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Lexique philosophique (de Libertaire à Macrocosme)

Publié le 10/07/2010

Extrait du document

Libertaire :

 

contre toute limitation légale des libertés de l'individu, anarchiste.

Liberté, libre :

 

est libre celui qui n'obéit qu'à lui-même. Les libertés politiques sont celles qui permettent de se déplacer librement, de s'exprimer, de penser et de pratiquer une religion comme on l'entend ; ces libertés s'opposent à l'état d'esclavage. Dans un sens plus philosophique, est libre celui qui est à même de réfléchir, juger et déterminer dans quelles limites il peut agir et quelles seront les conséquences de ses actes : "La liberté, c'est la nécessité comprise" (Spinoza). Pour Kant, la Morale exige la liberté, qui devient un "postulat de la raison pratique". L'existentialisme voit dans la liberté ce qui constitue l'homme qui, selon Sartre, "est condamné à être libre."

Libido :

 

pour Freud, ensemble des pulsions et des désirs inconscients à forte dominante sexuelle.

Libre arbitre :

 

possibilité qu'a un être de choisir et d'agir en toute liberté.

Lieu :

portion d'étendue occupée par un corps. Par extension, tout espace, même symbolique ou théorique, dans lequel on peut situer un être.

Limitatif :

chez Kant, jugement limitatif équivaut à jugement indéfini. C'est un jugement affirmatif dont l'attribut est négatif. Plus généralement, limitatif se dit de tout ce qui introduit une limite.

Limite :

indique la fin d'un territoire et le début d'un autre, place une borne, un point d'arrêt. Le passage à la limite indique qu'au-delà de ce point se trouve un terme idéal que l'on ne peut plus dépasser. Dans le même esprit, on parle de concept-limite, de cas-limite, de situation-limite.

Linguistique :

science de l'homme qui étudie les langues, leur histoire et établit des comparaisons entre elles. La linguistique s'interroge aussi sur les structures des langues et du langage.

Localisation :

opération grâce à laquelle nous situons les sensations de notre corps, ou toute autre chose, dans l'espace ou dans le temps. La théorie des "localisations cérébrales", énoncée par la phrénologie de Gall et de Broca au XIXe siècle, est tombée en désuétude ; on ne cherche plus à localiser tel élément psychique dans telle partie du cerveau. Aujourd'hui, les progrès de la neurochirurgie, joints aux travaux sur les neurotransmetteurs et aux théories de la communication, ouvrent des perspectives extrêmement riches, susceptibles, grâce aussi à la biologie, de remettre en cause les conceptions que nous avons

MACROCOSME

des rapports entre le psychisme et le corps, au point même d'invalider cette distinction.

Logicisme :

conception qui ramène tout à des éléments d'ordre logique, particulièrement fréquente chez les mathématiciens.

Logique :

 

concerne le logos et l'activité rationnelle. Qui est conforme aux règles de la Logique. Substantif : étude des conditions de validité formelle d'un raisonnement (logique formelle). Désigne ensuite le raisonnement lui-même, en tant que système de pensée. Chez Kant, la Logique transcendantale est in science de l'entendement pur et de la connaissance rationnelle par laquelle nous pensons des objets tout 6à fait a priori."

Logos :

mot grec au coeur de la philosophie. Parole, discours et raison. Désigne d'abord le calcul (logistique veut encore dire qui concerne le calcul), puis la faculté de calculer, et enfin la raison.

Loi :

 

règle. La loi positive est celle qui est établie par l'autorité souveraine d'une société. La loi naturelle énonce les rapports constants, dûment établis par les scientifiques, entre les phénomènes naturels. On emploie aussi le terme de loi pour désigner tout type de norme en matière de Morale ("impératif catégorique" chez Kant), Logique ou même Esthétique. En théologie, impératifs venant de Dieu : l'ancienne et la nouvelle loi renvoient à l' Ancien Testament et à l'Evangile.

Lumière naturelle :

raison qui illumine l'homme.

Lumières (philosophie des) : traduction de l'allemand Aufklarung. Mouvement philosophique du XVIIIe siècle européen. Il se caractérise par l'affirmation de la toute-puissance de la raison et par l'importance accordée aux sciences. Il a une forte dimension politique et s'oppose, au nom de la raison, aux autorités traditionnelles.

Lutte des classes :

notion mise en avant par Marx. La théorie matérialiste estime que l'histoire se réduit à l'histoire de la lutte des classes sociales entre elles. Au XIXe siècle, pour Marx, prolétariat contre bourgeoisie. De cette lutte devait découler une révolution qui ouvrirait l'ère du communisme, ou société sans classes. La suite des événements qui se sont déroulés au XXe siècle permet de ranger cette vision marxiste parmi les plus grandes utopies, et qui plus est meurtrière, ce qui n'enlève rien à l'apport théorique du marxisme à l'histoire et à la philosophie, pour peu qu'il soit manié avec un esprit scientifique et critique.

Lycée :

école philosophique d'Aristote.

Machine :

pièces assemblées pour produite un effet, des machines simples (levier) aux ordinateurs et aux robots. "Machine désirantes" : instances des désirs dans le monde schizophrénique de Deleuze. "Animal machine" de Descartes.

Macrocosme :

désigne l'univers dans sa totalité, le microcosme se limitant au corps humain. La tradition établit des correspondances entre ces deux mondes.

 

 

« Loi : règle.

La loi positive est celle qui est établie par l'autorité souveraine d'une société.

La loi naturelle énonce lesrapports constants, dûment établis par les scientifiques, entre les phénomènes naturels.

On emploie aussi le termede loi pour désigner tout type de norme en matière de Morale ("impératif catégorique" chez Kant), Logique ou mêmeEsthétique.

En théologie, impératifs venant de Dieu : l'ancienne et la nouvelle loi renvoient à l' Ancien Testament et à l'Evangile. Lumière naturelle : raison qui illumine l'homme. Lumières (philosophie des) : traduction de l'allemand Aufklarung.

Mouvement philosophique du XVIIIe siècle européen.

Il se caractérise par l'affirmation de la toute-puissance de la raison et par l'importance accordée auxsciences.

Il a une forte dimension politique et s'oppose, au nom de la raison, aux autorités traditionnelles. Lutte des classes : notion mise en avant par Marx.

La théorie matérialiste estime que l'histoire se réduit à l'histoire de la lutte desclasses sociales entre elles.

Au XIXe siècle, pour Marx, prolétariat contre bourgeoisie.

De cette lutte devait découlerune révolution qui ouvrirait l'ère du communisme, ou société sans classes.

La suite des événements qui se sontdéroulés au XXe siècle permet de ranger cette vision marxiste parmi les plus grandes utopies, et qui plus estmeurtrière, ce qui n'enlève rien à l'apport théorique du marxisme à l'histoire et à la philosophie, pour peu qu'il soitmanié avec un esprit scientifique et critique. Lycée : école philosophique d'Aristote. Machine : pièces assemblées pour produite un effet, des machines simples (levier) aux ordinateurs et aux robots.

"Machinedésirantes" : instances des désirs dans le monde schizophrénique de Deleuze.

"Animal machine" de Descartes. Macrocosme : désigne l'univers dans sa totalité, le microcosme se limitant au corps humain.

La tradition. »

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