Accipere quam facere praestat iniuria,n Il vaut mieux subir l'injustice que la commettre Cette maxime de Cicéron (Tusculanae disputationes, 5,...
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Accipere quam facere praestat iniuria,n
Il vaut mieux subir l'injustice que la commettre
Cette maxime de Cicéron (Tusculanae disputationes, 5, 19, 56) reprise
par saint Augustin (Contra mendacium.
9, 22 [PL 40, 532]) et Hériger
de Lobbes (Gesta episcoporum Tungriensium, Traiectensium et
Leodensium, 55 [PL 139, 1063b] ; Vila Sancti Remacli, 188, 47 Kôpke)
trouve des parallèles dans un fragment de l'orateur Quintus Metellus
Numidicus (7 Malcovati).
chez Sénèque (les Phéniciennes..
494)..
chez
saint Augustin (Enarratio in Psalmos, 124.
8) et dans la fo111111le cicéronienne : Vi opprimi in bona causa e.îl melius quam malae cedere,
> (les Lois, 3, 15, 34).
L'origine de cette sentence est une maxime
grecque, déjà citée par Platon (Gorgias, 469c): ei 6' àvayKaiov fL'l
à6LKEÎV ~ à6LKEiCJ8aL.
ÉÀotµ'lV àv µâÀÀOV à6LKfÎCJ8aL ~ à6LKELV, (( si
commettre ou subir une injustice est inévitable, je préfère encore la
subir >> ).
Le même concept est exprimé à plusieurs reprises dans cette
œuvre (473a; 489a; 508b) - la fo1111..ile giec:que, moins brève que la
foi 111ule latine et jouant sur les foi 111~ actives et passives du verbe à6t KEiv / à6tKE1a8aL >, étant
déjà citée parfois avec des variantes par Aristote (Rhétorique.
1364b
22), JElius Aristide (Ad Platonem de Rhetorica., 61....
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