Les grands accélérateurs sont de gigantesques machines dans lesquelles on produit et accélère des particules élémentaires jusqu'à des énergies considérables.
Publié le 18/10/2013
Extrait du document
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Les accélérateurs linéaires.
Le premier type d'accélérateur linéaire est électrostatique.
Une haute tension statique
est obtenue par un redresseur de courant (accélérateur Cockcroft et Walton) ou par
une courroie transporteuse de charges (accélérateurs Van de Graaff et tandems).
Le
champ électrique résulte de la différence de potentiel statique ainsi appliquée entre des
électrodes.
L'énergie acquise par les particules (protons ou ions) est égale, en eV, à
cette différence de potentiel.
Celle-ci est au maximum de quelques millions de volts.
Avec les accélérateurs de type Wideröe ou Alvarez, cette limite en énergie est
repoussée à quelques centaines de MeV par le passage du faisceau dans une suite de
cavités où règne un champ électrique alternatif de radiofréquence.
Au cours d'une
période, le champ, d'abord accélérateur, s'inverse et devient décélérateur.
Pour être
accélérées, les particules doivent passer dans les cavités au moment où le champ est
accélérateur.
Le synchronisme avec le champ est obtenu quand les particules
parcourent la distance entre les cavités en un temps égal à une période du champ.
Au
fur et à mesure que la vitesse des particules augmente, la distance entre les cavités
diminue afin que le temps de parcours reste égal à une période.
Dans les accélérateurs linéaires à électrons, ces derniers deviennent vite relativistes,
car leur vitesse se rapproche de celle de la lumière quand leur énergie augmente.
À
1 MeV, leur vitesse est déjà égale à 90 % de celle de la lumière.
À 10 GeV, l'écart n'est
plus que d'un milliardième.
La succession des cavités constitue une structure périodique
dans laquelle se propage une onde électromagnétique.
Les électrons sont accélérés par
le champ électrique associé à cette onde.
Le synchronisme est obtenu quand la vitesse
de propagation de l'onde est égale à celle des électrons.
Le plus grand accélérateur
linéaire est celui de Stanford (États-Unis), qui accélère des électrons et des positrons
jusqu'à 50 GeV.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Alvarez Luis Walter
Cockcroft (sir John Douglas)
GeV
MeV
Van de Graaff Robert Jemison
Walton Ernest Thomas Sinton
Les accélérateurs circulaires.
Dans les accélérateurs circulaires, les trajectoires des particules sont des spirales dans
les cyclotrons et des courbes quasi circulaires, refermées sur elles-mêmes, dans les
synchrotrons.
Les trajectoires sont courbées par le champ magnétique
d'électroaimants, appelés aimants de courbure.
Les particules repassent un grand
nombre de fois dans les cavités accélératrices, et leur énergie finale est proportionnelle
au nombre de révolutions.
La condition de synchronisme est réalisée quand le temps de
révolution est égal à une période du champ.
Les cyclotrons sont constitués d'un seul aimant de courbure avec deux pôles
magnétiques circulaires d'un diamètre pouvant atteindre plusieurs mètres.
Les particules
(protons ou ions) sont injectées au centre.
Dans la chambre à vide située entre les
pôles, elles décrivent des trajectoires courbes de rayon de plus en plus grand – c'est-à-
dire des spirales – quand leur énergie augmente.
L'énergie atteinte est limitée par la taille
de l'aimant.
La cavité accélératrice est composée par deux électrodes ayant la forme
d'une boîte de camembert coupée en deux suivant le diamètre.
Le champ de
radiofréquence s'établit entre les deux demi-boîtes.
Pour des énergies pas trop grandes
(quelques dizaines de MeV pour des ions légers), le synchronisme est parfait.
À plus
haute énergie, les vitesses deviennent relativistes, et un décalage apparaît.
Cette
limitation en énergie a cependant pu être dépassée dans les cyclotrons isochrones par.
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