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même pris à l'arabe al qa?r « la forteresse » (aussi ksar, ksour), issu du latin castrum « château fort » (-> château).

Publié le 29/04/2014

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même pris à l'arabe al qa?r « la forteresse » (aussi ksar, ksour), issu du latin castrum « château fort » (-> château). ? Le mot désigne un palais fortifié des musulmans d'Espagne. Il a été appliqué au XIXe s. (1872 in T. L. F.) à des lieux de plaisir décorés dans le style mauresque et fort utilisé comme nom propre pour ces lieux. ALCHIMIE n. f . Les formes françaises alkimie (1275), alchimie e t, par altération (grec arkhê, latin ars), arkemie, archimie ont été précédées par le latin médiéval alcheimia (mil. XIIe s.) ; elles sont empruntées à l'arabe ? al k?miy??, mot désignant la pierre philosophale et passé au XIIIe s. à l'espagnol et au catalan (chez le philosophe et savant Ramon Llull, en 1295). Ce mot est d'origine incertaine : on invoque soit le grec tardif khêmia « magie noire » ou le copte chame « n oir » (désignant les Égyptiens, renommés comme alchimistes), tous deux apparentés, soit le grec khumeia « mélange », dérivé de khumos « jus », enfin le grec khuma « ce qui se répand » (hypothèse aujourd'hui écartée). Cependant, certains arabisants se réfèrent au radical arabe kama « tenir secret ». ? Al k?miy?? e st très proche par le sens de ? al-?iks?r (-> élixir). Les anciens alchimistes grecs pensaient à l'hébreu ?eme?, un des noms du Soleil (Cf. René Alleau, in Encyclopaedia Universalis), arabe ?ams. On voit donc deux séries d'hypothèses, l'une fondée sur des pratiques (préchimiques), l'autre sur un savoir ésotérique, toutes deux situant l'apparition de l'alchimie dans le Proche-Orient. ? Le mot désigne depuis le XIIIe s. l'activité qui consiste à rechercher la transmutation des métaux. Il a désigné un alliage de composition alchimique (arquemie, 1447) et au figuré une opération de transformation, d'où faulse alquemie (1547) « tromperie ». Ces valeurs ont disparu, mais le mot a pris au XIXe s. la valeur métaphorique de « processus mystérieux » (Cf. l'alchimie du verbe chez Rimbaud). Les dérivés latins (ci-dessous) témoignent de la vitalité du domaine à partir du moyen français. L'alchimie est aussi un langage, « qui permet de décrire des opérations avec précision tout en les situant par rapport à une conception générale de la réalité » (M. Butor) ; elle est alors en rapport avec l'hermétisme. ? Alors que le mot est encore synonyme de chimie e n français classique, les deux notions s'opposent depuis que la chimie moderne s'élabore (fin XVIIIe s.). ? Le dérivé ALCHIMIST E n., d 'abord sous la forme alkemiste (v. 1370), puis alchymiste (1582), est emprunté au dérivé latin médiéval alchimista (v. 1200) et désigne le praticien de l'alchimie. ? ALCHIMIQUE a dj., d 'abord attesté isolément au figuré (alquimique, « factice » XIVe s.), signifie « de l'alchimie » (1547, alki-). Il est emprunté au latin médiéval alchimicus (XIIIe s.), employé notamment dans aurum alchimicum « or obtenu par l'alchimie », c'est-à-dire « artificiel ». ? v oir CHIMIE. ALCOOL n. m., attesté au XVIe s. sous la forme alcohol (1586, Paré), est emprunté au latin moderne alcohol (XVIe s.), lui-même emprunté à l'arabe ? ?l (article) ku?l « la poudre d'antimoine » (ku?l a aussi donné kohl*, d 'où vient khôl). + ? D'abord présenté comme mot arabe (A. Paré) au sens de « poudre d'antimoine », le mot acquiert la valeur plus générale de « poudre obtenue par trituration et sublimation » (alcohol martis, e tc. en latin). ? Par analogie, vini alcohol (1594) désigne l'« esprit » du vin, fluide obtenu par sublimation et alcohol équivaut alors à « essence » ou « esprit ». Cette acception (1612, alkol), qui, s'agissant du vin, correspond au concept moderne d'alcool éthylique (où alcool a le sens étendu en chimie, ci-dessous), passe dans les langues modernes au XVIIe s. et l'emporte sur la première (alkool, d ans le dictionnaire de Thomas Corneille, 1694). Le mot reste alors rare et didactique mais, au XVIIIe s., l'acception d'« esprit de vin » (désignée par alcool ou alcool de vin, 1762) est seule connue, même si le sens de « poudre » est encore rappelé (1757, Encyclopédie ). ? Le mot devient usuel au début du XIXe s., soutenu par plusieurs dérivés (alcoolique, alcoolisé, alcoolisme, ci-dessous), et s'emploie collectivement pour « boisson alcoolisée », spécialement, hormis le vin (d'où vins et alcools, e n commerce). ? Il évolue à la même époque (1830-1860) dans deux directions : en chimie (voir ci-dessous) et en technique, il désigne ce que l'on appellera le méthanol, utilisé comme combustible, d'où alcool à brûler (pour le distinguer de l'alcool éthylique ) et lampe, réchaud... à alcool, puis l'« esprit de bois » (1835). ? Alcool de bois, se dit en français du Canada pour « alcool méthylique » et alcool à friction, d 'après l'anglais rubbing alcohol, là où on parle en France d'alcool à 90 (degrés). ? Alcool de jarre, e n français du Viêtnam, s'applique à un alcool de riz fermenté en jarres. Le concept chimique d'alcool procède de ces acceptions techniques ; c'est une nouvelle extension englobant des composés de carbone, d'hydrogène et d'oxygène de même nature que l'esprit de vin et que l'« alcool » combustible (lesquels seront identifiés aux alcools éthylique et méthylique). Ce nouveau concept est proposé par Dumas et Péligot (1834-1835) et de nouveaux alcools sont identifiés dans les années qui suivent (alcool cétylique, 1836 ; amylique, 1844, Cahours ; etc.). Ce sens apparaît ensuite dans les dictionnaires généraux (1863, Littré), après les syntagmes alcool éthylique (1850) et méthylique (1839). ? Le sens chimique de alcool a servi à former plusieurs dérivés. ? 1 (1620) signifie « transformer un alcool, en esprit de vin ». ? ALCOOLISAT ION n. f . (1838) en est dérivé. 1 ALCOOLISER v . t r. (1789, Lavoisier, g az alcoolique ) sert à qualifier ce qui est relatif à l'esprit de vin, puis aux alcools en général, au sens chimique moderne (mil. XIXe s.). ? 1 ALCOOLIQUE a dj. ALCOOLAT n. m. (1819, aussi alcoholat, 1823) est relatif aux alcools méthylique, éthylique, puis aux autres alcools. ? ALCOOLOMÈT RE n. m. (1809), « instrument déterminant la teneur d'un liquide en alcool éthylique », a cédé la place à ALCOOMÈT RE n. m. (mil. XIXe s.). ? ALCOOLYSE n. f . (déb. XXe s.), de -lyse, d ésigne la séparation des éléments d'un composé (glycéride, ester) par l'éthanol. ? P OLYALCOOL n. m. (1903) se dit d'un corps organique dont la molécule possède plusieurs fonctions alcool. Forme contractée P OLYOL n. m. C ertains polyalcools sont des DIALCOOLS, d es T RIALCOOLS. ? ? Le radical alc- d e alcool a servi à former en chimie ALCANE n. m. (mil. XXe s.), désignant des hydrocarbures saturés, autrefois appelés paraffines. ? Sur le même modèle sont formés ALCÈNE n. m. (mil. XXe s.) « carbure éthylénique » (olégine) et ALCYNE n. m. (-yne, d e acétylè ne ). ? Parallèlement, le sens courant d'alcool « boisson alcoolisée » a produit plusieurs dérivés plus usuels. 2 ALCOOLISÉ, ÉE a dj., indépendamment du verbe alcooliser (ci-dessus) dont il spécialise le participe passé, qualifie les boissons contenant de l'alcool (1834). ? S 'ALCOOLISER v. pron. (in Larousse, 1866) est un équivalent plaisant de « boire de l'alcool ». De là 2 ALCOOLISAT ION n. f . ? se dit (1859) de ce qui concerne l'alcool consommé et ses effets, de ce qui contient de l'alcool (boisson), ainsi que d'une personne qui consomme beaucoup d'alcool, aussi substantivé (1873). Le mot, usuel, est abrégé en ALCOOLO n. 2 ALCOOLIQUE a dj. ALCOOLISME n. m. (1852, après le lat. moderne alcoholismus) se dit de l'abus des boissons alcoolisées et de ses effets pathologiques. Ces deux dérivés sont très courants. ? Le premier a produit ANT IALCOOLIQUE a dj. (1890, anti-alcoolique ) « qui combat l'alcoolisme », le second ANT IALCOOLISME n. m. (1898). ? ? ALCOOLIER, IÈRE n. (1987) désigne une personne qui fabrique et vend des boissons alcooliques. ? Cependant, cette valeur usuelle d'alcool sert à former des mots plus techniques, comme ALCOOLÉMIE n. f ., d e -émie (1938) désignant la teneur du sang en alcool. ALCOOT EST n. m., marque déposée en 1953, entré dans l'usage au début des années 1960, et la variante ALCOOLT EST n. m., d e test, d ésignent une épreuve pour déceler l'alcoolémie, notamment dans le cas des conducteurs d'automobile. ? ? Autour du concept d'étude médicale de l'alcoolisme, le composé ALCOOLOGIE n. f . a été créé en 1983 (P. Fouquet). Ont suivi ALCOOLODÉPENDANCE, n. f . (1987) et ALCOOLODÉPENDANT , ANT E, n. (1980). ? Enfin, de la valeur étymologique de « poudre », vient l'ancien terme technique ALQUIFOUX n. m. (1687), désignant le sulfure de plomb pulvérisé, utilisé en vénerie. Le mot est encore connu en histoire des sciences et des techniques. ? v oir ALDÉHYDE, KHÔL. ALCÔVE n. f . comme plusieurs mots français en al-, e st un emprunt à l'arabe, al (ou e l) étant l'article défini. Ainsi al qubbat e st passé au français par l'espagnol alcoba e t le français l'a transmis à d'autres langues européennes, tel l'anglais (alcove). Le sens avait beaucoup évolué depuis l'arabe qubbat « coupole », puis (XIVe s.) « petite chambre contiguë à une grande pièce », jusqu'à l'espagnol alcoba q ui a signifié « passage public (couvert) », puis, comme en arabe, « coupole » (fin XIIIe s.), enfin « renfoncement d'une chambre, où l'on place le lit » (XVIe s.). Le mot arabe avait donné en ancien français alcube, acube ou ancube (XIIIe s.), désignant une petite tente. ? C 'est le sens espagnol de « renfoncement où l'on place le lit » qui a été retenu en français, dans un contexte mondain et précieux (1646, Boisrobert), d'où tenir alcôve (1660), avec le sens précieux de ruelle, puis, bien plus tard, galant, d'où une expression comme secrets, mystères d'alcôve (enregistrée par Larousse, en 1866). ? Dans la région lyonnaise, le mot désigne une petite pièce qui, en arrière d'une autre pièce, en reçoit le jour (attesté 1796). ALCYON n. m. e st un emprunt (2e moitié XIIIe s., alcion ) au latin alcyon, e mprunté, à côté de la forme alcedo, au grec alkuôn, d 'origine inconnue (emprunt méditerranéen ?). L'étymologie populaire des Anciens voyait le mot comme un composé de hals « mer » et de kuôn, d u verbe kuein « porter des petits » ; en effet, dans la légende, l'oiseau faisait son nid l'hiver, au moment où la mer était calme. La graphie moderne apparaît au XVIe s. (1547) ; halcion (1519) a disparu au XIXe siècle. ? C e mot littéraire de mythologie désigne, comme en grec et en latin, un oiseau de mer, d'heureux présage ; la femelle, lorsqu'elle était séparée du mâle, poussait continuellement un chant plaintif. Le mot s'emploie surtout dans la poésie classique. ? Puis il s'applique à des oiseaux réels, de rivière (halcyon 1555, Belon) ou de mer. Les zoologistes ont aussi donné ce nom à un polypier marin (alcyonium, 1690 ; puis alcyon, 1752), et n id d'alcyon (1829) s'est dit du nid de salangane, appelé aussi par confusion n id d'hirondelle. ? ? ALCYONIEN, ENNE a dj. e st dérivé de alcyon, halcyon (halcyonien, 1562) pour traduire le latin alcyoneus « relatif aux alcyons ». Alcyonei dies a fourni jour alcyonien (1694), jours qui entourent le solstice d'hiver et pendant lesquels l'alcyon fait son nid et la mer se calme, selon la croyance antique.

« + ALC O OL n.

m ., a tte sté a u XV I e s .

s o us l a f o rm e alc o ho l ( 1 586, P aré ), e st e m pru n té a u l a ti n m od ern e alc o ho l ( XV I e s .) , l u i- m êm e e m pru n té à l 'a ra b e ᾿āl ( a rti c le ) kuḥl « l a p oud re d 'a n ti m oin e » ( kuḥl a au ssi d on né kohl* , d 'o ù v ie n t khô l ). ❏ D 'a b ord p ré se n té c o m me m ot a ra b e ( A .

P aré ) a u s e n s d e « p oud re d 'a n ti m oin e » , l e m ot a cq uie rt la v ale ur p lu s g én éra le d e « p oud re o bte n ue p ar tr itu ra ti o n e t s u blim ati o n » ( alc o ho l m arti s , e tc .

e n la ti n ).

◆ P ar a n alo g ie , vin i a lc o ho l ( 1 594) d ésig ne l '« e sp rit » d u v in , f lu id e o bte n u p ar su blim ati o n e t alc o ho l é q uiv au t a lo rs à « e sse n ce » o u « e sp rit » .

C ette a cce pti o n ( 1 612, alk ol ), q ui, s'a g is sa n t d u v in , c o rre sp on d a u c o n ce pt m od ern e d ' alc o ol é th y liq ue ( o ù alc o ol a l e s e n s é te n du e n chim ie , c i- d esso us), p asse d an s l e s l a n gues m od ern es a u XV II e s .

e t l 'e m porte s u r l a p re m iè re ( alk ool, d an s l e d ic ti o n nair e d e T ho m as C orn eille , 1 694).

L e m ot r e ste a lo rs r a re e t d id acti q ue mais , a u XV III e s ., l 'a cce pti o n d '« e sp rit d e v in » ( d ésig née p ar alc o ol o u alc o ol d e v in , 1 762) e st se ule c o n nue, m êm e s i l e s e n s d e « p oud re » e st e n co re r a p pelé ( 1 757, Ency clo péd ie ).

◆ L e m ot devie n t u su el a u d éb ut d u XIX e s ., s o ute n u p ar p lu sie urs d ériv és ( alc o oliq ue, a lc o olis é , a lc o olis m e, ci- d esso us), e t s 'e m plo ie c o lle cti v em en t p our « b ois so n a lc o olis é e » , s p écia le m en t, h o rm is l e v in (d 'o ù vin s e t a lc o ols , e n c o m merc e ).

◆ I l é v olu e à l a m êm e é p oq ue ( 1 830-1 860) d an s d eux dir e cti o n s : e n c him ie ( v oir c i- d esso us) e t e n te chn iq ue, i l d ésig ne c e q ue l 'o n a p pelle ra l e méth an ol, u ti lis é c o m me c o m busti b le , d 'o ù alc o ol à b rû le r ( p our l e d is ti n guer d e l ' alc o ol é th y liq ue ) et la m pe, r é chau d ...

à a lc o ol, p uis l '« e sp rit d e b ois » ( 1 835).

◆ Alc o ol d e b ois , s e d it e n f ra n çais d u Can ad a p our « a lc o ol m éth y liq ue » e t alc o ol à f ric ti o n , d 'a p rè s l 'a n gla is ru bbin g a lc o ho l, l à o ù o n parle e n F ra n ce d ' alc o ol à 9 0 ( d eg ré s).

◆ Alc o ol d e j a rre , e n f ra n çais d u V iê tn am , s 'a p pliq ue à u n alc o ol d e r iz f e rm en té e n j a rre s. Le c o n ce pt c him iq ue d 'a lc o ol p ro cè d e d e c e s a cce pti o n s te chn iq ues ; c 'e st u n e n ouvelle e xte n sio n en glo ban t d es c o m posé s d e c arb on e, d 'h y d ro g èn e e t d 'o xyg èn e d e m êm e n atu re q ue l 'e sp rit d e v in et q ue l '« a lc o ol » c o m busti b le ( le sq uels s e ro n t i d en ti f ié s a u x a lc o ols é th y liq ue e t m éth y liq ue).

C e nouveau c o n ce pt e st p ro posé p ar D um as e t P élig ot ( 1 834-1 835) e t d e n ouveau x a lc o ols s o n t id en ti f ié s d an s l e s a n née s q ui s u iv en t ( alc o ol c éty liq ue, 1 836 ; am yliq ue, 1 844, C aho urs ; e tc .) .

C e se n s a p para ît e n su ite d an s l e s d ic ti o n nair e s g én éra u x ( 1 863, L ittr é ), a p rè s l e s s y n ta g m es alc o ol éth y liq ue ( 1 850) e t méth y liq ue ( 1 839). ❏ L e s e n s c him iq ue d e alc o ol a s e rv i à f o rm er p lu sie urs d ériv és. ■ 1 ALC O OLIS ER v.

t r. ( 1 620) s ig nif ie « tr a n sfo rm er u n a lc o ol, e n e sp rit d e v in » .

◆ 1 A LC O OLIS AT IO N n.

f . ( 1 838) e n e st d ériv é. ■ 1 ALC O OLIQ UE adj. ( 1 789, L av ois ie r, gaz a lc o oliq ue ) s e rt à q ualif ie r c e q ui e st r e la ti f à l 'e sp rit de v in , p uis a u x a lc o ols e n g én éra l, a u s e n s c him iq ue m od ern e ( m il.

XIX e s .) . ■ A LC O OLA T n.

m . ( 1 819, a u ssi alc o ho la t, 1 823) e st r e la ti f a u x a lc o ols m éth y liq ue, é th y liq ue, p uis au x a u tr e s a lc o ols . ■ A LC O OLO MÈT RE n.

m . ( 1 809), « i n str u m en t d éte rm in an t l a te n eur d 'u n l iq uid e e n a lc o ol éth y liq ue » , a c éd é l a p la ce à ALC O OMÈT RE n.

m . ( m il.

XIX e s .) .. »

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