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LEXIQUE PHILOSOPHIQUE (de Potlatch à Probable)

Publié le 10/07/2010

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Potlatch :

en ethnologie, désigne un échange accompagné d'un rituel. Mauss a étudié le sens de ce type de dons et de contre-dons et l'a qualifié de "prestation sociale" entre les tribus concernées.

Pour-soi :

en Métaphysique, l'être en tant qu'il a conscience de son existence. Chez Hegel, le pour-soi est coupé de l'en-soi auquel il s'oppose : "Le pour-soi, c'est l'en-soi se perdant comme en-soi pour se fonder comme conscience."

Pouvoir :

force, puissance, capacité ; est employé dans de nombreux domaines. Les Stoïciens parlent des "choses en notre pouvoir" pour désigner celles qui "dépendent de notre volonté", par opposition à celles sur lesquelles nous ne pouvons rien. "Il n'y a rien qui soit entièrement en notre pouvoir que nos pensées" 

(Descartes). Dans l'ordre social et politique, le pouvoir détient l'autorité et dispose d'institutions propres. Montesquieu voit dans l'Etat trois pouvoirs : la puissance législative, la puissance exécutive et la puissance judiciaire, et énonce le Principe de la nécessité de leur séparation.

Pragmatique :

chez Kant, désigne l'action utilitaire (réussite, bien-être) ; opposé à pratique, synonyme de moral.

Pragmatisme :

conception philosophique dont la vérité et la valeur de référence sont le succès, la réussite, l'efficacité, ce qui rapporte. Philosophe pragmatique américain, W. James écrit : "Le vrai consiste simplement dans ce qui est avantageux pour notre pensée."

Pratique :

est en rapport avec l'action, s'oppose à spéculatif ; a trait à la morale, s'oppose à pragmatique. Substantif : action, s'oppose à théorie. Pour 

Kant : morale. La praxis (action d'agir, pratique, en grec) est employée chez Marx pour désigner l'ensemble des actes qui, par le travail, permettent à l'homme de transformer la nature et, par là, de se transformer lui-même : ici, la relation dialectique théorie-pratique est fondamentale.

Préconscient :

chez 

Freud, partie de l'inconscient qui est la plus proche de la conscience ; il est composé d'éléments latents (souvenirs enfouis...) que la psychanalyse peut réactualiser.

Prédestination :

en théologie, doctrine qui estime que de toute éternité Dieu a décidé du salut ou de la damnation de chaque individu. Les jansénistes sont proches de cette conception, alors que les jésuites font une grande part à la liberté de l'homme grâce à la notion de salut parles oeuvres.

Prédicat :

en Logique et dans une proposition, synonyme d'attribut. Un jugement prédicatif affirme ou nie un prédicat concernant un sujet.

Prégnant :

est chargé de signification ou d'expression.

Préjugé :

opinion courante admise sans raison.

Prélogique :

chez Lévy-Bruhl, caractérise la mentalité "primitive", mystique et étrangère à la Logique occidentale, relevant du Principe de non-contradiction.

Premier :

n'est précédé par rien. En Logique, relève du principe. En mathématique, ce d'où on part, les axiomes par exemple. Dans les autres sciences, principe ou base de la recherche. Ontologiquement, ce qui possède en soi-même sa raison d'être. En matière de Morale ou d'Esthétique, ce qui sert de fondement et possède la valeur le plus haute.

Prémisse :

en Logique et dans le syllogisme, les deux propositions de départ : la majeure et la mineure.

Présence :

chez Plotin, désigne l'union de l'âme à l'un dans l'extase : "La présence est meilleure que la science." Dans la philosophie contemporaine, la présence renvoie à l'être-là de l'homme qui se manifeste comme existence.

Présent :

aspect actuel du temps ; ni passé, ni futur.

Preuve :

ce qui, suite à expérimentation et surtout à démonstration, donne les raisons de reconnaître la vérité d'une proposition ou d'une loi à tout esprit rationnel (savant ou philosophe).

Primitif :

ce qui vient avant, synonyme de premier. En sociologie et en ethnologie, relève de la mentalité primitive.

Principe :

ce qui est au commencement. "In principio erat Verbum... (Au commencement était le Verbe...)" (saint Jean). En Logique, proposition d'où part une déduction. Les principes rationnels sont les axiomes formels qui déterminent le bon

fonctionnement de la pensée logique, sa validité : par exemple, les Principes d'identité, de non-contradiction, de causalité, etc. Dans les sciences, sont déclarées principes les propositions qui déterminent un secteur scientifique, ou une théorie, dans son ensemble, comme le Principe d'Archimède ou le Principe de la relativité. En Morale, un principe sera la formulation d'une règle.

Prise de conscience :

acte par lequel un sujet se découvre lui-même de façon distancée, rationnelle et libre. Elle implique une attitude et

d

une volonté de type philosophique. Plus généralement, acte de prendre en considération un élément extérieur qui nous avait échappé et d'en tirer les conséquences.

Privatif :

en Logique, marque l'absence d'une qualité ; en Métaphysique, qui manque d'être.

Probabilisme :

conception qui estime qu'il n'existe que des opinions qui ont un certain degré de probabilité. Se situe entre le dogmatisme et le scepticisme.

Probabilité :

ce qui est probable. En mathématique, "la probabilité est le rapport du nombre des cas favorables au nombre total des événements" (Borel : calcul des probabilités).

Probable :

que l'on peut approuver (sens ancien). Sens moderne : que l'on a des raisons acceptables de considérer comme vrai ou comme susceptible d'arriver, vraisemblable.

« Prémisse : en Logique et dans le syllogisme, les deux propositions de départ : la majeure et la mineure. Présence : chez Plotin, désigne l'union de l'âme à l'un dans l'extase : "La présence est meilleure que la science." Dans laphilosophie contemporaine, la présence renvoie à l'être-là de l'homme qui se manifeste comme existence. Présent : aspect actuel du temps ; ni passé, ni futur. Preuve : ce qui, suite à expérimentation et surtout à démonstration, donne les raisons de reconnaître la vérité d'uneproposition ou d'une loi à tout esprit rationnel (savant ou philosophe). Primitif : ce qui vient avant, synonyme de premier.

En sociologie et en ethnologie, relève de la mentalité primitive. Principe : ce qui est au commencement.

"In principio erat Verbum...

(Au commencement était le Verbe...)" (saint Jean).

En Logique, proposition d'où part une déduction.

Les principes rationnels sont les axiomes formels qui déterminent lebon fonctionnement de la pensée logique, sa validité : par exemple, les Principes d'identité, de non-contradiction, decausalité, etc.

Dans les sciences, sont déclarées principes les propositions qui déterminent un secteur scientifique,ou une théorie, dans son ensemble, comme le Principe d'Archimède ou le Principe de la relativité.

En Morale, unprincipe sera la formulation d'une règle. Prise de conscience : acte par lequel un sujet se découvre lui-même de façon distancée, rationnelle et libre.

Elle implique une attitude et d une volonté de type philosophique.

Plus généralement, acte de prendre en considération un élément extérieur quinous avait échappé et d'en tirer les conséquences. Privatif : en Logique, marque l'absence d'une qualité ; en Métaphysique, qui manque d'être. Probabilisme : conception qui estime qu'il n'existe que des opinions qui ont un certain degré de probabilité.

Se situe entre ledogmatisme et le scepticisme. Probabilité : ce qui est probable.

En mathématique, "la probabilité est le rapport du nombre des cas favorables au nombre totaldes événements" (Borel : calcul des probabilités). Probable : que l'on peut approuver (sens ancien).

Sens moderne : que l'on a des raisons acceptables de considérer comme vraiou comme susceptible d'arriver, vraisemblable.. »

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