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quelques idées assez vagues mais toujours très ancrées.

Publié le 06/01/2014

Extrait du document

quelques idées assez vagues mais toujours très ancrées. On peut les résumer ainsi : Napoléon est un homme au destin exceptionnel, qui a eu le mérite de stabiliser notre pays que la tourmente révolutionnaire avait laissé à la dérive, et si ses conquêtes ont fait beaucoup de morts, elles ont su aussi porter haut la gloire de la France. On peut donc essayer de revenir là-dessus point par point. Le destin incroyable de l'homme est une évidence. À peine français à sa venue au monde (la Corse n'est rattachée au royaume qu'un an avant sa naissance), sans appui et sans fortune, il est général à vingt-quatre ans, maître du pays à trente, empereur à trente-cinq, et quasi-maître du monde à quarante. Son ambition était hors du commun, il en avait les moyens intellectuels et physiques (tout le monde connaît sa prodigieuse capacité de concentration et de travail). Il n'a aucun a priori politique. On lui en fait souvent crédit. Il n'a aucun problème à nommer ministre un Talleyrand qui descend de la plus vieille aristocratie à côté d'un Fouché, qui fut un partisan de la Terreur des plus exaltés. Il se rallie les catholiques avec le Concordat, en 1801. Moins de dix ans plus tard, quand le pape lui pose problème en refusant d'appliquer le blocus antianglais dans les ports de ses États pontificaux, il occupe les ports et le fait arrêter. Cette attitude apparemment affranchie de tous préjugés va aussi de pair avec une absence totale de morale et un cynisme poussé à un point rare. « Tragediante, comediante ! », dira le pauvre Pie VII de son impérial geôlier, qui, face à tous, est capable d'alterner flatteries et menaces, cris effrayants et chuchotements complices, compliments outranciers et mensonges éhontés dans le seul but d'obtenir ce qu'il veut. Quel homme d'État, remarquera-t-on, n'est pas capable d'un peu de tromperie pour faire triompher sa cause ? Certes, mais quelle est la cause que défend Napoléon ? On se le demande, c'est bien la question. Jeune, il était robespierriste et ardent républicain. Arrivé au pouvoir, il ne rêve que d'offrir des couronnes à son clan. Au général Dumas (père d'Alexandre), ancien membre de la Convention, l'Empereur dit : « Vous étiez donc de ces imbéciles qui croient à la liberté ! » Lui ne croit en rien, sinon en lui-même. C'est sa limite. N'empêche, noteront les contradicteurs, d'une certaine manière il a quand même préservé les acquis de la Révolution. Nous l'avons nous-même écrit plus haut. On peut y revenir : l'assertion est vraie et fausse à la fois. En poursuivant le travail de réorganisation et de modernisation de la France sur le plan de son administration, le Consulat et l'Empire poursuivent l'oeuvre commencée par la Révolution. En même temps, ce régime en méprise très ouvertement les aspirations les plus nobles : ainsi, par exemple, l'idéal démocratique. Napoléon est parfaitement capable de dépasser les préjugés de classe quand il s'agit de couvrir d'honneurs ses fidèles : Ney, le « brave des braves », maréchal et « prince de la Moskowa », est fils de tonnelier. Murat, qu'il fera roi de Naples et à qui il donne en mariage sa soeur Caroline, est fils d'aubergiste. En règle générale, il n'a que mépris pour « la canaille ». L'idée, née en 1789, d'un pouvoir émanant du peuple citoyen lui paraît une chimère idiote. Il prend soin, bien au contraire, d'appuyer l'ordre social sur les vrais gagnants de son régime : les notables. Ce sont eux qui peuvent voter, eux qui peuvent détenir les fonctions administratives d'importance, eux qui sont les courroies de transmission du seul pouvoir qui l'intéresse, le sien. Une certaine mythologie romantique a voulu faire croire que la gloire de l'Empire appartenait aux généraux de vingt ans. En réalité, sa solidité administrative devait tout à de tristes bourgeois pansus. Si on ne considère que sa politique intérieure, la France napoléonienne préfigure bien plus la société étriquée de Balzac qu'elle ne poursuit l'élan généreux impulsé par la République. Bonaparte peut se montrer sur certains sujets d'une grande étroitesse d'esprit : c'est lui qui insiste pour qu'on inscrive dans le Code civil que la femme « doit obéissance » à son mari, quand la Révolution était favorable à une égalité civile entre l'homme et la femme. Il refuse l'éducation publique pour les filles dont le destin, à ses yeux, est fort simple : « Le mariage est toute leur destination. » Enfin il restaure la paix civile, c'est vrai, mais à quel coût ? Le régime qu'il instaure a un nom qui nous est bien connu, la dictature. Dès son arrivée au pouvoir, les élections sont truquées. Le vote se pratique à livre ouvert. À chaque consultation, on doit écrire publiquement son choix en face de son nom. Et si ça ne suffit pas, les préfets bien intentionnés se chargent de rectifier les décomptes. L'Empereur, avec ses plébiscites, prétend s'appuyer sur l'assentiment du peuple. On voit le cas qu'il en fait. Partout, dans l'Empire comme évidemment dans les pays occupés, la censure est absolue, les journaux sont muselés. Le courrier est ouvert systématiquement, les lettres privées recopiées. Tout ce qui se met en travers du chemin du pouvoir personnel doit être balayé. « Je n'ai pas encore compris les avantages d'une opposition », avoue candidement notre grand homme. Dès les premières années suivant le coup d'État, Bonaparte va généreusement piocher ses conseillers dans tous les partis, mais il est d'une férocité sans nom avec ceux qui lui résistent. Prenant comme prétexte une tentative d'assassinat contre lui, dont tout indique qu'elle est l'oeuvre des royalistes, il fait déporter, en 1801, 130 Jacobins. Les détenus politiques seront toujours nombreux. Le culte du chef est sans limites. Passons sur les initiatives personnelles des flagorneurs, il y en a sous tous les régimes. Souvenons-nous des moyens officiels mis au service de la propagande : le « catéchisme impérial » ordonne aux curés d'enseigner aux ouailles, entre autres grands principes théologiques et sacrés, « le devoir d'obéissance » envers l'Empereur et sa politique. Les bulletins de la Grande Armée qui chantent les triomphes de l'Aigle indomptable sont lus dans les écoles, sur les scènes et dans les prêches, avec cette obsession du bourrage de crâne qu'on ne retrouvera à ce niveau que dans les régimes les plus sinistres du xxe siècle. L'ogre et les grognards Tout de même !, s'exclamera-t-on. Et la gloire, les victoires, toute cette épopée qui fit tant rêver les générations qui suivirent ? Et la grandeur de la France, rendue à son sommet ? Vraiment ? Le premier revers de cette belle médaille qui vient à l'esprit est évidemment son coût humain. Un million de morts français selon la plupart des estimations, trois millions de victimes au total, cela fait cher payé le défilé sous l'Arc de Triomphe. On dira que la critique n'est pas neuve. C'est exact. Elle apparaît dès la restauration sur le trône des Bourbons, pour saper le souvenir de celui que la propagande royaliste nomme le « boucher ». Dès la fin de son règne, dans les campagnes, en murmurant, on l'appelait l'« ogre », parce que ses besoins en hommes étaient tels qu'il faisait enlever les enfants de plus en plus jeunes. Nombreux sont ceux qui refusèrent d'ailleurs de s'enrôler. Vers la fin du régime, on comptait plus de 100 000 réfractaires cachés dans les forêts et les montagnes pour échapper à ce qui ressemblait à un voyage vers l'abattoir. On reste à s'interroger sur les motivations des centaines de milliers d'autres qui y sont allés. La légende napoléonienne a essayé de forger le souvenir des « grognards », ces râleurs invétérés mais toujours tellement valeureux, prêts à mourir pour leur empereur. Sans doute y en avait-il. Et combien d'autres, pauvres gosses emmenés de force, à qui on a fait parcourir l'Europe à la marche, les pieds saignant dans de mauvaises chaussures, écrasés par un barda, pour finir fauchés par une fusillade dans ces batailles terribles qui laissaient, au soir, 20 000 ou 25 000 cadavres sur un champ d'herbe, sans autre dernier hommage que la visite des détrousseurs. Morts pour quoi, morts pour qui ? Et après ? diront les cocardiers, finissons-en avec cette vieille chanson de pacifistes d'arrière-garde chantée cent fois ! L'Empereur a quand même fait beaucoup pour la France. Ce point-ci est important, tant il passe pour une évidence. C'est en effet une évidence, mais elle joue à l'inverse : si l'on s'en tient à un seul point de vue patriotique, le bilan de l'Empire est clair, c'est un désastre. Napoléon a beaucoup gagné, c'est vrai, mais il n'a su consolider aucune conquête et a tant perdu au final qu'il laisse la France beaucoup plus petite qu'il ne l'a trouvée. Le Directoire, en partie grâce à lui d'ailleurs, avait agrandi considérablement le territoire et constitué autour de la République une ceinture de « républiques soeurs » qui la protégeaient. Quinze ans plus tard, les conquêtes sont parties en fumée. Nice et la Savoie sont perdues, elles ne redeviendront françaises qu'en 1860. Le Rhin, pour les révolutionnaires, faisait partie des « frontières naturelles » de la France, exactement comme le sont toujours pour nous les Pyrénées ou l'Atlantique. La France ne reprendra jamais pied sur sa rive gauche. Enfin, tout à ses chimères de domination de l'Europe, dans le vague espoir de s'attirer le soutien des Américains contre l'ennemi anglais, Bonaparte a commis ce qui peut sembler une erreur incroyable : il a vendu aux États-Unis, et pour une bouchée de pain, l'immense Louisiane - environ le quart du territoire américain actuel. Nous parlions du rayonnement de notre pays. Imagine-t-on sa puissance si cette gigantesque province était restée pendant quelques décennies encore notre cousine ? « Guerres de la liberté » contre tyran français N'oublions pas, enfin, un point de vue trop facilement omis par les Français : celui des Européens. Vu sous cet angle, une fois encore, le procès est sans appel. Le bilan des guerres napoléoniennes est dramatique. Cela se ressent dès la chute de l'Aigle. Après leur entrée dans Paris en 1814, les vainqueurs se sont retrouvés au congrès de Vienne pour refaire l'Europe à leur manière, ou plutôt à la manière de l'homme fort du moment, le ministre autrichien Metternich. Le « système » qu'il met en place prétend chercher un savant équilibre entre les puissances, pour éviter qu'aucune ne soit tentée de commander à toutes les autres. Politiquement, ses idées sont moins subtiles : il pousse, partout où c'est possible, au rétablissement des monarchies les plus réactionnaires et réussira pendant plus de trente ans à faire régner un ordre de fer sur l'Autriche et la moitié de l'Allemagne. Du temps de Napoléon, l'occupation de l'Europe n'avait déjà eu qu'une vertu : susciter l'explosion du nationalisme antifrançais le plus agressif. « Les peuples n'aiment pas les missionnaires armés », avait prévenu Robespierre quand les Girondins, en 1792, avaient déclenché ce qu'ils pensaient être une « guerre de propagande » au service d'idéaux qu'ils croyaient universels. Partout, le drapeau tricolore provoque des rejets puissants. Partout, les mythologies nationales, si importantes en ce xixe siècle qui les forge, vont se construire sur le souvenir exalté des nobles batailles contre le tyran français. En Allemagne, pays qui n'existe pas encore, tous les coeurs vibreront pendant des années à l'évocation des Freiheitskriegen, les guerres de la liberté. L'Angleterre n'oubliera jamais qu'elle fut la seule à rester invaincue et à maintenir cette même flamme de la liberté quand le continent tout entier était asservi, et tous les écoliers britanniques pendant des générations apprendront par coeur les exploits de deux grands héros, Nelson et Wellington. L'Espagne tient pour sa grande oeuvre patriotique le Dos de mayo et le Tres de mayo de Goya, ces deux toiles saisissantes racontant les premières révoltes des Madrilènes contre les soldats de Murat. À la fin du siècle encore, Tchaïkovski écrit son « Ouverture 1812 » pour chanter la gloire de la patrie qui a su résister aux barbares venus de l'ouest. Surtout, et c'est beaucoup plus grave, dans beaucoup d'endroits la haine des Français conduira à la haine des principes qu'ils prétendaient défendre. Voilà bien le reproche le plus lourd que l'on peut faire à l'Empereur : en croyant habile de déguiser ses conquêtes sous le noble masque des idéaux révolutionnaires, il a contribué à les dévaloriser aux yeux de ceux qu'il soumettait. Dans tout le monde allemand, nous explique Joseph Rovan dans son Histoire de l'Allemagne, « la démocratie ou le parlementarisme sont repoussés comme appartenant au monde de l'ennemi ». Par réaction, le nationalisme, que les premiers grands philosophes comme Fichte développent à l'université de Berlin à cette époque, est construit sur d'autres mystiques : l'exaltation du passé germanique, du peuple éternel, le Volk. Bien plus tard, on fera reproche à l'Allemagne de la mauvaise tournure que peut prendre un tel idéal national. Il est juste de ne pas oublier ce qu'il doit à un empereur français. 1 L'oeuvre de Jean Tulard est monumentale. Ceux qui en cherchent un excellent résumé liront avec profit son Pluriel, 2002. Napoléon, chez Hachette 2 Les Batailles de Napoléon, de Laurent Joffrin (Le Seuil, 2000), très didactique et très bien écrit, est parfait pour comprendre le génie stratégique de l'Empereur.

« chef estsans limites.

Passons surlesinitiatives personnelles desflagorneurs, ilyen asous touslesrégimes. Souvenons-nous desmoyens officielsmisauservice delapropagande : le« catéchisme impérial »ordonneaux curés d’enseigner auxouailles, entreautres grands principes théologiques etsacrés, « ledevoir d’obéissance » envers l’Empereur etsa politique.

Lesbulletins delaGrande Arméequichantent lestriomphes del’Aigle indomptable sontlusdans lesécoles, surlesscènes etdans lesprêches, aveccette obsession dubourrage decrâne qu’on neretrouvera àce niveau quedans lesrégimes lesplus sinistres duxxe  siècle.

L’ogre etles grognards Tout demême !, s’exclamera-t-on.

Etlagloire, lesvictoires, toutecetteépopée quifittant rêver lesgénérations qui suivirent ? Etlagrandeur delaFrance, rendueàson sommet ? Vraiment ? Le premier reversdecette bellemédaille quivient àl’esprit estévidemment soncoût humain.

Unmillion demorts français selonlaplupart desestimations, troismillions devictimes autotal, celafaitcher payé ledéfilé sousl’Arc de Triomphe.

Ondira quelacritique n’estpasneuve.

C’estexact.

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Dèslafin deson règne, danslescampagnes, enmurmurant, onl’appelait l’« ogre », parcequesesbesoins enhommes étaienttels qu’il faisait enlever lesenfants deplus enplus jeunes.

Nombreux sontceux quirefusèrent d’ailleursdes’enrôler. Vers lafin durégime, oncomptait plusde100 000 réfractaires cachésdanslesforêts etles montagnes pour échapper àce qui ressemblait àun voyage versl’abattoir.

Onreste às’interroger surlesmotivations descentaines de milliers d’autres quiysont allés.

Lalégende napoléonienne aessayé deforger lesouvenir des« grognards », ces râleurs invétérés maistoujours tellement valeureux, prêtsàmourir pourleurempereur.

Sansdoute yen avait-il.

Et combien d’autres, pauvresgossesemmenés deforce, àqui onafait parcourir l’Europeàla marche, lespieds saignant dansdemauvaises chaussures, écrasésparunbarda, pourfinirfauchés parune fusillade dansces batailles terribles quilaissaient, ausoir, 20 000 ou25 000 cadavres surunchamp d’herbe, sansautre dernier hommage quelavisite desdétrousseurs.

Mortspourquoi, morts pourqui ? Et après ? dirontlescocardiers, finissons-en aveccette vieille chanson depacifistes d’arrière-garde chantéecent fois ! L’Empereur aquand même faitbeaucoup pourlaFrance.

Cepoint-ci estimportant, tantilpasse pourune évidence.

C’esteneffet uneévidence, maisellejoue àl’inverse : sil’on s’en tient àun seul point devue patriotique, lebilan del’Empire estclair, c’estundésastre.

Napoléon abeaucoup gagné,c’estvrai,mais iln’a su consolider aucuneconquête etatant perdu aufinal qu’illaisse laFrance beaucoup pluspetite qu’ilnel’atrouvée. Le Directoire, enpartie grâceàlui d’ailleurs, avaitagrandi considérablement leterritoire etconstitué autourdela République uneceinture de« républiques sœurs »quilaprotégeaient.

Quinzeansplus tard, lesconquêtes sont parties enfumée.

NiceetlaSavoie sontperdues, ellesneredeviendront françaisesqu’en1860.LeRhin, pourles révolutionnaires, faisaitpartiedes« frontières naturelles » delaFrance, exactement commelesont toujours pour nous lesPyrénées oul’Atlantique.

LaFrance nereprendra jamaispiedsursarive gauche.

Enfin,toutàses chimères de domination del’Europe, danslevague espoir des’attirer lesoutien desAméricains contrel’ennemi anglais, Bonaparte acommis cequi peut sembler uneerreur incroyable : ila vendu auxÉtats-Unis, etpour unebouchée de pain, l’immense Louisiane–environ lequart duterritoire américain actuel.Nousparlions durayonnement de notre pays.Imagine-t-on sapuissance sicette gigantesque provinceétaitrestée pendant quelques décennies encore notrecousine ? « Guerres delaliberté » contretyranfrançais N’oublions pas,enfin, unpoint devue trop facilement omisparlesFrançais : celuidesEuropéens.

Vusous cet angle, unefoisencore, leprocès estsans appel.

Lebilan desguerres napoléoniennes estdramatique.

Celase ressent dèslachute del’Aigle.

Aprèsleurentrée dansParis en1814, lesvainqueurs sesont retrouvés aucongrès de Vienne pourrefaire l’Europe àleur manière, ouplutôt àla manière del’homme fortdumoment, leministre autrichien Metternich.

Le« système » qu’ilmetenplace prétend chercher unsavant équilibre entrelespuissances, pour éviter qu’aucune nesoit tentée decommander àtoutes lesautres.

Politiquement, sesidées sontmoins subtiles : ilpousse, partoutoùc’est possible, aurétablissement desmonarchies lesplus réactionnaires etréussira pendant plusdetrente ansàfaire régner unordre defer sur l’Autriche etlamoitié del’Allemagne. Du temps deNapoléon, l’occupation del’Europe n’avaitdéjàeuqu’une vertu :susciter l’explosion dunationalisme antifrançais leplus agressif.

« Lespeuples n’aiment paslesmissionnaires armés »,avaitprévenu Robespierre quand lesGirondins, en1792, avaient déclenché cequ’ils pensaient êtreune« guerre depropagande » auservice d’idéaux qu’ilscroyaient universels.

Partout,ledrapeau tricolore provoque desrejets puissants.

Partout,les mythologies nationales,siimportantes ence xixe  siècle quilesforge, vontseconstruire surlesouvenir exaltédes nobles batailles contreletyran français.

EnAllemagne, paysquin’existe pasencore, touslescœurs vibreront pendant desannées àl’évocation des Freiheitskriegen , les guerres delaliberté.

L’Angleterre n’oublierajamais. »

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