peut-être était-ce simplement un problème statistique.
Publié le 06/01/2014
Extrait du document
«
comme
j'allaisledécouvrir plustard, étaitentrain decrier, Si
vous latuez, alors vousdevrez
me tuer aussi ! Et
c'est cequ'ils ontfait.
Le jeune couple avaitoffert auxtrois hommes unendroit oùdormir.
Illeur avait donné des
sortes dematelas roulésàdéployer prèsdufeu :la place d'honneur.
Ilfaisait horriblement
chaud pendant lajournée, maisatrocement froidlanuit.
Lelendemain, lesnomades ouzbeks
leur avaient indiqué lechemin qu'ilsdevaient prendre:de l'autre côtédelarivière Chu.Ils
étaient repartis.
Ilsavaient finipar arriver dansunendroit remplideréfugiés.
Lestrois garçons
de Bolechow avaienttrouvédutravail chezunvétérinaire quivivait dansunemaison
magnifique, avecjardin etsauna.
Unjardin ! Ilstravaillaient danslejardin.
Trèsvite, ilest
devenu apparent quelarumeur qu'ilsavaient entendue àpropos d'uncapitaine quiles
conduirait jusqu'àl'armée d'Anders n'étaitpasfondée.
Bienquelavie aitété assez bonne etla
nourriture abondante, uneépidémie detyphus avaitéclaté danslecamp.
Unequarantaine
avait étémise enplace.
Ala fin delaquarantaine, lestrois garçons deBolechow avaientdécidé
de repartir.
Ilsavaient prisladirection d'unautre endroit dontilsavaient entendu parler,
appelé Antonufka, oùsetrouvait unautre camp deréfugiés polonais.
Dèsleur arrivée, ils
avaient puconstater quelecamp étaitdirigé demanière militaire.
Destentes militaires étaient
alignées.
Lesgens quiavaient trouvérefugeicipayaient leurpension entravaillant dansdes
carrières.
Ladiscipline étaitstricte :chaque matin,onsonnait leréveil.
Bumoavaitvitecompris
qu'il yaurait peudechance detrouver làquelqu'un quil'aiderait àentrer encontact avec
l'armée d'Anders.
Lesgens quidirigeaient lecamp disaient quequiconque nevoulait pas
travailler pouvaitretourner àFrounze.
Onavait ledroit de partir.
Bumoétaitdonc retourné à
Frounze etavait commencé àtravailler dansuneusine quifabriquait del'équipement agricole.
Le patron del'usine étaitunavocat deCracovie dunom deRavner.
Ilétait marié àune femme
ouzbek superbe etavait eudeux enfants avecelle.
Pendant qu'Adam Kulbergracontait cettehistoire, aucours d'une nuitneigeuse dudébut de
l'année 2004auDanemark, j'aisongé àune autre histoire demariage improbable quej'avais
entendue autrefois,celled'unJuifdunom deShmiel Jäger,originaire deDolina, quiavait
épousé unefemme ouzbek eteu des enfants avecelle,quivivait encore, pourautant qu'on
pouvait lesavoir, enOuzbékistan avecsesenfants etses petits-enfants – lesquelsportenttous
un gène quiesttrès probablement liéàcertains gènesquemes frères, masœur etmoi
possédons.
C'est là,àFrounze, queBumo étaittombé malade pourlapremière fois.Unenuit, comme il
avait l'impression d'avoiruneappendicite, ils'était renduàl'hôpital oùilavait étéopéré
d'urgence.
Commelesmédicaments étaientrationnés, Bumon'avait reçuqu'une anesthésie
locale, cequi fait qu'il avait puvoir leschirurgiens l'inciseretretirer l'appendice enflé.Alors.
»
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