Lexique philosophique (de EGOISME à EQUIVOQUE)
Publié le 09/07/2010
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Egoïsme : travers moral qui tend à ne rechercher que son intérêt propre, au mépris de celui d'autrui.
Egotisme : chez Stendhal, vif intérêt porté au moi, à des fins relevant d'une esthétique de la connaissance.
Eidétique : particulièrement dans la phénoménologie de Husserl, se dit de ce qui touche les essences, abstraction faite de leur existence.
Ek-stase : utilisé par Heidegger et Sartre pour parler d'un être qui est placé en dehors de lui-même. Pour Sartre, les trois ek-stases de la temporalité sont le passé, le présent et le futur.
Elan vital : expression employée par Bergson pour désigner l'élan premier d'où provient la vie, qui prend différentes directions au cours du développement de l'évolution.
Elément : ce qui, par rapport à un tout complexe, est simple et ne peut être décomposé. En chimie, pour Lavoisier, ce que l'on ne peut plus décomposer constitue un élément.
Emanation : particulièrement chez Plotin, processus par lequel certains êtres découlent de l'Un.
Eminent : Descartes distingue trois degrés de réalité des idées : la réalité objective, la réalité formelle et la réalité éminente, qui l'emporte sur les deux précédents parce qu'elle appartient à un ordre supérieur.
Emotion : état psycho-affectif plus ou moins fort.
Emotivité : capacité à éprouver des émotions.
Empirique : découle de l'expérience.
Empirisme : doctrine philosophique qui estime que toute vérité découle, directement ou indirectement, de l'expérience.
Encyclopédie : ensemble des connaissances humaines. L'Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers fut publiée entre les années 1751 et 1772 sous la responsabilité de Diderot et d'Alembert.
Energie : capacité de travail, force que recèle un système. Le premier Principe de la thermodynamique est celui de la conservation de l'énergie : la somme de l'énergie cinétique, en mouvement ou actuelle, et de l'énergie potentielle est une constante dans un système.
Engagement : obligation que l'on se fixe avec l'intention de la respecter. Dans la philosophie existentialiste de Sartre, l'engagement devient le propre même de l'homme, dans la mesure où la neutralité est impossible. Il parle, en ce sens," d'homme engagé."
Ensemble : désigne les objets qui ont en commun un élément caractéristique susceptible de les réunir dans une même catégorie que l'on appelle ensemble. Depuis Cantor, les mathématiques disposent d'une Théorie des ensembles infinis.
En-soi l'en-soi est la substance qui n'a pas besoin d'autre chose pour exister. C'est aussi ce qui est, indépendamment des conditions de connaissance qui sont les nôtres ; en ce sens, Kant parle de "chose en soi" ou de "noumène". Chez Sartre, "l'être-en-soi" s'oppose à "l'être-pour-soi", qui est l'être en tant qu'il se donne à la conscience. L'en-soi est "massif'.
Entéléchie : chez Aristote, être parfaitement réalisé, c'est-à-dire passé de la puissance à l'acte.
Entendement : de façon générale, faculté de comprendre. En philosophie classique, s'oppose à la sensation et se distingue de la raison, cette dernière comprenant les objets les plus élevés, et l'entendement se réservant le domaine de la Logique et des sciences. Pour Kant, l'entendement a pour fonction de saisir les données de la sensibilité à l'aide des catégories : "Toute notre connaissance commence par les sens, passe de là à. l'entendement et s'achève dans la raison."
Entendre : synonyme de comprendre au XVIIe siècle.
Entité : synonyme d'essence. Puis prend un sens péjoratif : essence imaginaire, voire abstraction creuse.
Entropie : Principe selon lequel, dans un système, tout finit à la longue par se dégrader et s'achève dans l'inertie et le rien.
Epicurisme doctrine d'Epicure (341-270 av. J.-C.) et de Lucrèce. Part d'une canonique, étude des critères de la vérité pour qui la sensation fonde toute connaissance, se répète ("anticipation") et produit des affections. Repose sur la physique atomique de Démocrite. Le sage épicurien, loin de se laisser aller aux plaisirs sans discrimination (sens vulgaire du mot), distingue entre les plaisirs "naturels et nécessaires", "naturels et non nécessaires" et "ni naturels ni nécessaires". Il pratique une "arithmétique des plaisirs" qui débouche sur une forme d'ascétisme.
Epistémè : terme employé par Foucault pour désigner les articulations du savoir à une époque donnée.
Epistémologie : partie de la philosophie qui réfléchit sur les sciences. Qu'en est-il de leur objet, de leur méthode, de leurs résultats et de leurs rapports ?
Epochè : du grec "suspension". Employé en phénoménologie pour désigner la "mise entre parenthèses", la suspension du jugement qui permet la saisie de la chose même.
Equité : si la justice applique la lettre de la loi, l'équité se fixe pour but d'en rendre l'esprit, et donc de prendre en compte le cas particulier.
Equivalent : peut faire l'objet d'une substitution parce que ayant une même valeur logique par l'extension ou la signification.
Equivoque : peut s'entendre en plusieurs sens différents, et par là entraîner des confusions.
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Ensemble :désigne les objets qui ont en commun un élément caractéristique susceptible de les réunir dans une même catégorieque l'on appelle ensemble.
Depuis Cantor, les mathématiques disposent d'une Théorie des ensembles infinis.
En-soil'en-soi est la substance qui n'a pas besoin d'autre chose pour exister.
C'est aussi ce qui est, indépendamment desconditions de connaissance qui sont les nôtres ; en ce sens, Kant parle de "chose en soi" ou de "noumène".
ChezSartre, "l'être-en-soi" s'oppose à "l'être-pour-soi", qui est l'être en tant qu'il se donne à la conscience.
L'en-soi est"massif'.
Entéléchie :chez Aristote, être parfaitement réalisé, c'est-à-dire passé de la puissance à l'acte.
Entendement :de façon générale, faculté de comprendre.
En philosophie classique, s'oppose à la sensation et se distingue de laraison, cette dernière comprenant les objets les plus élevés, et l'entendement se réservant le domaine de la Logiqueet des sciences.
Pour Kant, l'entendement a pour fonction de saisir les données de la sensibilité à l'aide descatégories : "Toute notre connaissance commence par les sens, passe de là à.
l'entendement et s'achève dans laraison."
Entendre :synonyme de comprendre au XVIIe siècle.
Entité :synonyme d'essence.
Puis prend un sens péjoratif : essence imaginaire, voire abstraction creuse.
Entropie :Principe selon lequel, dans un système, tout finit à la longue par se dégrader et s'achève dans l'inertie et le rien.
Epicurismedoctrine d'Epicure (341-270 av.
J.-C.) et de Lucrèce.
Part d'une canonique, étude des critères de la vérité pour quila sensation fonde toute connaissance, se répète ("anticipation") et produit des affections.
Repose sur la physiqueatomique de Démocrite.
Le sage épicurien, loin de se laisser aller aux plaisirs sans discrimination (sens vulgaire dumot), distingue entre les plaisirs "naturels et nécessaires", "naturels et non nécessaires" et "ni naturels ninécessaires".
Il pratique une "arithmétique des plaisirs" qui débouche sur une forme d'ascétisme.
Epistémè :terme employé par Foucault pour désigner les articulations du savoir à une époque donnée.
Epistémologie :partie de la philosophie qui réfléchit sur les sciences.
Qu'en est-il de leur objet, de leur méthode, de leurs résultatset de leurs rapports ?
Epochè :du grec "suspension".
Employé en phénoménologie pour désigner la "mise entre parenthèses", la suspension dujugement qui permet la saisie de la chose même.
Equité :si la justice applique la lettre de la loi, l'équité se fixe pour but d'en rendre l'esprit, et donc de prendre en compte lecas particulier.
Equivalent :peut faire l'objet d'une substitution parce que ayant une même valeur logique par l'extension ou la signification.
Equivoque :peut s'entendre en plusieurs sens différents, et par là entraîner des confusions..
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