Lexique philosophique (de Métamorphose à Monothéisme)
Publié le 10/07/2010
Extrait du document
Métamorphose : changement de forme.
Métaphore :
figure de rhétorique qui, par analogie, désigne un objet par le nom d'un autre. Exemple : le feu de l'inspiration.
Métaphysique :
titre donné par Andronicos de Rhodes (1er siècle av. J.-C.) à l'ouvrage d' Aristote qui vient après sa Physique (méta ta phusica, en grec : après la physique), aujourd'hui intitulé Métaphysique. Partie la plus essentielle de la philosophie : "philosophie première", ontologie, "science de l'être en tant qu'être" chez Aristote. Dès l'époque scolastique et chez saint Thomas, on distingue la métaphysique générale (ontologie) et la métaphysique portant sur un objet spécial : la cosmologie rationnelle (théorie du monde et de la matière), la psychologie rationnelle (théorie de l'âme) et la théologie rationnelle (approche rationnelle de Dieu par le moyen de preuves). Pour Descartes, la Métaphysique demeure la connaissance de Dieu et de l'âme par la raison. Pour Kant, la Métaphysique concerne les connaissances philosophiques qui n'ont rien à voir avec l'expérience et procèdent de la raison ; elle s'occupe aussi à déterminer les conditions a priori de la connaissance. La question fondamentale de la métaphysique est : "Qu'est-ce que l'être ?".
Métempsycose :
doctrine de Pythagore selon laquelle une même âme peut passer d'un corps ou d'un être à un autre, avant de se perdre dans le "Grand Tout".
Méthode :
ensemble de procédés cohérents, destinés à obtenir un résultat. La méthode implique, comme chez Descartes, de conduire par ordre ses pensées.
Méthodologie :
a pour fonction d'étudier les méthodes employées dans les sciences et d'en apprécier la validité.
Métonymie :
figure de rhétorique qui, selon un rapport de nécessité (cause, effet ; contenant, contenu ; partie, tout), désigne un objet par le nom d'un autre. Exemple : boire un verre.
Microcosme :
face au macrocosme, désigne dans la tradition ce qui concerne le corps humain.
Milieu :
depuis Aristote, ce qui est placé à égale distance entre deux repères. La vertu est le "juste milieu" entre deux excès. En Logique, le Principe du milieu exclu est synonyme de Principe du tiers exclu. En biologie et dans les sciences sociales, désigne l'ensemble des êtres avec lesquels un individu est en contact : milieu social, milieu physique, milieu organique.
Mineure :
prémisse, seconde proposition d'un syllogisme, contient son Petit Terme.
Mobile :
qui se déplace ou peut se déplacer. En Psychologie, ce qui pousse à l'action : à l'inverse du motif, le mobile ne procède pas de la raison et peut être inconscient.
Modalité :
manière d'être ou de faire. En Logique, désigne le caractère des propositions. Pour Aristote, deux modalités : la nécessité et la contingence. La Logique classique en distingue quatre : la possibilité et l'impossibilité, la nécessité et la contingence. Pour Kant, trois modalités et leur contradictoire : pour les propositions problématiques, possibilité et impossibilité ; pour les propositions assertoriques, existence et inexistence ; pour les propositions apodictiques, nécessité et contingence.
Mode :
En Logique formelle, le mode d'un syllogisme en indique la l'orme selon le rapport de ses propositions avec la quantité et la qualité. Chez les Scolastiques, le mode est la détermination d'une substance. Pour Descartes, il désigne l'attribut ou la qualité. Spinoza y voit "les affections de la substance ; autrement dit, ce qui est en une autre chose par le moyen de laquelle il est aussi conçu". En sociologie, la mode désigne les usages et les pratiques (vestimentaires, comportementales, voire intellectuelles) en vogue dans une société donnée et destinés à changer aussi vite que l'air du temps. Etudiant le Système de la mode, Roland Barthes en a tiré une sémiologie culturelle, riche d'enseignement sur notre société.
Moeurs :
manières d'agir et comportements que partage l'ensemble des membres d'une société, humaine ou animale. Rapports pratiques d'une société à la morale. "La raison pure donne à l'homme une loi des moeurs", écrit Kant qui, en matière de Morale, s'interroge sur les Fondements de la métaphysique des moeurs. Lévy-Bruhl, au début du siècle, a tenté de réduire la Morale à une "science des moeurs".
Moi :
en Psychologie, désigne un ensemble complexe d'éléments qui constitue la conscience que
le sujet a de lui-même. En Métaphysique, principe immuable et substantiel auquel un sujet, en tant que sujet pensant, rapporte ses états et ses actes. Pour Kant, le "moi transcendantal" unifie sous le "je pense" ce qui lui est donné par le moi empirique ; quant au moi "nouménal", il désigne la conscience que le sujet a de lui-même "comme chose en soi". Fichte voit dans le "moi absolu" celui qui constitue le sujet et la pensée autonomes. Chez Freud, le moi est la partie consciente du psychisme, par ailleurs régi par l'inconscient.
Mona :
"Substance simple, être incorporel qui n'a ni porte ni fenêtre et dont tout l'être est de tendre" ( Leibniz, pour qui le monde est composé de monades, qu'il étudie dans sa Monadologie).
Mondain :
sens courant, celui qui aime fréquenter le beau monde et se délecter de ses futilités. En Métaphysique, ce qui concerne le monde extérieur.
Monde :
cosmos, univers. Appliqué à l'homme, désigne les phénomènes internes à sa conscience, monde intérieur qui s'oppose au monde extérieur. Pour montrer que l'homme est indissociablement lié avec le monde extérieur, la phénoménologie parle de "l'être au monde" de l'homme.
Monisme :
conception philosophique qui estime que l'être est constitué d'un seul principe (la matière, l'esprit...). S'oppose à dualisme ou à pluralisme.
Monothéisme :
conception religieuse qui estime qu'il n'y a qu'un seul Dieu. S'oppose à polythéisme.
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l'attribut ou la qualité.
Spinoza y voit "les affections de la substance ; autrement dit, ce qui est en une autre chosepar le moyen de laquelle il est aussi conçu".
En sociologie, la mode désigne les usages et les pratiques(vestimentaires, comportementales, voire intellectuelles) en vogue dans une société donnée et destinés à changeraussi vite que l'air du temps.
Etudiant le Système de la mode, Roland Barthes en a tiré une sémiologie culturelle, riche d'enseignement sur notre société.
Moeurs :
manières d'agir et comportements que partage l'ensemble des membres d'une société, humaine ou animale.
Rapportspratiques d'une société à la morale.
"La raison pure donne à l'homme une loi des moeurs", écrit Kant qui, en matièrede Morale, s'interroge sur les Fondements de la métaphysique des moeurs.
Lévy-Bruhl, au début du siècle, a tenté de réduire la Morale à une "science des moeurs".
Moi :
en Psychologie, désigne un ensemble complexe d'éléments qui constitue la conscience que
le sujet a de lui-même.
En Métaphysique, principe immuable et substantiel auquel un sujet, en tant que sujetpensant, rapporte ses états et ses actes.
Pour Kant, le "moi transcendantal" unifie sous le "je pense" ce qui lui estdonné par le moi empirique ; quant au moi "nouménal", il désigne la conscience que le sujet a de lui-même "commechose en soi".
Fichte voit dans le "moi absolu" celui qui constitue le sujet et la pensée autonomes.
Chez Freud, lemoi est la partie consciente du psychisme, par ailleurs régi par l'inconscient.
Mona :
"Substance simple, être incorporel qui n'a ni porte ni fenêtre et dont tout l'être est de tendre" (Leibniz, pour qui lemonde est composé de monades, qu'il étudie dans sa Monadologie).
Mondain :
sens courant, celui qui aime fréquenter le beau monde et se délecter de ses futilités.
En Métaphysique, ce quiconcerne le monde extérieur.
Monde :
cosmos, univers.
Appliqué à l'homme, désigne les phénomènes internes à sa conscience, monde intérieur quis'oppose au monde extérieur.
Pour montrer que l'homme est indissociablement lié avec le monde extérieur, laphénoménologie parle de "l'être au monde" de l'homme.
Monisme :
conception philosophique qui estime que l'être est constitué d'un seul principe (la matière, l'esprit...).
S'oppose àdualisme ou à pluralisme.
Monothéisme :
conception religieuse qui estime qu'il n'y a qu'un seul Dieu.
S'oppose à polythéisme..
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