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visiteurs campent dans les intervalles entre ces blocs cubiques, avec leurs chars à roues pleines, cloutées sur le pourtour.

Publié le 06/01/2014

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visiteurs campent dans les intervalles entre ces blocs cubiques, avec leurs chars à roues pleines, cloutées sur le pourtour. Des parois en vannerie neuve, une toiture de cuirs de boeuf arrimée par des cordages, ont, au cours du voyage, fourni un abri complété ici par un auvent de palmes, ou une tente de cotonnade blanche prolongeant l'arrière du char. On fait cuire en plein vent le riz, les haricots noirs et la viande séchée ; les enfants nus courent entre les pattes des boeufs qui mastiquent les cannes dont les tiges flexibles pendent hors de leur bouche, comme de verdoyants jets d'eau. Quelques jours plus tard, tout le monde est parti ; les voyageurs se sont résorbés dans la brousse ; le pouso dort sous le soleil ; pendant un an, la vie campagnarde se réduira à l'animation hebdomadaire des vilas de domingo, fermées toute la semaine ; les cavaliers s'y retrouvent le dimanche à un croisement de pistes où se sont installés un débit de boissons et quelques huttes. XIII ZONE PIONNIÈRE Des scènes de ce type, l'intérieur du Brésil les reproduit à l'infini quand on s'éloigne de la côte vers le nord ou vers l'ouest, là où la brousse s'allonge jusqu'aux marais du Paraguay ou la forêt-galerie des tributaires de l'Amazone. Les villages se font rares, et plus vastes les espaces qui les séparent : tantôt dégagés, et c'est le campo limpo, la savane « propre » ; tantôt broussailleux et nommés alors campo sujo, savane « sale », ou encore cerrado et caatinga, qui sont deux espèces de maquis. Dans la direction du sud, celle de l'État de Parana, l'éloignement progressif du tropique, l'élévation des terres et l'origine volcanique du sous-sol sont, à des titres divers, responsables d'autres paysages et d'autres formes de vie. On y rouve côte à côte les restes de populations indigènes, encore proches des centres civilisés, et les formes les plus odernes de la colonisation intérieure. Aussi, c'est dans cette zone de la Norte-Parana que j'ai dirigé mes premières excursions. Il ne fallait guère plus de vingt-quatre heures de voyage pour atteindre, au-delà de la frontière de l'État de São Paulo arquée par le fleuve Parana, la grande forêt tempérée et humide de conifères qui avait si longtemps opposé sa masse à a pénétration des planteurs ; jusqu'aux environs de 1930, elle était restée pratiquement vierge, à l'exception des bandes ndiennes qui y erraient encore et de quelques pionniers isolés, en général paysans pauvres cultivant le maïs dans de petits défrichements. Au moment où j'arrivai au Brésil, la région était en train de s'ouvrir, principalement sous l'influence d'une entreprise britannique qui avait obtenu du gouvernement la cession initiale d'un million et demi d'hectares contre l'engagement d'y construire routes et chemin de fer. Les Anglais se proposaient de revendre le territoire par lots à des émigrants provenant surtout d'Europe centrale et orientale, et de conserver la propriété du chemin de fer dont le trafic serait assuré par la production agricole. En 1935, l'expérience était en cours : à travers la forêt, la voie progressait régulièrement : 50 kilomètres au début de l'année 1930, 125 à la fin, 200 en 1932, 250 en 1936. Tous les 15 kilomètres environ, on plaçait une station en bordure d'un défrichement d'un kilomètre carré qui deviendrait une ville. Celle-ci se peuplait avec le temps, de sorte qu'en effectuant le parcours, on traversait successivement, en tête de ligne Londrina, la doyenne, qui comptait déjà 3 000 habitants, puis Nova-Dantzig avec 90, Rolandia avec 60 et la dernière-née, Arapongas, qui possédait en 1935 une maison et un unique habitant : un Français déjà mûr qui spéculait dans le désert, botté de leggins militaires provenant de la guerre de 1914-1918 et coiffé d'un canotier. Grand spécialiste de cette frange pionnière, Pierre Monbeig me dit qu'Arapongas, en 1950, comptait 10 000 habitants. Lorsqu'on parcourait la contrée à cheval ou en camion, empruntant les routes nouvellement tracées qui suivaient les crêtes à la façon des voies romaines en Gaule, il était impossible de savoir que le pays vivait : les lots allongés prenaient appui d'un côté sur la route, de l'autre sur le ruisseau qui courait au fond de chaque vallée ; mais c'est en bas, près de l'eau, qu'avait commencé l'installation ; la derrubada, le défrichement, remontait lentement la pente, si bien que la oute elle-même, symbole de civilisation, restait engainée dans l'épaisse couverture forestière qui, pour quelques mois ou quelques années encore, continuerait à coiffer le sommet des collines. Mais, au fond des vallées, les premières récoltes, oujours fabuleuses dans cette terra roxa, terre violette et vierge, germaient entre les troncs des grands arbres gisants et les souches. Les pluies d'hiver se chargeraient de les décomposer en humus fertile que, presque aussitôt, elles entraîneraient le long des pentes, en même temps que celui qui nourrissait la forêt disparue et dont les racines manqueraient pour le retenir. Attendrait-on dix ans, vingt ou trente, avant que cette terre de Chanaan prenne l'aspect d'un paysage aride et dévasté ? Pour le moment, les émigrants étaient tout aux dures joies de l'abondance ; des familles poméraniennes ou ukrainiennes - qui n'avaient pas encore eu le temps de se construire une maison, partageant avec leurs bêtes un abri de planches au bord du ruisseau - chantaient cette glèbe miraculeuse dont il avait d'abord fallu briser l'ardeur comme à un cheval sauvage, pour que le maïs et le coton fructifient au lieu de se perdre en végétation luxuriante. Tel cultivateur allemand pleurait de joie en nous montrant le bosquet de citronniers nés de quelques pépins. Car ces hommes du Nord n'étaient pas seulement confondus par la fertilité, mais plus encore peut-être par l'étrangeté de cultures connues seulement à travers les contes de fées. Comme le pays est à la limite des zones tropicale et tempérée, quelques mètres de dénivellation correspondent à des différences climatiques sensibles : il était possible de tout faire pousser côte à côte, les plantes du pays natal et celles de l'Amérique, de sorte qu'enchantés de divertissements agricoles, ils juxtaposaient le blé et la canne à sucre, le lin et le café... Les jeunes cités étaient complètement nordiques ; la nouvelle immigration y rejoignait l'ancienne : allemande, polonaise, russe, à un moindre degré italienne, qui, cent ans à peine auparavant, s'était groupée dans le sud de l'État autour de Curitiba. Des maisons en planches ou en troncs d'arbres équarris évoquaient l'Europe centrale et orientale. De longues charrettes à quatre roues rayonnées, attelées de chevaux, remplaçaient les chars à boeufs ibériques. Et là aussi, les linéaments d'un avenir qui prenait forme à un rythme accéléré passionnaient davantage que ces survivances imprévues. Un espace informe acquérait, jour après jour, une structure urbaine ; il se différenciait à la façon de l'embryon qui se segmente en cellules qui à leur tour se spécialisent en groupes, chacun dénoté par sa fonction. Déjà, Londrina était une ville organisée avec sa grande rue, son centre des affaires, son quartier d'artisans et sa zone résidentielle. Mais quels mystérieux formateurs étaient à l'oeuvre sur le terrain vague à quoi se réduisait Rolandia, et surtout Arapongas, prêts à pousser certains types d'habitants dans un sens, et certains dans un autre, astreignant chaque zone à une fonction et lui imposant une vocation particulière ? Dans ces quadrilatères arbitrairement évidés au coeur de la forêt, les rues à angle droit sont au départ toutes semblables : tracés géométriques, dépourvus de qualité propre. Pourtant, les unes sont centrales, les autres périphériques ; certaines sont parallèles et certaines perpendiculaires à la voie ferrée ou à la route ; ainsi, les premières sont dans le sens du trafic, les secondes le coupent et le suspendent. Le commerce et les affaires choisiront les premières, nécessairement achalandées ; et pour la raison inverse, les habitations privées et certains services publics préféreront les secondes ou y seront rejetés. Par leur combinaison, ces deux oppositions entre central et périphérique d'une part, parallèle et perpendiculaire de l'autre, déterminent quatre modes différents de vie urbaine qui façonneront les futurs habitants, favorisant les uns, décourageant les autres, générateurs de succès ou d'échecs. Et ce n'est pas tout : ces habitants relèvent de deux types : les grégaires pour qui une zone aura d'autant plus d'attrait que l'implantation urbaine y sera plus avancée, les solitaires soucieux de liberté ; et un nouveau contrepoint s'organisera, compliquant le premier. Enfin, il faut faire leur place à de mystérieux facteurs à l'oeuvre dans tant de villes, les chassant vers l'ouest et condamnant leurs quartiers orientaux à la misère ou à la décadence. Simple expression, peut-être, de ce rythme cosmique qui, depuis ses origines, a pénétré l'humanité de la croyance inconsciente que le sens du mouvement solaire est positif, le sens inverse négatif ; que l'un traduit l'ordre, l'autre le désordre. Voilà longtemps que nous n'adorons plus le soleil et que nous avons cessé d'associer les points cardinaux à des qualités magiques : couleurs et vertus. Mais, si rebelle que soit devenu notre esprit euclidien à la conception qualitative de l'espace, il ne dépend pas de nous que les grands phénomènes astronomiques ou même météorologiques n'affectent les régions d'un imperceptible mais indélébile coefficient ; que, pour tous les hommes, la direction est-ouest ne soit celle de l'accomplissement ; et pour l'habitant des régions tempérées de l'hémisphère boréal, que le nord ne soit le siège du froid et de la nuit ; le sud, celui de la chaleur et de la lumière. Rien de tout cela ne transparaît dans la conduite raisonnable de chaque individu. Mais la vie urbaine offre un étrange contraste. Bien qu'elle représente la forme la plus complexe et la plus raffinée de la civilisation, par l'exceptionnelle concentration humaine qu'elle réalise sur un petit espace et par la durée de son cycle, elle précipite dans son creuset des attitudes inconscientes, chacune infinitésimale mais qui, en raison du nombre d'individus qui les manifestent au même titre et de la même manière, deviennent capables d'engendrer de grands effets. Telle la croissance des villes d'est en ouest et la polarisation du luxe et de la misère selon cet axe, incompréhensible si l'on ne reconnaît ce privilège - ou cette servitude - des villes, à la façon d'un microscope, et grâce au grossissement qui leur est propre, de faire surgir sur la lame de la conscience collective le grouillement microbien de nos ancestrales et toujours vivantes superstitions. S'agit-il bien, d'ailleurs, de superstitions ? Dans de telles prédilections, je vois plutôt la marque d'une sagesse que les peuples sauvages ont spontanément pratiquée et contre quoi la rébellion moderne est la vraie folle. Ils ont souvent su gagner leur harmonie mentale aux moindres frais. Quelles usures, quelles irritations inutiles ne nous épargnerions-nous pas si nous acceptions de reconnaître les conditions réelles de notre expérience humaine, et qu'il ne dépend pas de nous de nous affranchir intégralement de ses cadres et de son rythme ? L'espace possède ses valeurs propres, comme les sons et les parfums ont des couleurs, et les sentiments un poids. Cette quête des correspondances n'est pas un jeu de poète ou une mystification (ainsi qu'on a osé l'écrire à propos du sonnet des voyelles, exemple classique aujourd'hui pour le linguiste qui connaît le fondement - non point de la couleur des phonèmes, variable selon les individus - de la relation qui les unit et qui admet une gamme limitée de possibles) ; elle propose au savant le terrain le plus neuf et celui dont l'exploration peut encore lui procurer de riches découvertes. Si les poissons distinguent à la façon de l'esthète les parfums en clairs et foncés, et si les abeilles classent les intensités lumineuses en termes de pesanteur - l'obscurité étant pour elles lourde, et la clarté légère - l'oeuvre du peintre, du poète ou du musicien, les mythes et les symboles du sauvage doivent nous apparaître, sinon comme une forme supérieure de connaissance, au moins comme la plus fondamentale, la seule véritablement commune, et dont la pensée scientifique constitue seulement la pointe acérée : plus pénétrante parce qu'aiguisée sur la pierre des faits, mais au prix d'une perte de substance ; et dont l'efficacité tient à son pouvoir de percer assez profondément pour que la masse de l'outil suive complètement la tête. Le sociologue peut apporter son aide à cette élaboration d'un humanisme global et concret. Car les grandes manifestations de la vie sociale ont ceci de commun avec l'oeuvre d'art qu'elles naissent au niveau de la vie inconsciente, parce qu'elles sont collectives dans le premier cas, et bien qu'elles soient individuelles dans le second ; mais la différence reste secondaire, elle est même seulement apparente puisque les unes sont produites par le public et les autres pour le public et que ce public leur fournit à toutes deux leur dénominateur commun, et détermine les conditions de leur réation. Ce n'est donc pas de façon métaphorique qu'on a le droit de comparer - comme on l'a si souvent fait - une ville à une symphonie ou à un poème ; ce sont des objets de même nature. Plus précieuse peut-être encore, la ville se situe au

« XIII ZONE PIONNIÈREDes scènes decetype, l’intérieur duBrésil lesreproduit àl’infini quand ons’éloigne delacôte verslenord ouvers l’ouest, làoù labrousse s’allonge jusqu’aux maraisduParaguay oulaforêt-galerie destributaires del’Amazone.

Les villages sefont rares, etplus vastes lesespaces quilesséparent : tantôtdégagés, etc’est le campo limpo, la savane « propre » ; tantôtbroussailleux etnommés alors campo sujo, savane « sale », ouencore cerrado et caatinga, qui sont deux espèces demaquis. Dans ladirection dusud, celle del’État deParana, l’éloignement progressifdutropique, l’élévation desterres et l’origine volcanique dusous-sol sont,àdes titres divers, responsables d’autrespaysages etd’autres formesdevie.

Ony trouve côteàcôte lesrestes depopulations indigènes,encoreproches descentres civilisés, etles formes lesplus modernes delacolonisation intérieure.Aussi,c’estdans cette zonedelaNorte-Parana quej’aidirigé mespremières excursions.

Ilne fallait guère plusdevingt-quatre heuresdevoyage pouratteindre, au-delàdelafrontière del’État deSão Paulo marquée parlefleuve Parana, lagrande forêttempérée ethumide deconifères quiavait silongtemps opposésamasse à la pénétration desplanteurs ; jusqu’auxenvironsde1930, elleétait restée pratiquement vierge,àl’exception desbandes indiennes quiyerraient encoreetde quelques pionniers isolés,engénéral paysans pauvrescultivant lemaïs dans de petits défrichements. Au moment oùj’arrivai auBrésil, larégion étaitentrain des’ouvrir, principalement sousl’influence d’uneentreprise britannique quiavait obtenu dugouvernement lacession initialed’unmillion etdemi d’hectares contrel’engagement d’y construire routesetchemin defer.

LesAnglais seproposaient derevendre leterritoire parlots àdes émigrants provenant surtout d’Europe centraleetorientale, etdeconserver lapropriété duchemin defer dont letrafic serait assuré parla production agricole.En1935, l’expérience étaitencours : àtravers laforêt, lavoie progressait régulièrement : 50 kilomètres audébut del’année 1930,125àla fin, 200 en1932, 250en1936.

Tousles15kilomètres environ,onplaçait une station enbordure d’undéfrichement d’unkilomètre carréquideviendrait uneville.

Celle-ci sepeuplait avecle temps, desorte qu’en effectuant leparcours, ontraversait successivement, entête deligne Londrina, ladoyenne, qui comptait déjà3 000 habitants, puisNova-Dantzig avec90,Rolandia avec60etladernière-née, Arapongas,quipossédait en 1935 unemaison etun unique habitant : unFrançais déjàmûrquispéculait dansledésert, bottédeleggins militaires provenant delaguerre de1914-1918 etcoiffé d’uncanotier.

Grandspécialiste decette frange pionnière, PierreMonbeig me ditqu’Arapongas, en1950, comptait 10 000habitants. Lorsqu’on parcourait lacontrée àcheval ouencamion, empruntant lesroutes nouvellement tracéesquisuivaient les crêtes àla façon desvoies romaines enGaule, ilétait impossible desavoir quelepays vivait : leslots allongés prenaient appui d’uncôtésurlaroute, del’autre surleruisseau quicourait aufond dechaque vallée ;maisc’estenbas, près de l’eau, qu’avait commencé l’installation ; la derrubada, le défrichement, remontaitlentement lapente, sibien quela route elle-même, symboledecivilisation, restaitengainée dansl’épaisse couverture forestièrequi,pour quelques moisou quelques annéesencore, continuerait àcoiffer lesommet descollines.

Mais,aufond desvallées, lespremières récoltes, toujours fabuleuses danscette terra roxa, terre violette etvierge, germaient entrelestroncs desgrands arbresgisants et les souches.

Lespluies d’hiver sechargeraient deles décomposer enhumus fertileque,presque aussitôt, elles entraneraient lelong despentes, enmême tempsquecelui quinourrissait laforêt disparue etdont lesracines manqueraient pourleretenir.

Attendrait-on dixans, vingt outrente, avantquecette terredeChanaan prennel’aspect d’un paysage arideetdévasté ? Pour lemoment, lesémigrants étaienttoutauxdures joiesdel’abondance ; desfamilles poméraniennes ou ukrainiennes –qui n’avaient pasencore euletemps deseconstruire unemaison, partageant avecleurs bêtes unabri de planches aubord duruisseau –chantaient cetteglèbe miraculeuse dontilavait d’abord fallubriser l’ardeur commeàun cheval sauvage, pourquelemaïs etlecoton fructifient aulieu deseperdre envégétation luxuriante.

Telcultivateur allemand pleuraitdejoie ennous montrant lebosquet decitronniers nésdequelques pépins.Carceshommes duNord n’étaient passeulement confondusparlafertilité, maisplusencore peut-être parl’étrangeté decultures connues seulement àtravers lescontes defées.

Comme lepays estàla limite deszones tropicale ettempérée, quelquesmètres de dénivellation correspondent àdes différences climatiques sensibles :ilétait possible detout faire pousser côteàcôte, les plantes dupays natal etcelles del’Amérique, desorte qu’enchantés dedivertissements agricoles,ilsjuxtaposaient le blé etlacanne àsucre, lelin etlecafé… Les jeunes citésétaient complètement nordiques ;lanouvelle immigration yrejoignait l’ancienne : allemande, polonaise, russe,àun moindre degréitalienne, qui,cent ansàpeine auparavant, s’étaitgroupée danslesud del’État autour deCuritiba.

Desmaisons enplanches ouen troncs d’arbres équarrisévoquaient l’Europecentraleetorientale.

De longues charrettes àquatre rouesrayonnées, atteléesdechevaux, remplaçaient leschars àbœufs ibériques.

Etlàaussi, les linéaments d’unavenir quiprenait formeàun rythme accéléré passionnaient davantagequecessurvivances imprévues.

Unespace informe acquérait, jouraprès jour,unestructure urbaine ;ilse différenciait àla façon del’embryon. »

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