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LEXIQUE PHILOSOPHIQUE (de Quiddité à Race)

Publié le 10/07/2010

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Quiddité : chez les Scolastiques, répond à la question "Quid ? Qu'est-ce que c'est ?" S'interroge sur l'essence. La quiddité spécifique caractérise l'espèce.

Quiétisme : du latin quies, repos. Attitude chrétienne et mystique qui implique la passivité complète de l'âme, heureuse d'être unie à son Dieu. Elle va jusqu'au refus de la prise d'initiative et à l'abolition de la responsabilité.

Rationalisme : conception philosophique qui consiste à n'accorder de valeur qu'à la raison considérée comme indépendante de l'expérience. Plus généralement, attitude intellectuelle qui ne peut se passer de la raison. S'oppose à empirisme, à mysticisme et à traditionalisme.

Rationnel : procède de la raison, plus particulièrement dans le domaine de la connaissance.

Quintessence : cinquième essence, éthérée et constituant le ciel, qu'Aristote ajoute aux quatre d'Empédocle : la terre, l'eau, l'air et le feu. Aujourd'hui : ce qu'une chose a d'essentiel ou de plus subtil.

Réaliser : donner de l'existence, de la réalité, objective on subjective.

Quotient intellectuel (QI) : résultat quantifié qui mesure les capacités intellectuelles d'un sujet selon la psychologie objective (tests).

Raison : du latin ratio, calcul, faculté de calculer, raison. Pour Aristote, signe distinctif de l'homme : "L'homme est un animal raisonnable". Faculté de bien juger : "Puissance de bien juger et de discerner le vrai d'avec le faux... qu'on nomme "bon sens" ou "raison"  (Descartes). Faculté de raisonner, c'est-à-dire d'organiser un discours avec des concepts et des propositions en respectant les règles de la Logique. Faculté des principes universels qui dirigent la pensée et l'action : "Toute notre connaissance commence par les sens, passe de là à l'entendement (Verstand) et s'achève dans la raison (Vernunft)... Nous distinguons ici la raison de l'entendement en la nommant faculté des principes" (Kant). Faculté de concevoir l'Absolu. Au pluriel, les raisons sont les explications "qui rendent compte de". Le Principe de raison suffisante est celui qui énonce que rien ne peut arriver sans raison. En mathématique, raison signifie proportion, rapport. La raison d'Etat est celle que l'on invoque lorsque l'intérêt de l'ensemble des citoyens est en jeu. Chez Kant, la "raison pratique" est la raison en tant qu'elle opère en morale, la "raison pure", celle qui n'a aucun rapport avec l'expérience et les sens. On oppose souvent raison à passion.

Raisonnable : procède de la raison, plus particulièrement dans le domaine de l'action.

Réalisme : chez Platon, le réalisme ontologique consiste à affirmer que les idées sont plus réelles que les choses et qu'elles ont une existence effective. Dans le même esprit, au Moyen Age, pour désigner des concepts universels qui existent en eux-mêmes. En Métaphysique, le réalisme est la conception philosophique qui estime que la connaissance appréhende des choses, des réalités, qui existent indépendamment de la pensée. S'oppose à nominalisme et à conceptualisme. En Esthétique, doctrine qui demande à l'art de reproduire le réel, la nature. Synonyme de naturalisme, s'oppose à idéalisme. Raisonnement : opération de la pensée qui consiste à enchaîner logiquement des propositions pour aboutir à une conclusion.

Racisme : croyance en une inégalité physique ou intellectuelle entre ce que l'on considère comme des races humaines. Gobineau, au XIXe siècle en France, a tenté de lui donner un fondement scientifique. Les nazis lui ont trouvé des pseudo-justifications, biologiques ou autres, dont aucune ne résiste au premier examen. A ce niveau, le racisme est porteur de discriminations, brimades et persécutions. Poussé au comble de l'horreur, l'histoire du XXe siècle montre qu'il a pu aller jusqu'au génocide : six millions de juifs sont morts dans les camps de concentration et les chambres à gaz nazis parce qu'ils étaient juifs, race inférieure pour les nazis qui ont décidé d'en libérer l'humanité. Ils eurent le même comportement à l'égard des Tziganes. Un million et demi d'Arméniens avaient déjà été massacrés au début du siècle parce qu'ils étaient arméniens. Les actes et les propos racistes constituent un délit et relèvent des tribunaux. Les génocides sont des crimes contre l'humanité. Par extension, on emploie aujourd'hui le mot racisme pour dénoncer les attitudes d'exclusion et d'agressivité à l'endroit de certains groupes sociaux : jeunes ou vieux, femmes, homosexuels, etc. Toutes ces formes de racisme relèvent en fait du rejet de la différence. Le raciste, pour conjurer sa propre peur et les difficultés qui se présentent à lui, cherche un bouc émissaire.

Réalité : ce qui est réel. Les jugements de réalité concernent des faits et s'opposent aux jugements de valeur. Chez Freud, le Principe de réalité est, dans l'inconscient, l'instance de l'autorité paternelle, morale et sociale.

Rapport : d'abord en mathématique, puis généralement, consiste à établir une relation entre plusieurs termes. Peut aussi signifier affinité.

Réciprocité : catégorie que  Kant appelle communauté et qui caractérise ce qui est réciproque.

Race : caractères héréditaires (biologiques, morphologiques, etc.) qui, à l'intérieure d'une même espèce, appartiennent à certains individus et les distinguent en un type particulier. Exemple : dans l'espèce des chats, les siamois. Notion applicable très improprement à l'homme : ses fondements scientifiques sont inexistants. La différence entre race blanche, noire ou jaune..., bien qu'utilisée, ne repose que sur des perceptions immédiates qu'une analyse biologique poussée ne permet pas de maintenir (groupe sanguin, etc.). Quant à la notion de race pure, il convient d'en dénoncer le caractère totalement dépourvu de réalité. En matière humaine, la notion d'ethnie, employée par les ethnologues, a plus de pertinence.

 

« gaz nazis parce qu'ils étaient juifs, race inférieure pour les nazis qui ont décidé d'en libérer l'humanité.

Ils eurent lemême comportement à l'égard des Tziganes.

Un million et demi d'Arméniens avaient déjà été massacrés au début dusiècle parce qu'ils étaient arméniens.

Les actes et les propos racistes constituent un délit et relèvent des tribunaux.Les génocides sont des crimes contre l'humanité.

Par extension, on emploie aujourd'hui le mot racisme pourdénoncer les attitudes d'exclusion et d'agressivité à l'endroit de certains groupes sociaux : jeunes ou vieux, femmes,homosexuels, etc.

Toutes ces formes de racisme relèvent en fait du rejet de la différence.

Le raciste, pour conjurersa propre peur et les difficultés qui se présentent à lui, cherche un bouc émissaire. Réalité :ce qui est réel.

Les jugements de réalité concernent des faits et s'opposent aux jugements de valeur.

Chez Freud, lePrincipe de réalité est, dans l'inconscient, l'instance de l'autorité paternelle, morale et sociale. Rapport :d'abord en mathématique, puis généralement, consiste à établir une relation entre plusieurs termes.

Peut aussisignifier affinité. Réciprocité :catégorie que Kant appelle communauté et qui caractérise ce qui est réciproque. Race :caractères héréditaires (biologiques, morphologiques, etc.) qui, à l'intérieure d'une même espèce, appartiennent àcertains individus et les distinguent en un type particulier.

Exemple : dans l'espèce des chats, les siamois.

Notionapplicable très improprement à l'homme : ses fondements scientifiques sont inexistants.

La différence entre raceblanche, noire ou jaune..., bien qu'utilisée, ne repose que sur des perceptions immédiates qu'une analyse biologiquepoussée ne permet pas de maintenir (groupe sanguin, etc.).

Quant à la notion de race pure, il convient d'endénoncer le caractère totalement dépourvu de réalité.

En matière humaine, la notion d'ethnie, employée par lesethnologues, a plus de pertinence.. »

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