Marque du territoire du chasseur primitif, cadastre en ?gypte ou ? Rome, document de localisation des terres nouvelles gard? secret au XVIe si?cle, la carte a toujours ?t? un instrument de puissance ?conomique et politique aux mains de ses utilisateurs.
Publié le 23/10/2013
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xérothermique (indice)
Le langage graphique et les modes de représentation.La carte est une image destinée à communiquer une information géographique à un public varié.
Aussi les modes de représentations'appuient-ils sur trois analyses : celle de l'information géographique à cartographier, celle du langage graphique, fondé sur la sémiologie(science des signes), et celle du destinataire de la carte (élève, grand public, chercheur).
À partir de tests et d'études sur la façon dont lacarte est perçue et lue, les cartographes ont dégagé des « variables visuelles » qui sont la taille, la valeur, le grain, la couleur, l'orientationet la forme.
Ces variables permettent de différencier quatre niveaux d'organisation des données géographiques : la sélection, qui a pourobjet de différencier les éléments ; l'association, qui met en évidence les similitudes ; l'ordre, qui fait apparaître une gradation ; laquantité.
Le cartographe utilisera ou combinera une ou plusieurs de ces variables selon l'information qu'il souhaite donner.
Ainsi, lesdifférences de couleur sont un bon moyen de sélection.
Les différentes formes (cercles, carrés et autres symboles) permettent aisément derepérer des ressemblances, de les associer.
Les différences de valeur ou d'intensité d'une couleur, du clair au foncé, rendent compte d'unclassement, et les différences dans la taille des différents symboles (carrés, cercles, rectangles...), de l'importance quantitative duphénomène exprimé.Sur la carte, les données géographiques sont localisées et « implantées » sous forme de points (villes), de lignes (réseau routier) ou desurface (communes).
Ainsi, selon la nature de l'information géographique et selon son implantation, on obtient les méthodes dereprésentation par signes proportionnels, par bandes, par isolignes, par plages de valeur croissante, etc.
En fonction du lecteur, on pourrasimplifier ou détailler l'information, car chaque carte est un choix.
L'ordinateur crée facilement des représentations qui exigeaient naguèrebeaucoup de temps : par exemple, des anamorphoses où les surfaces sont proportionnelles aux quantités, des cartes en trois dimensions,des visions en perspective.
Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats anamorphose échelle - 2.CARTOGRAPHIE
Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats chorème échelle - 2.CARTOGRAPHIE hémisphère niveau de la mer Les médias cartographie - toute carte implique un choix Les livres navigation - portulan de la Méditerranée, page 3391, volume 6 navigation - carte de navigation maritime de l'Atlantique nord (extrait), page 3391, volume 6 cartographie - extrait d'une carte topographique de l'IGN, page 886, volume 2 cartographie - carte topographique, page 888, volume 2 cartographie - carte par plages, page 889, volume 2 cartographie - anamorphose biproportionnelle, page 889, volume 2 cartographie - carte en trois dimensions, page 889, volume 2
Histoire de la cartographie
Fortement liée à la culture, aux centres d'intérêt et aux progrès scientifiques de chaque époque, l'histoire de la cartographie est le reflet del'histoire humaine.
La plus ancienne trace de carte fut trouvée à Nuzi, dans l'ancienne Mésopotamie ; elle est gravée sur une tablette d'argileet date de 2 200 ans avant J.-C.
Les Phéniciens et les Égyptiens utilisèrent aussi des cartes, mais ce sont les Grecs qui ont donné naissance àla cartographie scientifique.
Au VI e siècle avant J.-C., Thalès de Milet découvrit la sphéricité de la Terre et Anaximandre de Milet ébaucha les premières cartes du monde « habité ».
Au III e siècle avant J.-C., Ératosthène évalua la circonférence de la Terre ; il établit un planisphère aux coordonnées orthogonales.
Au II e siècle de notre ère, Ptolémée écrivit une géographie illustrée de nombreuses cartes ; il fixa pour treize siècles l'image des terres connues.
Les Romains utilisaient des cartes.
Mais la table de Peutinger, seul document conservé, est une copiemédiévale des itinéraires routiers de l'Empire romain.Le Moyen Âge fut en Occident une période de déclin pour la cartographie.
Avec la généralisation de la boussole naquirent aux XIII e et XIVe siècles les portulans, cartes destinées à la navigation.
À la fin du XV e et au début du XVI e siècle, période des Grandes Découvertes, l'image du monde réel put être complétée.
L'imprimerie en assura la diffusion.
En 1569, le Flamand Mercator créa sa fameuse projection ;l'année suivante, Abraham Ortelius publia à Anvers le Theatrum orbis terrarum , un atlas complet du monde connu.
En 1666, Colbert fonda l'Académie des sciences, chargée de fournir des cartes exactes du royaume de France.
On établit d'abord des plans locaux, surtout ceux desplaces fortes.
Au XVIII e siècle, les Cassini, astronomes français d'origine italienne, entreprirent le premier réseau de triangulation et dressèrent la première grande couverture de la France à l'échelle du 1/86 400 ; plusieurs pays suivirent cet exemple.La grande œuvre du XIX e siècle fut la carte d'état-major au 1/80 000, au relief rendu par des hachures.
Ce siècle fut aussi celui de l'essor de cartes thématiques variées et de la parution, en 1894, du premier atlas polythématique de France.
En 1900 parut une carte topographiqueau 1/50 000, en couleurs et au relief exprimé par des courbes de niveau.
En 1922, on conçut une carte encore plus précise, au 1/20 000, enquatre couleurs.Depuis 1953, en harmonie avec les pays voisins, l'échelle de la carte de base de la France est au 1/25 000.
Cette carte, en quatrecouleurs, est établie en projection conique conforme de Lambert ; ses levés sont effectués essentiellement par l'exploitation de photosaériennes.
Sur la carte, l'erreur de localisation est inférieure au dixième de millimètre.
Elle est révisée régulièrement par l'Institutgéographique national (IGN) et donne naissance, par réduction et généralisation, aux cartes dérivées au 1/50 000, au 1/100 000 et au1/250 000.
Au XX e siècle, les techniques informatiques et la télédétection (détection à distance, effectuée par avion à partir de 1940 et aujourd'hui de plus en plus par satellite) ont permis un renouveau complet dans les domaines de la production, de la diffusion et del'utilisation des cartes topographiques et thématiques.
Un certain nombre de progrès sont désormais acquis : les cartes sont, au moins enapparence, faciles et rapides à produire ; leur prix de revient est relativement modéré si l'on dispose déjà de l'information ; la cartographiedevient interactive, car l'auteur peut tester sa carte sur l'écran de l'ordinateur et la stocker sur divers supports avant de l'adresser, partélématique ou non, à ses lecteurs.
Deux grandes questions subsistent cependant : celle de la formation du public à la lecture et à laréalisation de cartes, et celle de la diffusion de l'information à cartographier.
Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Anaximandre BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) Cassini - Cassini (César François, dit Cassini III) Cassini - Cassini (Jacques Dominique, dit Cassini IV).
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