rythme (musique) - musicologie.
Publié le 18/05/2013
Extrait du document
«
la mesure.
Les instrumentistes peuvent alors émettre un certain nombre de notes à l’intérieur d’un intervalle de temps donné (par exemple, dix secondes), quand ils le souhaitent, sans coordination exacte de la mesure de la durée.
L’une des
évolutions les plus importantes dans la complexité du rythme, au cours des deux cents dernières années, et particulièrement au cours du XXe siècle, a été le développement de valeurs rythmiques « non métriques » ou « irrationnelles ».
Dans sa
forme la plus élémentaire, cette évolution est illustrée par le triplet, dans lequel trois notes sont régulièrement espacées à l’intérieur de l’intervalle de temps qui serait habituellement utilisé pour deux notes.
Ce système résout le problème de la division de la note par un nombre qui n’est pas exactement la moitié de la durée de la note immédiatement supérieure.
Au cours du XXe siècle, cette méthode a été utilisée pour produire des rythmes extrêmement
complexes qui permettent non seulement de sous-diviser un battement par un nombre « irrationnel », mais également de s’opposer à la mesure prédominante pour établir une mesure contradictoire, et même de procéder à de nouvelles subdivisions
irrationnelles à l’intérieur de la seconde mesure.
Voir ci-dessous une illustration simplifiée des différentes possibilités.
6 SYSTÈMES EXTÉRIEURS À LA MUSIQUE OCCIDENTALE
D’une certaine façon, la musique occidentale contemporaine semble se rapprocher de la musique non occidentale, dont une grande partie est non métrique et dans laquelle l’improvisation est souvent importante.
Certaines cultures limitent la musique
à une seule ligne mélodique et à un petit nombre de durées (dans la plupart des cas, il n’en existe que deux, l’une étant le double de l’autre).
Toutefois, les durées des notes peuvent être combinées de différentes façons, pour créer des motifs plus
longs, à la fois irréguliers et flexibles, qui rappellent ceux du chant grégorien des débuts de la musique occidentale.
En Inde et au Japon, à travers des méthodes différentes, le rythme est hautement systématisé tout en préservant un certain degré de flexibilité qui transcende celui de la plupart des musiques occidentales.
Dans la musique indienne, par exemple, les
durées sont organisées à l’intérieur d’un cycle temporel récurrent appelé tala. Bien que le tala possède des points communs avec la mesure occidentale, ses motifs sont généralement beaucoup plus longs.
En outre, ses subdivisions se composent
d’unités de longueur inégale qui s’associent pour former une continuité musicale.
D’autres cultures ont mis au point une musique pluripartite hautement complexe.
La musique africaine, par exemple, laisse une part importante à l’improvisation, les différentes parties étant unifiées par un battement unitaire constant, qui peut être
un battement de tambour ou un battement des mains.
Les autres parties sont structurées avec une grande marge de liberté par rapport à cette unité, pour produire leurs propres motifs métriques qui coïncident occasionnellement seulement les uns
avec les autres et avec la cadence fondamentale.
Bien que ce système rende impossible tout effet harmonique élaboré, caractéristique de la musique pluripartite, il se traduit par une structure rythmique considérablement plus complexe et plus variée.
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