A Panama, le président Aristides Royo, qui avait succédé au général Torrijos, a dû démissionner en juillet 1982. Il a...
Extrait du document
«
A Panama, le président Aristides Royo, qui avait succédé au général Torrijos, a
dû démissionner en juillet 1982.
Il a été remplacé par Ricardo de la Espriella.
Ce dernier semble plus lié aux États-Unis que son prédécesseur, limogé en
réalité par la Garde nationale, dont le chef, le général Darion Paredes, est
devenu le véritable homme fort de Panama.
En fait, l'ère Torrijos s'est achevée
en 1982.
Le départ de Aristides Royo a marqué la fin de la période nationaliste
et tiers-mondiste d'un État auquel le succès des négociations Carter-Torrijos
sur la question du canal avait conféré, pour la première fois de son histoire,
un grand prestige.
Depuis juillet 1982, une sorte de normalisation s'est opérée
par un virage à droite, voyant le pouvoir réel partagé entre la Garde nationale
et les milieux d'affaires (le nouveau président est un banquier).
Jusqu'aux
élections présidentielles de mai 1984, auxquelles le chef de la Garde nationale
sera vraisemblablement candidat, la vie politique de Panama est en suspens.
(Le
Panama est l'État d'Amérique centrale où les États-Unis ont le plus d'intérêts
(plus de la moitié du total des investissements américains dans la région).
La
valeur stratégique du canal pour les....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓