physiquement, mais il m'avait fait l'effet d'être un gars bien.
Publié le 06/01/2014
Extrait du document
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7
—
Tirez-vous !criai-je àMichelle enm’écartant desportes.
Michelle n’avaitpasattendu pourattraper Alex,leplaquer contreelleetse mettre àcourir danslecouloir.
Je luiemboîtai lepas, jetaiunregard enarrière, visl’un des types passer latête hors delacabine, le
museau d’unsilencieux apparaissant enmême temps, etnous tirâmes ensemble.
Ilrecula, uneballe sifflaà
gauche dema tête ets’enfonça danslemur ducouloir.
Le couloir faisaituncoude derrière lequelMichelle etAlex disparaissaient déjà.Jejurai intérieurement,
furieux denepas avoir eud’autre choixquedelapousser surlecôté, nous condamnant ainsiàprendre cette
partie ducouloir etànous éloigner delachambre, quisetrouvait maintenant horsdeportée, del’autre côtéde
l’ascenseur.
Jen’avais aucune idéedecequ’il yavait après lecoude.
J’y parvins aumoment oùletireur montrait denouveau satête, cette foisauniveau delamoquette, le
flingue devant etau centre.
Desballes fusèrent autourdemoi etjeripostai sansvraiment visertoutentournant
le coin.
Jerepris marespiration et,risquant unœil, visunautre garsseruer hors delacabine etprendre
position surungenou contrelemur ducouloir tandisquesescomparses m’expédiaient unenouvelle voléede
balles.
L’uned’elles arracha deséclats deplâtre etde bois aumur àquelques centimètres demon visage.
Au
moment oùjeme rejetais enarrière, jesentis quelque chosem’entailler lajoue mais, ignorant labrûlure etla
piqûre, jeme détournai.
Michelle setrouvait àcinq mètres demoi aubout ducouloir, devantuneporte ouverte, etme faisait signe,
m’appelant d’unevoixsifflante :
— Par ici!
Le dos contre lemur, jepris une autre inspiration, passailebras aucoin ducouloir ettirai àdeux reprises
en direction del’ascenseur avantderejoindre Michelle.
Elle franchit laporte etcommença àdescendre l’escalier,serranttoujours Alexcontre elle.Jesuivis à
reculons, toutenveillant àlaisser unécart entre nouspourréduire lerisque qu’une ballequime serait destinée
les atteigne.
Jetantdetemps àautre unregard derrière moipour nepas rater unemarche, jecontinuais à
couvrir lacage d’escalier au-dessus denous.
Je ne dus pasattendre longtemps pourentendre lestrois types débouler derrièrenous.Jeles apercevais
par instants etgardais monarme braquée verseux, résistant àla tentation detirer pour nepas gaspiller mes
munitions.
Pournepas m’offrir decibles faciles, cesgros salopards longeaient lesmurs, nesepenchant par-
dessus larampe quependant unefraction deseconde, letemps delâcher quelques balles.Apparemment, eux
n’avaient pasdesoucis d’intendance… Nousdévalâmes ainsilessixétages aussiviteque possible puis
Michelle etmoi fîmes irruption danslehall del’hôtel, aurez-de-chaussée.
Agitant monarme, jebraillai «Tout lemonde àterre !» tandis quenous traversions levaste espace en
courant verslasortie.
Ilyavait peudegens danslehall etles quelques personnes quis’ytrouvaient tournèrent
vers nous desregards médusés ;certaines détalèrent enhurlant tandisqued’autres demeuraient clouéessur
place.
Aumoment oùnous passions devantl’ascenseur, lesportes s’ouvrirent, undes trois hommes ensortit,
se retrouva dansnospattes.
Michelle l’esquiva avecl’habileté d’untrois-quarts aileetcontinua àcourir, me
laissant lesoin dem’occuper delui.
Jelepercutai violemment, monavant-bras levéheurtant samâchoire, la
force ducoup leprojetant àterre.
Illâcha sonarme etjeparvins àla pousser auloin dupied, sansralentir ni
quitter lesillage deMichelle.
Nous nousretrouvâmes dehorssurleparvis del’hôtel.
Iljouxtait unparking detaille moyenne oùles clients
se garaient eux-mêmes, fautedeservice devoiturier.
Haletant, lecœur cognant furieusement contremacage
thoracique, j’inspectaileparking etrepérai aussitôt ceque jepensais bienytrouver :une camionnette, blanche,
garée faceàl’entrée del’hôtel, avecàl’intérieur unesilhouette, celled’unquatrième typequiouvrit saportière
et descendit entrombe dèsqu’il nous vit.
— Par ici!fis-je enentraînant Michelledansl’autre direction.
Une voiture s’engagea alorsdans leparking etroula versunemplacement libre.
— Là, dis-je àMichelle, lebras tendu verslaberline bleue.Cettevoiture.
Fonce!
Elle s’élança tandisquejecouvrais nosarrières etnous passions devantunerangée devéhicules garés
quand unenouvelle pluiedeballes crépita, perçant descarrosseries, faisantéclater unpare-brise justederrière
nous.
Jeme retournai etripostai auxdeux tueurs quiseruaient versnous.
Nous arrivâmes àla Ford aumoment oùson chauffeur, unchauve bedonnant serrédansuncostume, en
descendait, effaré.
— Donne-moi tesclés !lui intimai-je enluienfonçant lecanon demon pistolet danslajoue pour nepas le
laisser pluslongtemps dansl’indécision.
Le pauvre garsmetendit letrousseau dubout desdoigts, jem’en emparai etl’écartai delavoiture enlui
enjoignant :
— Allonge-toi !
Il se coucha aussisecparterre etjecriai àMichelle, toutendéverrouillant lesportières :
— Monte !.
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