LEXIQUE PHILOSOPHIQUE (de Schizoïdie à Sexualité)
Publié le 10/07/2010
Extrait du document
Schizoïdie : structure mentale prédisposant à la schizophrénie.
Schizophrénie : état pathologique caractérisé par une dissociation de la personnalité qui se trouve coupée en plusieurs personnages qu'elle adopte tour à tour, sans lien apparent.
Science : désigne le savoir en général, l'ensemble des connaissances. Une science particulière se fixe un objet précis de recherche. On distingue les sciences de la nature et les sciences de l'homme. L'esprit scientifique se caractérise par son sens de l'observation, de l'expérience, de la conceptualisation et de la théorisation ; il est rigoureux et probe. A travers l'histoire, on a établi de très nombreuses classifications des sciences, dont aucune n'a pu s'imposer.
Scientisme : conception qui limite à la science la possibilité de penser et d'expliquer le monde.
Scolastique : concerne la philosophie de "l'Ecole", c'est-à-dire celle d'Aristote. Ce fut la doctrine de référence des universités jusqu'au XVIIIe siècle.
Second : vient après et dépend de ce qui est premier.
Ségrégation : acte d'isoler des êtres ou des objets de même nature. Le racisme entraîne souvent la ségrégation raciale.
Sélection : processus qui consiste à choisir. On parle de sélection naturelle (Darwin) pour signifier que, parmi les êtres vivants, seuls les mieux armés parviennent à survivre.
Sémantique : partie de la linguistique qui étudie les variations du sens des mots de façon diachronique (historique) ou synchronique (à une même époque).
Séminales (raisons) d'origine stoïcienne, la notion s'est élaborée chez Plotin et saint Augustin. Germes à partir desquels les êtres vivants ont été originairement préformés.
Sémiologie : science des signes qui, depuis Barthes entre autres, dépasse largement l'étude des signes linguistiques pour s'intéresser à tout signe pouvant toucher à la culture (mode, nourriture, littérature, publicité, etc.) Sémiotique semble prendre le relais de ce mot.
Sémiotique : fondée par le logicien américain Pierce, étudie les systèmes de signes non linguistiques dans leur rapport avec les symboles. Elle s'applique souvent à la littérature.
Sens : en psychophysiologie, fonction qui permet d'éprouver des sensations grâce à la stimulation des organes des sens qui sont, depuis Aristote, la vue, l'ouïe, l'odorat, le goût et le toucher. Est aussi équivalent de connaissance immédiate, intuition. Le "sens infinie" est la conscience et le "sens moral", la conscience morale. Au pluriel, les sens désignent soit les organes des sens, soit les impulsions animales et sensuelles de l'homme. Est enfin parfois synonyme de signification ou d'orientation.
Sens commun : expression des Scolastiques pour nommer l'organe central qui unifie le divers des impressions sensibles et constitue un objet de perception, ainsi que la fonction qui lui correspond. Cette expression est aussi employée de façon plus courante comme synonyme de bon sens.
Sensation : résultat psychologique dans la conscience de l'exercice des sens.
Sensibilité : en physiologie, capacité de la matière vivante à réagir à des stimulations. En Psychologie, faculté d'éprouver des sensations ou des impressions, des sentiments : dans le premier cas, elle est dite représentative, dans le second, affective. Chez Kant, la sensibilité constitue une des sources de notre connaissance (l'autre étant l'entendement) : par elle, les objets nous sont donnés sous forme "d'intuitions sensibles" ; les "formes a priori de la sensibilité" sont l'espace et le temps.
Sensible : a de la sensibilité. S'oppose à intelligible, notamment chez Platon qui distingue le "monde sensible" et le "monde intelligible", celui des Idées.
Sensualisme : nom donné, le plus souvent péjorativement, à la théorie de la "sensation transformée" de Condillac, qui affirme qu'aussi bien nos connaissances que nos facultés viennent des sensations.
Sensuel : se dit de qui est porté sur les plaisirs des sens. Plus généralement, concerne les sens et les sensations.
Sentiment : en Psychologie, tout type d'état affectif que l'on peut rencontrer dans des domaines divers : sentiment religieux, sentiment esthétique... Est aussi synonyme de conscience, voire d'opinion : "J'ai le sentiment que...". Les morales du sentiment impliquent une dimension altruiste.
Sérieux : grave, ne rit pas. Sartre oppose l'angoisse à l'esprit de sérieux qui s'en tient aux valeurs reçues : "L'angoisse est donc la saisie réflexive de la liberté par elle-même [...] elle s'oppose à l'esprit de sérieux qui saisit les valeurs à partir du monde et qui réside dans la substantification rassurante et chosiste des valeurs".
Seuil : en Psychologie, intensité minimale d'un stimulus pour obtenir une réponse. Seuil différentiel : différence minima pour que deux stimuli produisent des perceptions distinctes.
Seuil absolu : intensité au-delà de laquelle plus aucune perception ne peut être produite.
Sexualité : concerne les éléments physiques et psychiques en jeu en matière de sexe. Contrairement à celle des bêtes, la sexualité humaine n'est pas nécessairement liée à la reproduction de l'espèce. En psychanalyse et plus généralement, la sexualité est en prise directe avec le Principe de plaisir, la libido, l'affectivité et l'ensemble du psychisme. A distinguer impérativement du génital, qui se limite à l'aspect physique et animal de la copulation.
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expression des Scolastiques pour nommer l'organe central qui unifie le divers des impressions sensibles et constitueun objet de perception, ainsi que la fonction qui lui correspond.
Cette expression est aussi employée de façon pluscourante comme synonyme de bon sens.
Sensation :résultat psychologique dans la conscience de l'exercice des sens.
Sensibilité :en physiologie, capacité de la matière vivante à réagir à des stimulations.
En Psychologie, faculté d'éprouver dessensations ou des impressions, des sentiments : dans le premier cas, elle est dite représentative, dans le second,affective.
Chez Kant, la sensibilité constitue une des sources de notre connaissance (l'autre étant l'entendement) :par elle, les objets nous sont donnés sous forme "d'intuitions sensibles" ; les "formes a priori de la sensibilité" sontl'espace et le temps.
Sensible :a de la sensibilité.
S'oppose à intelligible, notamment chez Platon qui distingue le "monde sensible" et le "mondeintelligible", celui des Idées.
Sensualisme :nom donné, le plus souvent péjorativement, à la théorie de la "sensation transformée" de Condillac, qui affirmequ'aussi bien nos connaissances que nos facultés viennent des sensations.
Sensuel :se dit de qui est porté sur les plaisirs des sens.
Plus généralement, concerne les sens et les sensations.
Sentiment :en Psychologie, tout type d'état affectif que l'on peut rencontrer dans des domaines divers : sentiment religieux,sentiment esthétique...
Est aussi synonyme de conscience, voire d'opinion : "J'ai le sentiment que...".
Les moralesdu sentiment impliquent une dimension altruiste.
Sérieux :grave, ne rit pas.
Sartre oppose l'angoisse à l'esprit de sérieux qui s'en tient aux valeurs reçues : "L'angoisse estdonc la saisie réflexive de la liberté par elle-même [...] elle s'oppose à l'esprit de sérieux qui saisit les valeurs à partirdu monde et qui réside dans la substantification rassurante et chosiste des valeurs".
Seuil :en Psychologie, intensité minimale d'un stimulus pour obtenir une réponse.
Seuil différentiel : différence minima pourque deux stimuli produisent des perceptions distinctes.
Seuil absolu :intensité au-delà de laquelle plus aucune perception ne peut être produite.
Sexualité :concerne les éléments physiques et psychiques en jeu en matière de sexe.
Contrairement à celle des bêtes, lasexualité humaine n'est pas nécessairement liée à la reproduction de l'espèce.
En psychanalyse et plusgénéralement, la sexualité est en prise directe avec le Principe de plaisir, la libido, l'affectivité et l'ensemble dupsychisme.
A distinguer impérativement du génital, qui se limite à l'aspect physique et animal de la copulation..
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