1865 IMPRESSIONNISME PORTRAIT France Édouard MANET LE MENDIANT En hommage à Velasquez, Manet brosse ce portrait d'un philosophe mendiant d'une...
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1865
IMPRESSIONNISME
PORTRAIT
France
Édouard MANET
LE MENDIANT
En hommage à Velasquez, Manet brosse ce portrait d'un philosophe
mendiant d'une puissance remarquable.
Il figurera avec une autre
version du «Philosophe» dans son exposition de 1867.
En août 1865, Monet visite Tolède, Burgos,
Valladolid et Madrid.
Il est enthousiasmé par
Velosquez, qui « à lui tout seul, vaut le voya
ge».
Il admire tout particulièrement ses por
traits de philosophes-mendiants, Esope et
Ménippe, exposés ou Prado.
«J'ai trouvé
chez lui la réalisation de mon idéal en peintu
re, la vue des chefs-d'œuvre m'a donné
grand espoir et pleine confiance», écrit-il.
De
retour à Paris, il commence dès l'automne une
série de tableaux inspirés de ces deux
œuvres.
Deux d'entre eux - Le Mendiant et Le
Philosophe- sont de dimensions presque iden
tiques à celles des toiles du maître espagnol.
L'ŒUVRE
En brossant ce portrait de philosophe, Manet
l'adapte ou personnage typiquement parisien
du mendiant ou du chiffonnier, célébré par Bau
delaire.
Il s'est déjà intéressé aux individus pitto
resques qui hantent la capitole dons Le Vieux
Musicien et Le Buveur d'absinthe.
Ce mendiant,
mieux vêtu que son alter ego du Philosophe, est
pourtant plus pathétique.
Son visage, que l'on
dirait éclairé par un projecteur, révèle toute sa
détresse.
Sa main tendue vers le spectateur
capte aussi la lumière, comme si elle symboli
sait à elle seule sa déchéance.
Sa cape et son
pantalon marrons, qui tranchent sur une veste
bleue, le rendent presque indistinct du fond
brun.
Seul son béret rouge apporte une touche
de couleur vive à cette toile sombre.
Aucun
objet ou accessoire ne vient distraire l'œil de
ce personnage, ce....
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