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affaire Calas/Chevalier de la Barre

Publié le 07/11/2014

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Affaire Calas/ De la Barre Ce sont deux affaires judiciaires qui mettent en question la culpabilité des personnages pour des motifs religieux ; Voltaire a pris part dans les enquêtes pour prouver l'innocence des suspects affaire calas L'affaire Calas est une affaire judiciaire qui se déroula au milieu du xviiie siècle à sur fond de conflit religieux entre protestants et catholiques, rendue célèbre par l'intervention de Voltaire. Cette affaire a été essentiellement politique. Elle a entrainé de nombreux abus de procédure dans l'administration de la preuve. histoire Jean Calas,( riche marchand d'étoffe) et sa famille habitent au 16, rue des Filatiers , à Toulouse. Le 13 octobre 1761, le fils aîné, Marc-Antoine, est retrouvé pendu dans sa maison, à la poignée d'une porte de la boutique. Le corps est découvert à 22 heures après le souper, qui réunissait à l'étage le père et la mère Calas, les deux fils Marc-Antoine et Pierre et un invité de passage, Gaubert Lavaisse. Ses parents déclarent l'avoir trouvé «étranglé», évoquant le crime d'un inconnu. Immédiatement appelés sur les lieux, les médecins constatent que la cravate de Marc-Antoine masque les marques d'une double strangulation. les Calas, l'invité Gaubert et la servante Jeanne Viguière, bonne catholique, sont accusés du meurtre. L'attitude de la famille est, suspecte, car celle-ci reconnaît, après trois jours d'interrogatoire à l'hôtel de ville, avoir détaché Marc-Antoine pour camoufler le suicide et éviter ainsi à ce dernier qu'il ne subît le traitement alors infligé aux suicidés, «être traîné sur la clai» (cadavre traîné face contre terre puis jeté aux ordures). Mais les Calas, protestants, sauf l'un des fils, Louis, converti au catholicisme et affilié à la Confrérie de pénitents blancs( association catolique), continuent à pratiquer leur foi, et cela suffit pour que le capitoul( l'officier municipal) David de Beaudrigue, convaincu par des rumeurs de voisinage alléguant la volonté de Marc-Antoine de choisir réellement la religion catholique et accusant son père de l'avoir assassiné afin qu'il ne se convertisse pas, exige un complément d'enquête et fasse soumettre Jean Calas à la torture. L'étranglement est infligé à Jean Calas après le verdict du procès par le parlement de Toulouse. Ce dernier le condamne à mort le 10 mars 1762, sans que le jugement ne soit motivé. Calas est condamné au supplice de la roue(expliquation). Il subit la question, une longue séance de torture, mais n'avoue rien. Il clame son innocence. Roué Place Saint-Georges, Jean Calas est étranglé puis brûlé deux heures plus tard. , Pierre(Condamné au bannissement à perpétuité), un autre fils de Jean Calas, s'exile dans la ville calviniste de Genève, où il rencontre Voltaire, qui a déjà été informé de l'affaire par le marchand marseillais Dominique Audibert. Le philosophe croit d'abord l'accusation fondée, et rédige, dans un premier temps, une lettre incendiaire sur Jean Calas. Mais, convaincu par Pierre de son innocence, il forme par la suite un groupe de pression avec ses amis, et utilise son ironie corrosive pour que justice soit faite. Afin d'obtenir la révision du procès, Voltaire publie, en 1763, ...

« Lavaysse ; appel devant le parlement de Toulouse.

5 décembre1761:le parlement casse le jugement.

23 février 1762: réquisitoire du procureur Riquet de Bonrepos.

9 mars 1762: Le Parlement disjoint le sort de Jean Calas, condamné à mort et celui de ses co-accusés.

10 mars 1762: Supplice de Jean Calas.

18 mars 1762: Jugement des co-accusés.

Pierre est banni à perpétuité, sa mère, leur servante et Lavaysse sont acquittés.

mars 1762: Après en avoir incidemment entendu parler, Voltaire est informé de l'affaire par le commerçant Audibert, en voyage à Genève.

1er mars 1763: La requête est déclarée admissible.

7 mars 1763: Le conseil du roi examine l'affaire.

1763: Traité sur la tolérance à l'occasion de la mort de Jean Calas.

4 juin 1764: Le Conseil du Roi casse les sentences du parlement et des capitouls sur les co-accusés, décide la révision du procès.

9 mars 1765: Les "Requêtes de l'hôtel" réhabilitent Jean Calas, sa famille, jeanne Viguière et Alexandre Gaubert Lavaysse.

voltaire Ferney-Voltaire, mars 1762 Quand Voltaire entend pour la première fois parler de l'affaire, Calas a déjà été exécuté.

Voltaire entreprend alors une nouvelle guerre contre "l'Infâme".

(Voltaire avait pris l'habitude de signer ses lettres Ecr.

L'inf.

(Ecrasons l'infâme, en premier lieu le fanatisme).) Ces trois années de lutte pour une réhabilitation feront de Voltaire le "sauveur" des Calas. "J'ai fait un peu de bien" "Il s’agissait, dans cette étrange affaire, de religion, de suicide, de parricide; il s’agissait de savoir si un père et une mère avaient étranglé leur fils pour plaire à Dieu, si un frère avait étranglé son frère, si un ami avait étranglé son ami, et si les juges avaient à se reprocher d’avoir fait mourir sur la roue un père innocent, ou d’avoir épargné une mère, un frère, un ami coupables." "Vous me demanderez pourquoi je me suis chargé de ce procès ; c’est parce que personne ne s’en chargeait, et qu’il m’a paru que les hommes étaient trop indifférents sur les malheurs d’autrui." (procès pour la réhabilitation) "Le règne de l'humanité s'annonce.

Ce qui augmente ma joie et mes espérances, c'est l'attendrissement universel, dans la galerie de Versailles.

Voilà bien une occasion où la voix du peuple est la voix de Dieu." Intro affaire Du chevalier de la Barre Le chevalier François-Jean Lefebvre de La Barre,( 12 septembre 1745 - 1er juillet 1766 ) est un jeune noble français condamné à être torturé puis décapité et finalement brûlé, par le Tribunal d'Abbeville puis par le Parlement de Paris , pour blasphème et sacrilège.

Il fut le dernier exécuté en France et dans les autres pays pour un tel motif.

Histoire Le matin du 9 août 1765 , furent découverts, à Abbeville, deux actes de profanation: • des entailles à l'arme blanche sur le crucifix du pont d'Abbeville et • un dépôt d'immondices sur une représentation du Christ dans un cimetière d'Abbeville. Le procureur du roi à la sénéchaussée, Hecquet, alerté par la rumeur publique se rendit sur les lieux et dressa procès-verbal.

Des monitoires ( Lettres d’un official ( juge écclésiastique) pour obliger , sous des peines ecclésiastiques , tous ceux qui ont connaissance d’un crime ou d’un fait qu’on cherche à éclaircir , à venir révéler ce qu’ils savent ) f urent prononcés dans les églises.

Un plainte pour impiété fut déposée Enquête et arrestation de suspects Les soupçons se sont portés sur quelques membres de la jeunesse aisée de la ville connus pour leurs frasques et leurs provocations: le chevalier de La Barre, Moisnel et Gaillard d'Etallonde .

Ces gens avaient chanté auparavant des chansons peu respectueuses de la religion ; ils se seraient même vantés d'être passé devant la procession du Saint-Sacrement sans se découvrir.

D'autres fils de bonne famille avaient côtoyé La Barre et participé à ses frasques, parmi eux se trouvait le fils de Pierre-Nicolas Duval de Soicourt, maire d'Abbeville. le lieutenant du tribunal fiscal d'Abbeville, Dumaisniel de Belleval, avait été éconduit par la cousine du chevalier de La Barre, Il en conçut une rancœur qu'il dirigea contre le chevalier. Les notables abbevillois s'empressèrent de mettre leurs fils à l'abri ainsi que Gaillard d'Etallonde qui se. »

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