Devoir de Philosophie

Vocabulaire: CHÉRI, -IE, participe passé, adjectif et substantif.

Publié le 11/11/2015

Extrait du document

Vocabulaire: CHÉRI, -IE, participe passé, adjectif et substantif. I.— Participe passé de chérir* II.— Adjectif. A.— [Qualifie une personne ou un animal] 1. Absolument. Qui est tendrement aimé. Enfant chéri : Ø 1. Elle retrouvait la haine des gros, des chefs, la souffrance infinie des privations, de l'absence des êtres chéris, de la faim, la haine du gendarme aussi, du gendarme Allemand, du diable vert. MAXENCE VAN DER MEERSCH, Invasion 14, 1935, page 384. 2. [Suivi d'un complément d'agent préposition de] : Ø 2. Lisez nos maîtres, Delille, Parny, Michaud, Raynouard, Luce De Lancival, Fontanes, voilà des poètes chéris du public. ALPHONSE DE LAMARTINE, Raphaël, 1849, page 285. — Par personnification : Ø 3. Elles [ces retraites] se trouvent non loin de la mer, spécialement dans les Carolines, dans des terrains bas et fangeux, lieux chéris de la fièvre jaune. JULES MICHELET, L'Oiseau, 1856, page 68. B.— [Qualifie une chose] À laquelle on porte une particulière affection. Liberté chérie : Ø 4. Sa hâte était grande de s'y retrouver devant la feuille de papier blanc, assisté de ses livres chéris, mais c'était surtout cette feuille de papier blanc qui luisait dans sa pensée comme un phare. GEORGES BERNANOS, L'Imposture, 1927, page 357. III.— Substantif. [Employé souvent en apostrophe] Terme de tendresse et d'affection. Chéri(e)! mon (ma) chéri(e) : Ø 5. Adieu chérie, sois sage, aime-moi bien et je t'aimerai beaucoup, car c'est là ce que tu veux, ma vorace amoureuse. GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1846, page 307. — Familier. Le (la) chéri(e) de quelqu'un. Celui, celle qui est l'objet de la part de quelqu'un des plus affectueuses attentions. Le chéri de ses parents. Ironique. Le chéri de ces dames : Ø 6. AUGUSTE [à Pauline] . — (...) Ici, certainement, la maison serait très agréable, on y deviendrait vite le maître (...) Et quel bon gîte pour le chéri de Madame, plus beaucoup de travail, une vraie vie de pacha! ÉMILE ZOLA, L'Enfant roi, 1902, I, 2, page 505. Forme dérivée du verbe "chérir" CHÉRIR, verbe transitif. A.— [L'objet désigne une personne] Aimer très tendrement. Tu as raison de m'aimer, car ton vieux te chérit (GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1880, page 28) : Ø 1. Puis il lui sembla que chaque fraction de seconde l'éloignait irréparablement de ces êtres qu'elle avait chéris. GEORGES BERNANOS, La joie, 1929, page 679. — Emploi pronominal. · Réciproque : Ø 2.... sa fille lui répondait des lèvres; le coeur était loin, et c'est ainsi que ces deux êtres qui se chérissaient n'étaient pas ensemble, bien qu'à côté l'un de l'autre,... JOSEPH ARTHUR COMTE DE GOBINEAU, Les Pléiades, 1874, page 139. · Réfléchi, rare. Je me chéris trop pour me priver d'aucun plaisir (MAURICE BARRÈS, Le Jardin de Bérénice, 1891, page 112 ). B.— [L'objet désigne une chose] 1. Faire preuve, à l'égard de quelque chose. a) D'un profond attachement : Ø 3. Les premiers, pasteurs, chérissoient la liberté pour elle; les seconds, cultivateurs, l'aimoient pour leurs propriétés. Ceux-là touchoient à la pureté primitive; ceux-ci étoient plus avancés d'un pas vers les vices civils. FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Essai historique, politique et moral sur les révolutions, tome 1, 1797, page 289. b) D'un goût particulier : Ø 4. Elle (« la brabançonne »)... chérit le poisson, prise la viande, se contente d'une croûte de pain, gobe en connaisseuse la fraise et la mandarine. GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Maison de Claudine, 1922, page 218. c) D'une certaine complaisance. Chérir le souvenir de quelqu'un; chérir la solitude : Ø 5.... il se trouve... et plus à Paris que partout ailleurs, des hommes qui chérissent une vie à l'ombre, un travail tranquille, des Bénédictins égarés dans notre société sans monastère pour eux. HONORÉ DE BALZAC, Modeste Mignon, 1844, page 62. 2. Attacher un grand prix (à quelque chose) : Ø 6.... l'idée du bien, confortable, rassurante et telle que la chérit la bourgeoisie, invite à la stagnation, au sommeil. ANDRÉ GIDE, Journal, 1929, page 953. DÉRIVÉS : Chérissable, adjectif, vieilli. [Qualifie une personne ou une chose] . Digne d'être chéri. La santé est un des biens les plus chérissables (Dictionnaire de l'Académie française. 1798). Par mille qualités il (...) était chérissable (AMÉDÉE POMMIER, Crâneries et dettes de coeur, 1842, page 202 ).

« ch?ri(e)?: ? 5.

Adieu ch?rie, sois sage, aime-moi bien et je t'aimerai beaucoup, car c'est l? ce que tu veux, ma vorace amoureuse. GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1846, page 307.

? Familier.

Le (la) ch?ri(e) de quelqu'un.

Celui, celle qui est l'objet de la part de quelqu'un des plus affectueuses attentions.

Le ch?ri de ses parents.

Ironique.

Le ch?ri de ces dames?: ? 6.

AUGUSTE [? Pauline] .

? (...) Ici, certainement, la maison serait tr?s agr?able, on y deviendrait vite le ma?tre (...) Et quel bon g?te pour le ch?ri de Madame, plus beaucoup de travail, une vraie vie de pacha! ?MILE ZOLA, L'Enfant roi, 1902, I, 2, page 505.

Forme d?riv?e du verbe "ch?rir" CH?RIR, verbe transitif.

A.? [L'objet d?signe une personne] Aimer tr?s tendrement.

Tu as raison de m'aimer, car ton vieux te ch?rit (GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1880, page 28) : ? 1.

Puis il lui sembla que chaque fraction de seconde l'?loignait irr?parablement de ces ?tres qu'elle avait ch?ris. GEORGES BERNANOS, La joie, 1929, page 679.

? Emploi pronominal.

? R?ciproque?: ? 2....

sa fille lui r?pondait des l?vres; le coeur ?tait loin, et c'est ainsi que ces deux ?tres qui se ch?rissaient n'?taient pas ensemble, bien qu'? c?t? l'un de l'autre,... JOSEPH ARTHUR COMTE DE GOBINEAU, Les Pl?iades, 1874, page 139.

? R?fl?chi, rare.

Je me ch?ris trop pour me priver d'aucun plaisir (MAURICE BARR?S, Le Jardin de B?r?nice, 1891, page 112 ).

B.? [L'objet d?signe une chose]. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles