76. Flumina pauca vides de magnis fontibus orta, Ijlumina col lectis multiplicantur aquis Rares sont les fleuves auxquels tu vois...
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76.
Flumina pauca vides de magnis fontibus orta, Ijlumina col
lectis multiplicantur aquis
Rares sont les fleuves auxquels tu vois des sources abondantes ;
la plupart se grossissent des eaux qu'ils reçoivent
Cette image, employée par Ovide dans les Remedia amoris (v.
97 sq.),
s'apparente au topos des grandes choses qui naissent de petites choses
rassemblées les unes aux autres (cf.
n.
73), tandis que l'expression appa
remment semblable des Pontiques (2, 5, 22) prend un sens différent
puisque e rivojlumina magnafacis signifie que l'on attache de l'impor
tance à des choses qui n'en valent pas la peine.
On trouve des images
voisines de notre expression, toujours chez Ovide, dans l'Ars amatoria
(2, 343 sq.
; cf.
n.
1) qui évoque le fleuve qui s'accroît peu à peu au fur
et à mesure qu'il reçoit ses affluents, de même que chez saint Augustin
où des milliers de gouttes d'eau finissent par fo1111er un fleuve, Multae
guttae implent....
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