On pourrait parler aussi de Carlo Magno, ce personnage qui appartient également à l'histoire italienne : le roi des Francs n'a-t-il pas été le roi des Lombards qui vivaient à peu près là où se trouve aujourd'hui la Lombardie ?
Publié le 06/01/2014
Extrait du document
«
6
Le partage
de l’Empire
carolingien
ou les surprises deVerdun
Les traités, lesdates etladivision dutemps enpériodes sontessentiels enhistoire.
Parfois,pourmieux
comprendre lacomplexité desréalités historiques, ongagne aussiàs’en éloigner.
Tentons-en l’expérience.
Nous
venons deparler deCharlemagne.
Danstouslesbons livres, lechapitre quisuit s’impose : iltraite desasuccession.
Pour l’essentiel, ellesejouera en843, lorsque seshéritiers réussiront enfinàse mettre d’accord surlepartage de
son immense empire,enseretrouvant dansunepetite villequiestalors située enson centre : Verdun.
Repères
– 814 :
mortdeCharlemagne àAix-la-Chapelle – 840 :
mortdeson filsetsuccesseur, LouislePieux ; débutdelalutte pour l’Empire entresestrois fils – 842 :
« Serments deStrasbourg », LouisleGermanique etCharles leChauve jurentderester uniscontre Lothaire – 843 :
traitédeVerdun, partagedel’Empire carolingien entrelestrois frères
Le vieux cheffranc estmort trèsvieux, celaprésente unavantage : unseul deses nombreux enfantsluisurvit.
Il
devient empereur àson tour, onl’appelle LouislePieux, ouLouis leDébonnaire.
Lesproblèmes seposent àla
génération suivante.Oublionslescomplexités del’affaire, lesfils qui nesont pasdumême lit,les clans
aristocratiques quisedisputent derrièrelesprétendants, laguerre entreleshéritiers quicommence duvivant
même dupauvre Débonnaire etne l’épargne pas :ilest humilié, maltraité, détrônépuisremis enselle parses
propres enfants.
Gardons l’essentiel.
Àsa mort, en840, trois filssedisputent l’héritage : Lothaire,l’aîné,àqui a
été promis lacouronne impériale, etdeux cadets, Louis,quel’onappellera bientôtLouisleGermanique, et
Charles, surnommé leChauve.
Dans unpremier temps,lesdeux cadets fontalliance contreleplus vieux.
En841, àFontenay-en-Puisaye, unpetit
village situénonloind’Auxerre, dansl’Yonne, leurstroupes uniesinfligent unecuisante défaiteàcelles de
Lothaire.
Unanplus tard, en842, àStrasbourg, CharlesetLouis renouvellent leurpromesse d’entraide mutuelle.
Ce sont les« serments deStrasbourg » quenous possédons toujours,etqui sont encore essentiels pouruneraison
qui dépasse deloin lessombres querelles familiales destemps carolingiens.
Lesdeux princes avaient tenuchacun à
s’exprimer defaçon àêtre compris parlessoldats del’autre.
Lestextes quenous gardons sontdonc écrits entrois
langues : lelatin, quiétait commun àtous, letudesque, unancêtre del’allemand parlédanslarégion duRhin d’où
venaient lestroupes deLouis, etune langue romane, celledel’armée deCharles leChauve, quel’onpeut
considérer commel’ancêtre dufrançais.
Tousleslinguistes lesconnaissent : autitre del’histoire deslangues, ils
sont d’une richesse incomparable.
En 843, après biendestractations entrelesdeux frères etl’aîné, aprèsl’expertise pointilleuse d’uncomité quia
évalué lesressources, lesproductions agricoles,lesrichesses enévêchés, envilles, enmonuments, dechaque
comté, dechaque province, lestrois.
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