290. Muliebris lacrima condimentum est malitiae Les larmes des femmes servent d'épices à leur méchanceté (.. ette sentence de Publilius...
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290.
Muliebris lacrima condimentum est malitiae
Les larmes des femmes servent d'épices à leur méchanceté
(..
ette sentence de Publilius Syrus (M 35), comme la D 8 : Didicere
_fle,·e .feminae in mendacium, cc C'est en apprenant à mentir que les
femmes ont appris à pleurer>> (cf.
aussi la P 39), font de la facilité des
femmes à pleurer l'expression même de leur duplicité (cf., par
exemple, Martial, 1, 33, 2 ; Ovide, Amores, 3, 291 sq.
; Juvénal, 6, 271275); le Distique de Caton (3, 20) Coniugis iratae noli tu verba timere,
/ 11am lacrimis struit insidias cumfemina plorat, c< N'aie pas peur de
la colère de ta femme : ce sont ses lar111es qui cachent des
embûches>>, devint d•ailleurs particulièrement célèbre au Moyen
Age, comme l'attestent les nombreuses variantes enregistrées par
Walther (3103; 4481 ; 6516; 9013; 9040: 9043 sq.: 9184; 12558;
13371 ; 15841b), mais aussi les citations qu'en fit Albertano de Brescia
(De amore et dilectione, 2, 16) et le proverbe qui en dériva : Dumfemina
plorat decipere /aboral, >.
Dans la littérature g1e�que, signalons la maxime d'Euripide, particulière
ment intéressante, car elle fait des pleurs des femmes davantage un sym
bole de leur faiblesse qu'un symbole de leur duplicité (Médée, 928: yuv�
6t 9�Xu Kàtrl 6aKpUOLS' lv, >) et un passage similaire d'Andromaque est lui aussi exempt de
toute connotation négative (vv.
94-98).
Dans la littérature....
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