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L'art abstrait a transgressé toutes les habitudes artistiques de l'Occident en abandonnant cette règle fondamentale selon laquelle l'art représentait les apparences du monde visible.

Publié le 18/10/2013

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L'art abstrait a transgressé toutes les habitudes artistiques de l'Occident en abandonnant cette règle fondamentale selon laquelle l'art représentait les apparences du monde visible. Avec la rupture constituée par l'abstraction, l'oeuvre ne renvoyait plus à rien qui lui fût extérieur, sans naître pour autant du hasard. L'art abstrait avait fait un bond hors de la tradition avant de se poursuivre, de façon raisonnée, en accumulant une expérience que plusieurs générations se transmettaient. La dénomination d'art abstrait, qui ne rend pas compte de la volonté de fonder une réalité nouvelle, a été critiquée, mais elle s'est imposée. Vers 1910, un artiste russe, Wassili Kandinsky, travaillait avec ardeur à Munich, où il fréquentait les artistes expressionnistes. Trouvant que reconnaître ce qui figurait sur la toile contrariait le plaisir esthétique, il commença à dessiner sans se soucier de ce qu'il représentait. Son aquarelle Première abstraction (vers 1911) distribuait des signes noirs et des taches de couleur dans un mouvement lyrique, presque informel. Dans les mêmes années, en Russie, dans un climat de grande effervescence artistique, Kazimir Malevitch introduisait les formes géométriques dans l'abstraction. Son Carré noir sur fond blanc constituait l'événement de « la dernière exposition futuriste 0,10 « (Petrograd, 1915). Le dépouillement extrême de l'oeuvre, la désincarnation et l'absence de couleur marquaient une rupture radicale ; le public fut frappé de stupeur devant cette « nouvelle icône du carré «. Le cubisme fut capital dans le passage à l'abstraction ; il apprit aux artistes que la réalité visible devait se soumettre aux lois arbitraires de sa traduction plastique. Malevitch avait été compris un temps par lui. Piet Mondrian en subit aussi l'influence ; entre 1909 et 1914, il se limita à quelques sujets : l'arbre, les dunes et la mer, la façade d'église... Son travail réduisait peu à peu les plans et ordonnait les lignes selon les seules verticales et horizontales. La composition, terme dont Mondrian allait désigner la plupart de ses oeuvres futures, devenait le vrai sujet. Kandinsky, Malevitch et Mondrian furent les fondateurs de l'art abstrait ; leurs textes témoignaient de leur réflexion. C'est en pleine conscience qu'ils bouleversaient le cours de l'art. La recherche plastique, véritable quête spirituelle, cherchait à atteindre une réalité audelà des sensations immédiates auxquelles, aux yeux des abstraits, les impressionnistes s'en étaient tenus. Une aspiration symboliste poussa le Lituanien Mikalojus ? iurlionis à préfigurer les recherches de Kandinsky et de Frank Kupka. À partir de 1910, les recherches abstraites se multiplièrent ; elles gagnèrent les États-Unis, où Arthur Dove faisait oeuvre de pionnier. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Carré noir sur fond blanc Kandinsky Wassili Kupka (Frantisek, dit Frank) Malevitch Kazimir Mondrian (Pieter Cornelis Mondriaan, dit Piet) rayonnisme Les médias abstrait (art) - Kandinsky, le pionnier Les livres abstrait (art) - Étude pour le langage des verticales, de Frank Kupka (1911), page 12, volume 1 Les premières sculptures abstraites La sculpture abstraite fut inaugurée en Russie par Vladimir Tatline avec ses Contre-reliefs (1913) et ses Reliefs suspendus (1914-1915) ; leur signification résultait de la manière dont étaient disposés leurs éléments constitutifs. Plus ambitieux, son projet de Monument pour la IIIe Internationale (1919-1920) commémorait un événement sans le figurer ou l'évoquer de façon narrative. Il dévoilait aussi l'ambition architecturale de la sculpture abstraite. Dans les mêmes années, deux frères, Antoine Pevsner et Naum Gabo, libéraient la sculpture du modelé des masses avant de délimiter le volume spatial avec un réseau de fils tendus entre des courbes (Construction linéaire dans l'espace no 2 de Naum Gabo, en 1949). La Russie manifestait alors une très grande créativité ; cela ne se faisait pas sans affrontements. Aux alentours de 1920, la politique de l'Union soviétique n'allait plus permettre le développement d'un art libre. Face à l'esthétique officielle, de nombreux créateurs quittèrent leur pays pour l'Allemagne ou la France. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Arp Hans ou Jean constructivisme Gabo (Naum Pevsner, dit Naum) Pevsner Antoine ou Anton Tatline Vladimir Ievgrafovitch Les livres abstrait (art) - l'Oiseau dans l'espace, marbre de Constantin Brancusi (1925), page 12, volume 1 Diversité des expressions abstraites Entre les deux guerres, Paris rassemblait les principaux artistes abstraits. Mondrian y vivait depuis 1919, Kandinsky, depuis 1933. La ville comptait un autre pionnier : Robert Delaunay. Dès 1912-1913, il avait peint des tableaux abstraits en poursuivant des recherches sur la couleur ; il divisait le tableau en zones colorées et ramenait sa profondeur au plan de la toile ; les signes figuratifs subsistants, la tour Eiffel notamment, allaient disparaître des grands rythmes abstraits dans les années trente. Kupka a exposé très tôt des oeuvres abstraites (Ordonnance sur verticales, 1911). Plusieurs de ses tableaux portaient un titre musical (Fugue à deux couleurs, 1912). L'art abstrait est couramment rapproché de la musique, car ces deux expressions n'imitent aucun objet et produisent des effets à partir d'un langage arbitraire. En 1931, Auguste Herbin et Georges Vantongerloo fondèrent l'association AbstractionCréation qui allait animer l'art abstrait pendant plusieurs années. Herbin peignait depuis 1926 des toiles composées de cercles, de carrés, de rectangles. Vantongerloo, peintre et sculpteur néerlandais, avait collaboré avec Mondrian au sein du groupe De Stijl. Depuis 1928, il habitait Paris, où il participait à la vie du mouvement abstrait prédominant dans les années trente. L'influence du groupe Abstraction-Création s'étendit très vite à des centaines d'artistes ; d'Alberto Magnelli à Jean Hélion, plusieurs peintres se ralliaient à l'art abstrait. Les préoccupations géométriques étaient prépondérantes, mais l'oeuvre de Hans Arp exprimait aussi la poésie (Tête-moustaches et bouteilles , 1929). L'humour dada se mêlait ici à une recherche sur la couleur qui aboutirait au blanc monochrome. Hans Arp se tenait aux limites de l'art abstrait, comme Alexander Calder, qui partageait avec lui la même malice amusée. L'abstraction n'a pas de limites strictes ; les passages de l'abstrait au figuratif sont nombreux. Auguste Herbin a été réaliste avant de devenir abstrait géométrique. Jean Hélion a opté pour la figuration après avoir pratiqué l'abstraction. Tout artiste peut évoluer vers l'abstrait à un moment donné, de façon non exclusive comme le prouve Kandinsky, qui peignit des toiles figuratives plusieurs années après ses créations abstraites. Sous la bannière de l'art abstrait, les recherches les plus diverses avaient pris place. En fait, il faudrait employer « art abstrait « au pluriel, d'autant plus que cet art connut, après la Seconde Guerre mondiale, un important renouvellement grâce aux artistes américains. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Arp Hans ou Jean Bill Max Calder Alexander couleur - L'art et la couleur - Du réalisme à l'abstraction Delaunay Robert Dewasne Jean figuratif (art) Hélion Jean Herbin Auguste Kandinsky Wassili Kupka (Frantisek, dit Frank) langage Magnelli Alberto Mondrian (Pieter Cornelis Mondriaan, dit Piet) néoplasticisme Paris - Arts - Peinture et sculpture Stijl (De) suprématisme Vantongerloo Georges Les livres abstrait abstrait abstrait abstrait abstrait (art) - Paysage, de Wassili Kandinsky (1913), page 13, volume 1 (art) - Composition en bleu, de Piet Mondrian (1917), page 13, volume 1 (art) - Ronde océanique, d'Alberto Magnelli (1937), page 14, volume 1 (art) - Villas florentines, de Paul Klee (1926), page 14, volume 1 (art) - Sans titre XX, de De Kooning (1975), page 15, volume 1 L'art abstrait aux États-Unis La guerre provoqua l'exil de nombreux peintres européens. André Masson, Roberto Matta et plusieurs membres du groupe surréaliste se retrouvèrent à New York. Leurs oeuvres et leur technique, l'automatisme, influencèrent les artistes américains, Arshile Gorky notamment. Les drip paintings (1945-1951) de Jackson Pollock montrent un écheveau de lignes, de taches, d'éclaboussures. Pour réaliser ces oeuvres, le peintre a adopté une nouvelle technique consistant à projeter la peinture en tournant autour de la toile apposée sur le sol. Le peintre s'y exprimait par son geste ; les sculptures de David Smith, qui dessinaient dans l'espace des formes mouvementées et graphiques, traduisaient en trois dimensions une inspiration voisine. Les Américains inventaient un art qui affirmait l'originalité de leur continent, avec des oeuvres de très grand format. Les toiles de Clyfford Still et de Morris Louis imposaient l'ampleur de leur champ coloré. La couleur acquérait une présence nouvelle. Dans des tonalités plus feutrées, Mark Rothko force la contemplation avec des plages rectangulaires aux contours imprécis qui semblent flotter dans l'espace (Rouge, noir et brun, 1958). Les tableaux de Barnett Newman s'étendent sur plusieurs mètres carrés, mais leur dépouillement bannit tout expressionnisme. Seules trois bandes verticales partagent le long rectangle blanc de Shining Forth (1961), qui brille au loin. Une telle rigueur et une telle simplicité sont proches du « minimalisme « qui allait représenter une tendance de l'art abstrait pendant des décennies, notamment en sculpture avec Donald Judd. Les black paintings de Frank Stella illustrèrent, en 1958, une économie similaire ; mais, vingt ans plus tard, l'inspiration baroque des séries bariolées et en relief (Kastura, 1979) contrastait avec ses oeuvres anciennes. Le minimalisme prenait des dimensions monumentales chez les sculpteurs comme Richard Serra (Clara, Clara, 1983). Au Canada, la peinture abstraite a suscité les recherches en particulier des Québécois Alfred Pellan, Paul-Émile Borduas et Jean-Paul Riopelle. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats De Kooning Willem États-Unis - Arts - Beaux-arts - Le triomphe de l'art américain : l'école de New York Gorky (Vosdanig Maanog Adoian, dit Arshile) Jenkins Paul Judd (Donald, dit Don) Louis (Louis Bernstein, dit Morris) Masson André Matta (Roberto Matta Echaurren, dit Roberto) Newman Barnett Pollock Paul Jackson Rothko (Marcus Rothkovitch, dit Mark) Smith David Stella Frank Still Clyfford Les livres abstrait (art) - Sentiers ondulés, de Jackson Pollock (1947), page 14, volume 1 abstrait (art) - La Vecchia dell'orto (la Vieille du jardin), de Frank Stella (1985), page 15, volume 1 Les rebondissements de l'art abstrait sur le Vieux Continent Les échanges entre les États-Unis et la France s'intensifièrent dans l'après-guerre, mais Paris conservait sa particularité en donnant un tour politique à la critique de l'art abstrait. Le parti communiste et Louis Aragon se prononcèrent pour un art figuratif, et la rivalité EstOuest se doublait ainsi de l'opposition abstrait-figuratif. L'abstraction géométrique qui exploitait systématiquement les innovations d'avant-guerre était menacée d'académisme, malgré les recherches sur le mouvement qui se développaient alors. Les sculpteurs Pol Bury, Vassilákis Takis, Jean Tinguely introduisirent un mouvement réel dans leurs créations, tandis que le cinétisme de Victor Vasarely et de Yaacov Agam se consacrait au mouvement optique qui donna naissance en 1960 à l'op'art. À l'opposé de cette tendance géométrique, le renouveau vint de Georges Mathieu, qui travaillait comme Jackson Pollock les ressources du geste. Il traçait avec véhémence de grands paraphes noirs sur des fonds aux couleurs violentes (Hommage au maréchal Turenne, 1952). L'art abstrait s'engagea dans une voie plus existentielle et lyrique. La critique opposait cette abstraction chaude à sa version géométrique, qualifiée de froide. On distinguait les informels (Camille Bryen, Jean Fautrier, Wols...), les gestuels (Hans Hartung, Gérard Schneider, Bram Van Velde...). Une attention particulière était accordée à la texture du tableau. Fautrier exploita l'épaisseur de la pâte ; la forme d'un objet banal émergeait parfois de la matière au coloris raffiné. Antoni Tapiès en Catalogne, Alberto Burri en Italie mêlèrent des éléments hétérogènes à leur peinture. Lucio Fontana tendait vers la monochromie, qu'il animait d'une entaille ou des impacts d'une décharge de chevrotine. Alors que les États-Unis connaissaient le pop'art, l'Europe concurrença l'art abstrait avec le « nouveau réalisme «, la « nouvelle figuration «. Olivier Debré et Jean Degottex poursuivirent, solitaires, leur recherche abstraite. En Grande-Bretagne, une école originale excella dans la sculpture avec Henry Moore et Anthony Caro. En France, les années soixante inaugurèrent une nouvelle période de l'art abstrait. Plusieurs artistes inventaient leur oeuvre à partir d'un élément essentiel ; c'était un signe plastique, comme les rayures de Daniel Buren, ou la forme en haricot de Claude Viallat, mais cela pouvait être aussi une technique, comme le tressage de François Rouan... Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Action Painting Barré Martin Bryen (Camille Briand, dit Camille) Buren Daniel Burri Alberto Bury Pol Caro Anthony cinétique (art) Debré Olivier Degottex Jean Fautrier Jean figuratif (art) France - Arts - Beaux-arts - L'émancipation de la peinture Hartung Hans informel (art) Mathieu Georges Moore Henry Morellet François nouveau réalisme Paris - Arts - Peinture et sculpture Pollock Paul Jackson Schneider Gérard Sugaï Kumi tachisme Takis (Panayiótis Vassilákis, dit) Tàpies Antoni Tinguely Jean Van Velde - Van Velde (Abraham, dit Bram) Vasarely (Viktor Vasarhelyi, dit Victor) Villon (Gaston Duchamp, dit Jacques) Wols (Otto Alfred Schultze-Battmann, dit) Les livres abstrait (art) - Fenêtre, de Bram Van Velde, page 14, volume 1 abstrait (art) - Chaos dans l'ordre éternel, de Georges Mathieu (1970), page 15, volume 1 abstrait (art) - Concetto spaziale, de Lucio Fontana (1990), page 15, volume 1 L'invention d'un langage Depuis son invention conjointe mais non concertée, l'art abstrait a prouvé sa capacité à se renouveler. De la rigueur géométrique à la furie expressionniste, il a exploré les différentes nuances de la sensibilité contemporaine. Au terme de quatre-vingts années d'existence, son histoire apparaît dans toute sa cohérence et démontre que l'émotion esthétique ne passe plus par l'imitation du monde visible. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats imitation peinture - Le travail du peintre - La touche Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats avant-garde Les indications bibliographiques A. Bonfand, l'Art abstrait, PUF, « Que sais-je ? «, Paris, 1995. L. Degand, Abstraction, figuration : langage et signification de la peinture, Cercle d'art, Paris, 1988. W. Kandinsky, Regards sur le passé et autres textes : 1912-1921, Hermann, Paris, 1974 ; Du spirituel dans l'art et dans la peinture en particulier, Galerie R. Drouin, Paris, 1949 (Gallimard, 1989). M. Pleynet, M. Ragon et M. Seuphor, l'Art abstrait, Maeght, Paris, 1971-1988.

« affrontements.

Aux alentours de 1920, la politique de l'Union soviétique n'allait plus permettre le développement d'un art libre.

Face à l'esthétique officielle, de nombreux créateurs quittèrent leur pays pour l'Allemagne ou la France. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Arp Hans ou Jean constructivisme Gabo (Naum Pevsner, dit Naum) Pevsner Antoine ou Anton Tatline Vladimir Ievgrafovitch Les livres abstrait (art) - l'Oiseau dans l'espace, marbre de Constantin Brancusi (1925), page 12, volume 1 Diversité des expressions abstraites Entre les deux guerres, Paris rassemblait les principaux artistes abstraits.

Mondrian y vivait depuis 1919, Kandinsky, depuis 1933.

La ville comptait un autre pionnier : Robert Delaunay.

Dès 1912-1913, il avait peint des tableaux abstraits en poursuivant des recherches sur la couleur ; il divisait le tableau en zones colorées et ramenait sa profondeur au plan de la toile ; les signes figuratifs subsistants, la tour Eiffel notamment, allaient disparaître des grands rythmes abstraits dans les années trente.

Kupka a exposé très tôt des œuvres abstraites ( Ordonnance sur verticales , 1911).

Plusieurs de ses tableaux portaient un titre musical ( Fugue à deux couleurs , 1912).

L'art abstrait est couramment rapproché de la musique, car ces deux expressions n'imitent aucun objet et produisent des effets à partir d'un langage arbitraire. En 1931, Auguste Herbin et Georges Vantongerloo fondèrent l'association Abstraction- Création qui allait animer l'art abstrait pendant plusieurs années.

Herbin peignait depuis 1926 des toiles composées de cercles, de carrés, de rectangles.

Vantongerloo, peintre et sculpteur néerlandais, avait collaboré avec Mondrian au sein du groupe De Stijl.

Depuis 1928, il habitait Paris, où il participait à la vie du mouvement abstrait prédominant dans les années trente.

L'influence du groupe Abstraction-Création s'étendit très vite à des centaines d'artistes ; d'Alberto Magnelli à Jean Hélion, plusieurs peintres se ralliaient à l'art abstrait.

Les préoccupations géométriques étaient prépondérantes, mais l'œuvre de Hans Arp exprimait aussi la poésie ( Tête-moustaches et bouteilles , 1929).

L'humour dada se mêlait ici à une recherche sur la couleur qui aboutirait au blanc monochrome.

Hans Arp se tenait aux limites de l'art abstrait, comme Alexander Calder, qui partageait avec lui la même malice amusée. L'abstraction n'a pas de limites strictes ; les passages de l'abstrait au figuratif sont nombreux.

Auguste Herbin a été réaliste avant de devenir abstrait géométrique.

Jean Hélion a opté pour la figuration après avoir pratiqué l'abstraction.

Tout artiste peut évoluer vers l'abstrait à un moment donné, de façon non exclusive comme le prouve Kandinsky, qui peignit des toiles figuratives plusieurs années après ses créations abstraites.

Sous la bannière de l'art abstrait, les recherches les plus diverses avaient pris place.

En fait, il faudrait employer « art abstrait » au pluriel, d'autant plus que cet art connut, après la Seconde Guerre mondiale, un important renouvellement grâce aux artistes américains. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Arp Hans ou Jean Bill Max Calder Alexander couleur - L'art et la couleur - Du réalisme à l'abstraction Delaunay Robert Dewasne Jean figuratif (art) Hélion Jean Herbin Auguste Kandinsky Wassili Kupka (Frantisek, dit Frank). »

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