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Vocabulaire - Définition: AVALANT, -ANTE, participe présent et adjectif.

Publié le 01/11/2015

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Vocabulaire - Définition: AVALANT, -ANTE, participe présent et adjectif. A.— Participe présent de avaler1 *. B.— Adjectif. [Se dit en particulier d'un bateau descendant le cours d'une rivière] Qui va vers l'aval. Barque, péniche avalante; bateau avalant (par opposition à montant) : Ø 1. Au lit du fleuve moiré se croisaient les péniches montantes et avalantes... ALEXANDRE ARNOUX, Les Gentilshommes de ceinture. 1928, page 129. Ø 2.... il se formait (...) une sorte de pèlerinage sans but exprimable, une caravane avalante qui se dirigeait vers le couchant de la mer. ALEXANDRE ARNOUX, Paris-sur-Seine, 1939, page 344. Remarque : Synonyme : avalisant (DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965). — Par extension. Arche avalante. Arche d'un pont sous laquelle le courant descend très fort. — Argot. Balloter un client avalant " Jeter un homme à l'eau après l'avoir volé " (Lucien Rigaud, Dictionnaire du jargon parisien, L'argot ancien et moderne, 1878, page 24). — Emploi comme substantif. Bateau qui descend le cours d'une rivière (par opposition au montant). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 79. Forme dérivée du verbe "avaler" avaler AVALER1, verbe transitif. A.— Vieux et technique. 1. Descendre, abaisser. Avaler une pièce de vin dans une cave (confer avalé II A). — MODES. Avaler la ficelle. " Chez les chapeliers, avaler la ficelle, la faire descendre du haut de la forme jusqu'en bas " (Nouveau Larousse illustré). — Emploi pronominal : Ø 1. Louis tire à la fois avec les deux pistolets. Les deux coups ratent. Turelure reste un moment immobile et les yeux révulsés. Puis la mâchoire s'avale et il s'affaisse sur un bras du fauteuil. PAUL CLAUDEL, Le Pain dur, 1918, II, 3, page 455. — Emploi intransitif, absolu. Suivre le courant de la rivière. Le bateau avale, ce bateau va en avalant (Dictionnaire de l'Académie Française) : Ø 2. Comme le poisson dans l'eau vive qui avale et remonte à contre-courant, Celui qui est attaché à Vous remonte au rebours du temps. PAUL CLAUDEL, La Messe là-bas, 1919, page 487. 2. Divers domaines techniques Enlever en faisant tomber, ôter. HORTICULTURE. Avaler une branche. La faire tomber en la coupant près du tronc. SPORTS (ALPINISME). Avaler la corde. L'enlever, " la tirer à soi pour ne pas la laisser traîner " (Dictionnaire du ski (JACQUES GAUTRAT) 1970). VÉNERIE. Avaler la botte au limier. Lui enlever son collier pour qu'il chasse en liberté. B.— Usuel. Faire descendre par le gosier : Ø 3. On disait à Louis XV qu'un de ses gardes, qu'on lui nommait, allait mourir sur-le-champ, pour avoir fait la mauvaise plaisanterie d'avaler un écu de six livres. NICOLAS-SÉBASTIEN ROCH, DIT DE CHAMFORT, Caractères et anecdotes, 1794, page 132. Ø 4. À peine avait-il commencé à faire le mouvement de tête et d'épaules de quelqu'un qui s'esclaffe qu'aussitôt il se mettait à tousser comme si, en riant trop fort, il avait avalé la fumée de sa pipe. MARCEL PROUST, Du Côté de chez Swann, 1913, page 262. Ø 5. D'un mouvement d'épaules, Pierre-Côme Provençal ramassa son corps énorme comme pour mieux se retirer en soi. Mortellement offensé, d'une puissante déglutition il avala sa salive, refoulant en même temps les paroles irrévocables, capables de tuer leur amitié ancienne et aussi de ruiner sa carrière de maire. GERMAINE GUÈVREMONT, Le Survenant, 1945, page 272. SYNTAXE : Avaler d'un trait, de travers; avaler une bouchée, une gorgée, une lampée; avaler à la hâte, à contre-coeur; avaler avec application, avidité, difficulté. — Absolument : Ø 6. Les bouches s'ouvraient et se fermaient sans cesse, avalaient, mastiquaient, engloutissaient férocement. GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 2, Boule de suif, 1880, page 126. · Familier. Ne faire que tordre et avaler. Manger très vite, à la hâte. · Par métaphore : Ø 7. La cathédrale avalait toujours, la nef s'emplissait lentement... ÉMILE ZOLA, Le Rêve, 1888, page 124. — Emploi pronominal (passif) : Ø 8. Ils [les canetons] mangent des herbes mélangées de farine, puis des grains; cela dans leur jeune âge. Grands, ils dévorent tout ce qui peut s'avaler. Les loches d'eau sont leur régal. JOSEPH DE PESQUIDOUX, Chez nous, 1921, page 252. C.— Par métaphore ou au figuré, généralement familier. 1. [Le sujet désigne une personne; effets de sens variés suivant le sens de l'objet] Prendre ou faire quelque chose avec une avidité excessive. Avaler la mer et ses poissons. Être assoiffé. Avaler un livre. Le lire très vite. Avaler ses mots. Mal prononcer. Avaler des yeux. Regarder intensément. Avaler le monde. Vouloir tout connaître. Avaler son parapluie. Être guindé. Avaler sa langue. Se taire. Avaler sa colère, ses réflexions. Les garder pour soi. 2. [Le sujet désigne une chose] Faire disparaître comme en engloutissant : Ø 9. Mais vous excuserez de pauvres vignerons qui n'ont jamais le sou. Les impôts nous avalent tout. HONORÉ DE BALZAC, Eugénie Grandet, 1834, page 67. · Avaler la route. Rouler à vive allure, très vite : Ø 10. Il n'y a pas plus de sécurité dans ces entreprises que dans une auto qui avale la route. ÉMILE-AUGUSTE CHARTIER, DIT ALAIN, Propos, 1931, page 1034. — Emploi pronominal, familier. [Le sujet désigne une personne] S'avaler le nez (l'un à l'autre). Se menacer, se disputer. 3. Accepter, endurer avec résignation : Ø 11. Avalant les affronts, gobant les camouflets et collectionnant les avanies, il [Meyer] se venge comme il peut... LÉON DAUDET, Salons et journaux, 1917, page 149. Ø 12. C'était un peu dur à avaler, n'est-ce pas, pour un homme de gauche, toute cette politique militaire de Poincaré... LOUIS ARAGON, Les Beaux quartiers, 1936, page 199. — Locutions usuelles. Avaler des couleuvres ou un crapaud. Subir un mauvais sort sans se plaindre. Avaler le calice, le morceau, la pilule. Se soumettre à une épreuve désagréable. Avaler un bouillon. Subir un échec. — Emploi factitif. [Avec un objet second, désignant une personne] Faire avaler quelque chose à quelqu'un. Le lui faire croire. 4. Argot. Avaler le disque, le luron ou le sapeur. Communier Avaler son poussin. Être renvoyé, congédié. Avaler son absinthe. Endurer une épreuve très désagréable. Avaler son extrait, son bulletin ou son acte de naissance, avaler sa fourchette ou sa cuillère, avaler sa langue, sa chique, sa gaffe, le goujon. Mourir [En parlant d'une femme] Avaler le pépin. Être enceinte. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1 307. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 1 156, b) 2 183; XXe. siècle : a) 2 565, b) 1 859.

« 1.

Descendre, abaisser.

Avaler une pi?ce de vin dans une cave (confer aval? II A).

? MODES.

Avaler la ficelle.

" Chez les chapeliers, avaler la ficelle, la faire descendre du haut de la forme jusqu'en bas " (Nouveau Larousse illustr?).

? Emploi pronominal?: ? 1.

Louis tire ? la fois avec les deux pistolets.

Les deux coups ratent.

Turelure reste un moment immobile et les yeux r?vuls?s.

Puis la m?choire s'avale et il s'affaisse sur un bras du fauteuil. PAUL CLAUDEL, Le Pain dur, 1918, II, 3, page 455.

? Emploi intransitif, absolu.

Suivre le courant de la rivi?re.

Le bateau avale, ce bateau va en avalant (Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise)?: ? 2.

Comme le poisson dans l'eau vive qui avale et remonte ? contre-courant, Celui qui est attach? ? Vous remonte au rebours du temps. PAUL CLAUDEL, La Messe l?-bas, 1919, page 487.

2.

Divers domaines techniques Enlever en faisant tomber, ?ter.

HORTICULTURE.

Avaler une branche.

La faire tomber en la coupant pr?s du tronc.

SPORTS (ALPINISME).

Avaler la corde.

L'enlever, " la tirer ? soi pour ne pas la laisser tra?ner " (Dictionnaire du ski (JACQUES GAUTRAT) 1970).

V?NERIE.

Avaler la botte au limier.

Lui enlever son collier pour qu'il chasse en libert?.

B.? Usuel.

Faire descendre par le gosier?: ? 3.

On disait ? Louis XV qu'un de ses gardes, qu'on lui nommait, allait mourir sur-le-champ, pour avoir fait la mauvaise plaisanterie d'avaler un ?cu de six livres. NICOLAS-S?BASTIEN ROCH, DIT DE CHAMFORT, Caract?res et anecdotes, 1794, page 132.

? 4.

? peine avait-il commenc? ? faire le mouvement de t?te et d'?paules de quelqu'un qui s'esclaffe qu'aussit?t il se mettait ? tousser comme si, en riant trop fort, il avait aval? la fum?e de sa pipe. MARCEL PROUST, Du C?t? de chez Swann, 1913, page 262.

? 5.

D'un mouvement d'?paules, Pierre-C?me Proven?al ramassa son corps ?norme comme pour mieux se retirer en soi.

Mortellement offens?, d'une puissante d?glutition il avala sa salive, refoulant en m?me temps les paroles irr?vocables, capables de tuer leur amiti? ancienne et aussi de ruiner sa carri?re de maire.. »

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