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Vocabulaire: COLLATION1, substantif féminin.

Publié le 14/11/2015

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Vocabulaire: COLLATION1, substantif féminin. A.— Vieux. 1. Action de conférer avec quelqu'un. Remarque : Attesté dans Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, ARSÈNE DARMESTETER), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT) et Grand Larousse de la Langue française. — Spécialement. HISTOIRE. Petite conférence qui avait lieu au cours de la soirée chez les moines. Remarque : Attesté dans Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse) Supplément 1878-Grand Larousse de la Langue française en six volumes ainsi que dans Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, ARSÈNE DARMESTETER), DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT) et DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965. 2. Par métonymie. Léger repas que prenaient les moines après cette conférence : Ø 1. Vers huit heures, on trouvait, non un bon souper, mais la collation, mot venu du mot cloître, parce que, vers la fin du jour, les moines s'assemblaient pour faire des conférences sur les Pères de l'église, après quoi on leur permettait un verre de vin. JEAN-ANTELME BRILLAT-SAVARIN, Physiologie du goût ou Méditations de gastronomie transcendante, 1825, page 246. B.— Usuel. Repas léger, que l'on prend à tout moment de la journée, mais le plus souvent dans l'après-midi ou la soirée. Une collation (...) était servie, de gibier, de poisson, de fruits, et de différentes sortes de vins du Rhin, dont Son Altesse porta des toasts (ÉLÉMIR BOURGES, Le Crépuscule des dieux, 1884, page 147 ). Je voyais la table dressée pour la collation matinale (GEORGES BERNANOS, Journal d'un curé de campagne, 1936, page 1145) : Ø 2. Une collation, ou, si l'on veut, un souper champêtre commençant à minuit, et assez varié (...) fut destiné à remplir l'intervalle entre les travaux du soir et ceux du lendemain. ÉTIENNE PIVERT DE SENANCOUR, Obermann, tome 2, 1840, page 229. — En particulier. Repas léger que prennent les catholiques les jours de jeûne pour remplacer l'un des deux principaux repas, généralement le souper. Légère collation. Si elle [la nonne] fait collation, le soir, elle se contentera d'un peu de lait ou de poisson auxquels elle ajoutera, au besoin, des herbes ou des fruits (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, L'Oblat, tome 1, 1903, page 172) : Ø 3. À la collation, on ne pouvait servir ni beurre, ni oeufs, ni rien de ce qui avait eu vie. Il fallait donc se contenter de salade, de confitures, de fruits; mets, hélas! bien peu consistants, si on les compare aux appétits qu'on avait en ce temps-là; mais on prenait patience pour l'amour du ciel, on allait se coucher et tout le long du carême on recommençait. JEAN-ANTELME BRILLAT-SAVARIN, Physiologie du goût ou Méditations de gastronomie transcendante, 1825, page 246.

« table dress?e pour la collation matinale (GEORGES BERNANOS, Journal d'un cur? de campagne, 1936, page 1145) : ? 2.

Une collation, ou, si l'on veut, un souper champ?tre commen?ant ? minuit, et assez vari? (...) fut destin? ? remplir l'intervalle entre les travaux du soir et ceux du lendemain. ?TIENNE PIVERT DE SENANCOUR, Obermann, tome 2, 1840, page 229.

? En particulier.

Repas l?ger que prennent les catholiques les jours de je?ne pour remplacer l'un des deux principaux repas, g?n?ralement le souper.

L?g?re collation.

Si elle [la nonne] fait collation, le soir, elle se contentera d'un peu de lait ou de poisson auxquels elle ajoutera, au besoin, des herbes ou des fruits (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, L'Oblat, tome 1, 1903, page 172) : ? 3.

? la collation, on ne pouvait servir ni beurre, ni oeufs, ni rien de ce qui avait eu vie.

Il fallait donc se contenter de salade, de confitures, de fruits; mets, h?las! bien peu consistants, si on les compare aux app?tits qu'on avait en ce temps-l?; mais on prenait patience pour l'amour du ciel, on allait se coucher et tout le long du car?me on recommen?ait. JEAN-ANTELME BRILLAT-SAVARIN, Physiologie du go?t ou M?ditations de gastronomie transcendante, 1825, page 246.. »

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