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Publié le 06/01/2014
Extrait du document
«
Kircher,
onles aappelés «canopes ».Ces vases étaient placéssouslaprotection desquatre filsd'Horus,
Amset, Hâpy,Douamoutef etQebehsennouef, quiveillaient respectivement, enthéorie, surlefoie, les
poumons, l'estomacetles intestins.
Ilsétaient déposés danslecaveau.
Parlasuite, onsecontenta deremettre
les viscères sousforme de«paquets-canopes »à leur place danslecorps après lesavoir traités.
Onnelaissait
en place quelecœur etles reins, queleurposition rendait,detoute façon, difficilement accessibles.
Une foislecorps vidé,intervenait letaricheute quile«salait »en leplaçant danslenatron, oùilrestait environ
trente-cinq jours.Onluttait contre lenoircissement deschairs queprovoquait cetraitement enteignant au
henné certaines partiesducorps ouen les enduisant d'ocre,rougepourleshommes, jaunepourlesfemmes,
comme onlefaisait normalement pourlesstatues oules reliefs.
Onbourrait ensuite, àl'aide depièces detissus
fournies enprincipe parlafamille, l'abdomen etlapoitrine detampons imbibésdegommes, d'aromates et
d'onguents divers,defaçon àreconstituer l'aspectducorps toutenassurant laconservation.
L'ouverture
pratiquée parleparaschiste dansl'abdomen étaitrecouverte d'uneplaque placéeégalement sousl'invocation
des quatre filsd'Horus.
Le corps ainsirecomposé étaitnettoyé etpurifié.
Puiscommençait l'emmaillotage, quisefaisait luiaussi par
étapes.
Onentourait d'abord,àl'aide debandes delin, chaque membre, ycompris lesdoigts etlephallus, puis
l'ensemble ducorps quel'onavait entre-temps recouvertd'unegrande piècedetissu faisant officedelinceul.
Cet enroulement sefaisait selonunrituel trèsprécis quiétait suivi delamême manière, qu'ils'agît d'unroiou
d'un simple particulier.
Laseule différence résidaitdansleprix des amulettes quiétaient glissées au-dessus de
certains membres etdes tissus employés.
Àpartir duNouvel Empire, destextes funéraires sontinclus dans
l'emmaillotage, aumême titreque lesamulettes etles bijoux :on glisse ainsisouvent unLivre desMorts entre
les jambes delamomie.
Unmasque recouvre, enfin,l'emplacement duvisage; encartonnage leplus souvent, il
peut êtrebeaucoup plusprécieux pourdegrands personnages etcombiner l'ordelachair desdieux avecle
lapis-lazuli deleur chevelure.
Cemasque atendance àse développer àpartir duNouvel Empire, jusqu'à
devenir une«planche »recouvrant l'ensemble ducorps etreproduisant l'aspectd'uncouvercle desarcophage,
le stade ultime étantconstitué parles«portraits »du Fayoum peintsàl'encaustique.
La momie étaitensuite placéedansunsarcophage qui,luiaussi, évolue aufildu temps.
Àl'origine, c'estson
rôle desubstitut delamaison dudéfunt quidomine, commel'indiquent saforme carrée etun décor en«façade
de palais ».
Fig.
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Sarcophage «en façade depalais »provenant d'AbouRoach(Musée duLouvre).
À partir delaVIe
dynastie, lesarcophage, toutenconservant sonrôle defausse-porte, commenceàinclure du
texte :formule del'offrande, etfrises d'objets luiservant desubstituts, maisaussi déjàdeschapitres desTextes
des Sarcophages (Valloggia:1986, 74-78), dontlesexemples connusdatentsurtout duMoyen Empire.
Le
matériau etlaforme évoluent également, etilconvient dedistinguer lacuve, souvent enpierre, voiretaillée à
même leroc, dusarcophage proprementdit,qui tend, dèsleMoyen Empire, àépouser laforme ducorps.
Le mobilier funéraire restecomposé desmêmes éléments debase :chevets, vaisselle etobjets personnels,
restes durepas funéraire.
Lecaveau estdésormais ferméparune herse depierre, comme lasépulture royale,
et lepuits, quipeut comporter unescalier ouuncouloir débouchant danslacour enavant delasuperstructure,
est bloqué aumoment desfunérailles.
Cequi évolue leplus, c'estlachapelle, quisetrouve toujours dansla
superstructure.
Jusqu'àl'époque deSnéfrou, elleestcruciforme etse situe dans laparoi orientale dumastaba :
elle estledéveloppement logiquedelaniche originelle, dontnous avons vuqu'elle jouaitlerôle defausse-
porte.
Leplan change ensuite, etl'on aétabli unetypologie assezcomplexe fondéesurl'organisation générale,.
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