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Vocabulaire: CONFITURE, substantif féminin.

Publié le 17/11/2015

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Vocabulaire: CONFITURE, substantif féminin. A.— Préparation consistant en fruits, ou plus rarement en autres végétaux, laissés entiers ou ayant subi un traitement, et cuits avec du sucre pour les conserver. Faire des confitures; écumer la confiture; manger des confitures, de la confiture au dessert; confiture d'abricots. Dès que la confiture fut cuite à point, elle déposa la bassine fumante sur les marches du perron (ANDRÉ THEURIET, Le Mariage de Gérard, 1875, page 101 ). Une cuillerée de confitures m'attendait, avec un verre d'eau fraîche. L'hospitalité roumaine n'oubliait jamais ces complaisances (ROGER CRÉTIN, DIT ROGER VERCEL, Capitaine Conan, 1934, page 71 ). Cela me navrait de la voir perdre des heures à recouvrir de parchemin des pots de confitures (SIMONE DE BEAUVOIR, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958, page 276) : Ø 1. Parfois ils s'accordent une douceur. C'est du raisiné tiré d'un verre enveloppé de linge fin, confiture faite avec les fruits de leur jardin cuits dans leur vin, du vin doux, et réduite, qui est un dessert tonique et que l'on étend en couche sombre sur sa miche. JOSEPH DE PESQUIDOUX, Le Livre de raison, 1925, page 10. Ø 2.... Mme. Baudoin disait : « Nous n'avons plus rien pour faire des confitures. Les mûres des ronciers doivent être à point sur le plateau. Nous allons en cueillir. Enfants! Enfants! Rassemblez les paniers. » GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Suzanne et les jeunes hommes, 1941, page 128. SYNTAXE : Bassine à confitures; boîte (vieilli), pot de confitures; confiture liquide, sèche; une tartine de confiture. — Péjoratif. Symbole de douceur excessive, de faiblesse : Ø 3. Au premier essai, sous prétexte que l'expérience du ministère [sacerdotal] dément leur petite jugeote, ils lâchent tout. Ce sont des museaux à confitures. Pas plus qu'un homme, une chrétienté ne se nourrit de confitures. Le bon Dieu n'a pas écrit que nous étions le miel de la terre, mon garçon, mais le sel. GEORGES BERNANOS, Journal d'un curé de campagne, 1936, page 1039. B.— [Par analogie avec la couleur ou l'aspect des confitures] 1. Péjoratif. [En parlant d'une peinture, d'un tableau] Couleur qui manque de naturel, de réalisme. Sur les murs nus, on avait peint des chameaux et des palmiers, noyés dans une confiture rose et violette (ALBERT CAMUS, L'Exil et le royaume, 1957, page 1563 ). 2. Argot. Préparation hallucinogène : Ø 4. « Ah! oui, je sais, le haschich, l'opium, la confiture verte, les paradis artificiels. J'ai lu Baudelaire; et j'ai même goûté la fameuse drogue, qui m'a rendu fort malade. » GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 2, Rêves, 1882, page 782. C.— Au figuré, familier. [En parlant d'un inanimé et, spécialement, d'une partie du corps humain] En confiture. Brisé. Synonymes : en compote, en marmelade. Je pouvais pas croire qu'il était mort (...) et pourtant je le revoyais avec sa tête en confiture (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 682 ). Remarque : Selon Dictionnaire de l'Académie Française 1932 le mot s'emploie le plus souvent au pluriel; cet usage n'est plus respecté. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 443. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 289, b) 968; XXe. siècle : a) 770, b) 655. DÉRIVÉS : Confitureux, -euse, adjectif, péjoratif. [En parlant d'un style] Facile, médiocre. Dans un style agaçant et confitureux bourré toutefois des bienséances oratoires (GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Messieurs-les-Ronds-de-cuir, 1893, 5e. tableau, 1, page 170 ).

« confitures.

Le bon Dieu n'a pas ?crit que nous ?tions le miel de la terre, mon gar?on, mais le sel. GEORGES BERNANOS, Journal d'un cur? de campagne, 1936, page 1039.

B.? [Par analogie avec la couleur ou l'aspect des confitures] 1.

P?joratif.

[En parlant d'une peinture, d'un tableau] Couleur qui manque de naturel, de r?alisme.

Sur les murs nus, on avait peint des chameaux et des palmiers, noy?s dans une confiture rose et violette (ALBERT CAMUS, L'Exil et le royaume, 1957, page 1563 ).

2.

Argot.

Pr?paration hallucinog?ne?: ? 4.

? Ah! oui, je sais, le haschich, l'opium, la confiture verte, les paradis artificiels.

J'ai lu Baudelaire; et j'ai m?me go?t? la fameuse drogue, qui m'a rendu fort malade.

? GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 2, R?ves, 1882, page 782.

C.? Au figur?, familier.

[En parlant d'un inanim? et, sp?cialement, d'une partie du corps humain] En confiture. Bris?.

Synonymes?: en compote, en marmelade.

Je pouvais pas croire qu'il ?tait mort (...) et pourtant je le revoyais avec sa t?te en confiture (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT C?LINE, Mort ? cr?dit, 1936, page 682 ).

Remarque?: Selon Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise 1932 le mot s'emploie le plus souvent au pluriel; cet usage n'est plus respect?.

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 443.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 289, b) 968; XXe.

si?cle?: a) 770, b) 655.

D?RIV?S?: Confitureux, -euse, adjectif, p?joratif.

[En parlant d'un style] Facile, m?diocre.

Dans un style aga?ant et confitureux bourr? toutefois des biens?ances oratoires (GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Messieurs-les-Ronds-de-cuir, 1893, 5e.

tableau, 1, page 170 ).. »

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