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Il serait toutefois injuste de ne pas souligner particulièrement ma

Publié le 06/01/2014

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Il serait toutefois injuste de ne pas souligner particulièrement ma gratitude profonde envers Matt, dans la mesure où il a collaboré pleinement à ce projet, du début jusqu'à la fin ; le récit conté dans ce livre doit autant à lui qu'à moi, et pas seulement parce que tant de pages de ce livre donnent la preuve de son talent extraordinaire. Si je dis qu'il a une façon magnifique de voir les choses, je lais référence à quelque chose de plus que son oeil de photographe professionnel ; au bout du compte, sa profonde humanité s'est inscrite dans les mots autant que dans les images. Parmi tout ce que j'ai trouvé au cours de ma quête, il est le plus grand trésor. Les anciens de Bolechow que j'ai rencontrés et avec qui j'ai parlé pendant deux ans ne sont pas à proprement parler ma famille, mais il m'est difficile aujourd'hui de ne pas les considérer comme telle ; il est inutile de répéter ici leurs noms dans la mesure où le livre, dans son ensemble, est un témoignage de ma gratitude à leur égard, pour leur superbe et généreuse hospitalité, pour la prodigalité de leur temps et de leurs souvenirs qu'ils ne pouvaient pas se faire un bonheur de partager, je le sais. Je veux, cependant, mentionner ici les noms de certains autres amis et parents, liés au groupe de Bolechow, à l'égard desquels j'ai une dette d'hospitalité ou d'amitié, ou les deux : Susannah Juni ; Malka Lewenwirth ; Debbie Greene à Sydney ; et à Stockholm notre cousine Mittelmark, Renate Hallerby, et son mari Nils, dont la chaleur et la générosité ont été évidentes en dépit de la brièveté du temps passé avec eux. Les amis et les parents en Israël ont été des sources constantes et appréciées d'hospitalité, d'encouragement et d'enthousiasme, et je leur en suis profondément reconnaissant. J'ai une dette toute particulière envers Linda Zisquit à Jérusalem, que je remercie de sa persévérance amicale et de son aide pour trouver une petite chose d'une importance cruciale. Aux Etats-Unis, Allan et Karen Rechtschaffen, et Marilyn Mittelmark Tepper, ont partagé avec moi des souvenirs essentiels au cours du long et délicieux week-end des « cousins », et Edward (« Nino ») Beltrami m'a guidé vers une perception importante. Il sera parfaitement clair pour quiconque a lu ce livre que j'ai bénéficié d'une hospitalité extraordinaire à Bolekhiv en Ukraine, pour laquelle je suis aussi reconnaissant que pour celle qui m'a été accordée partout ailleurs. Parmi tous les Ukrainiens qui m'ont aidé, toutefois, aucun n'a été aussi généreux, aussi intense et, finalement, aussi efficace qu'Alex Dunai à L'viv ; il a été, depuis près de dix ans maintenant, mon bras droit dans ce projet dont le livre est le point culminant. Pour ses efforts inlassables, je suis plus reconnaissant que je ne puis le dire. Tout a commencé avec un collègue estimé qui est devenu, avec sa famille, un ami cher. Une aide inestimable m'a été apportée pour les problèmes techniques d'archives par un groupe de jeunes gens talentueux dont je suis heureux de signaler la contribution : Nicky Gottlieb, pour sa magie avec les calendriers ; Henryk Jaronowski, à qui je dois quelques photographies capitales ; Arthur Dudney, dont les traductions du polonais m'ont épargné bien des erreurs ; et mes benjamins, Morris Doueck et Zack Woolfe : « De vos étudiants, vous apprendrez. » Un petit cercle d'amis chers et proches ont joué un rôle crucial en s'assurant que j'irais jusqu'au bout de ce long projet : Chris Andersen, Glen Bowersock et Christopher Jones, Istvan et Gloria Deak, Diane Feldman, Lise Funderburg et John Howard, Bob Gottlieb et Maria Tucci, Renée Guest, Jake Hurley, Lily Knezevich, Laura Miller et Stephen Simcock. Donna Masini a été tout ce qu'on peut attendre d'une meilleure amie ; Patti Hart a été un soutien inestimable. Myrna et Ralph Langer, ainsi que leur vaste famille, ont toujours procuré une affection solide et leurs encouragements, particulièrement estimables pendant ce projet, à moi et aux miens ; je suis particulièrement heureux d'avoir en Karen Isaac une correspondante Instant Message, à la fois aimante et encourageante. Ma dette à l'égard de Froma Zeitlin, que je suis heureux de reconnaître chaque fois que j'en ai l'occasion, devrait être évidente à la lecture de ces pages ; ce livre n'aurait pas pu, littéralement, être écrit sans elle - et sans son mari, George, hôte généreux depuis toujours et, plus récemment, compagnon de voyage infatigable à Vienne, en Israël et en Lituanie. Mes voyages en compagnie de Lane Montgomery m'ont permis de parcourir, je peux le dire sans crainte, toute la gamme de la notion de bien-être ; je lui suis très reconnaissant de sa contribution au second voyage, si émouvant, que nous avons fait ensemble. Dès le début de ce projet, Nancy Novgorod et son mari, John - qui ont écouté d'une oreille très sympathique mes récits de voyage en Galicie -, ont été des sources chéries d'amitié et d'encouragement. Je suis reconnaissant à Nancy, dans sa position de rédactrice en chef, pour sa tolérance et sa patience qui m'ont permis de prendre du temps par rapport à mes obligations envers elle pour terminer ce livre ; Bob Silvers à la New York Review ofBooks a été, lui aussi, d'une générosité exceptionnelle à cet égard, comme il l'a toujours été dans d'autres. Aucun ami, cependant, n'a joué un rôle aussi vital pour l'écriture de ce livre que ne l'ont fait Louis et Anka Begley. Ce serait un euphémisme que de dire qu'ils ont partagé avec moi beaucoup de choses très importantes. Une infime partie de cela a consisté dans la semaine d'hospitalité cruciale au cours de laquelle j'ai pu mettre un point final à mon travail. Ce travail a été, depuis le début, une collaboration formidablement plaisante avec mon éditeur, Tim Duggan, et les mérites que ce livre peut avoir lui doivent beaucoup. Son enthousiasme initial pour le projet, sa patience à mesure qu'il grandissait en échelle et en taille (ainsi qu'en durée), son professionnalisme impeccable, le talent avec lequel il a équilibré une sensibilité d'éditeur aiguë et une réceptivité profonde à l'égard de mes intentions, ont fait de l'écriture de ce livre une expérience joyeuse et, au bout du compte, une expérience dont j'ai beaucoup appris. En France, ce travail a été aussi joyeux qu'aux États-Unis ; je suis suprêmement reconnaissant à l'égard de l'équipe Flammarion : à mes excellents et gentils éditeurs, Hélène Fiamma et le très patient Mathieu Romain ; et à l'inlassable attachée de presse Francine Brobeil. Quant à la réussite sidérante de mon traducteur, Pierre Guglielmina, je préfère emprunter ici les mots prononcés par Hélène lorsque nous nous sommes rencontrés pour la première fois à Paris : « Je pense que ce livre pourrait être encore meilleur en français qu'il l'est en anglais ! » Une fois encore, je vais finir là où j'avais commencé. Je venais de terminer mes études de deuxième cycle lorsque Lydia Wills m'a plus ou moins ramassé pour me mettre dans la bonne direction et notre collaboration professionnelle m'a, depuis lors, apporté beaucoup de fierté et de nombreuses satisfactions - tout comme notre amitié. C'est elle qui a su, tout du long, que ce livre était celui que je devais écrire ; c'est elle aussi qui l'a rendu possible ; pour cette raison, comme bien des choses que j'ai accomplies, ce livre est autant le sien que le mien. Ces lecteurs qui sont parvenus à ce point du livre se sont familiarisés avec une de ses dédicataires, Mme Frances Begley, née Franciszka Hauser ; mes sentiments envers elle ont été clairement exposés dans ces pages. L'autre dédicataire mérite d'être commémorée autrement que par la simple mention de son nom. Sarah Pettit était mon rédacteur en chef quand j'ai commencé à écrire ; mais elle est devenue rapidement une amie chérie, tout en continuant à être une collègue enthousiaste. Ses nombreuses qualités extraordinaires - son brio intellectuel, son courage éditorial et son jugement professionnel, un goût superbe, un humour féroce qui cachait à peine un coeur sentimental, presque poétique, sa beauté et ses passions - ont été dûment commémorées ailleurs, comme il se doit pour une personne qui a tant accompli dans le monde en si peu de temps. (Et il y en a une autre, je le sais, qu'elle aimerait que je commémore dans cette édition en français : sa parfaite connaissance de cette langue.) Sa mort provoquée par un lymphome en janvier 2003, à l'âge de trente-six ans, a été et continue d'être une tragédie pour un monde beaucoup plus grand que le cercle de ses amis intimes. Je dirai seulement ici qu'elle a été le champion le plus précoce et le plus enthousiaste de ce livre et le fait qu'elle ne peut pas voir le résultat final de ce projet dont elle a accueilli la naissance avec une telle excitation désintéressée, à un moment où le seul intérêt pour sa propre condition aurait été plus que pardonnable, est en effet pour moi la preuve malheureuse qu'il y a des larmes dans les choses. Elle était et sera toujours ma fille chérie.   Merci aux institutions et personnes suivantes d'avoir donné la permission de reproduire les photographies et les extraits des documents en leur possession :   Le Beth Hatefutsoth, musée de la Diaspora juive, à Tel-Aviv, exposition permanente (p. 426 et p. 430) ; le musée juif de Prague (p. 360) ; le Yad Vashem, musée mémorial de l'Holocauste en Israël, à Jérusalem (p. 267-269 ; p. 291-293 ; p. 442) ; Lane Montgomery (p. 606) ; Henryk Jaronowski (p. 367 et p. 370).    

« ce livre n'aurait paspu,littéralement, êtreécrit sanselle– et sans sonmari, George, hôte généreux depuistoujours et,plus récemment, compagnondevoyage infatigable àVienne, en Israël eten Lituanie.

Mesvoyages encompagnie deLane Montgomery m'ontpermis de parcourir, jepeux ledire sans crainte, toutelagamme delanotion debien-être ;je lui suis très reconnaissant desacontribution ausecond voyage, siémouvant, quenous avons fait ensemble.

Dèsledébut deceprojet, NancyNovgorod etson mari, John– qui ontécouté d'une oreille trèssympathique mesrécits devoyage enGalicie –, ontétédes sources chériesd'amitié et d'encouragement.

Jesuis reconnaissant àNancy, danssaposition derédactrice enchef, pour sa tolérance etsa patience quim'ont permis deprendre dutemps parrapport àmes obligations enversellepour terminer celivre ;Bob Silvers àla New YorkReview ofBooks a été, lui aussi, d'une générosité exceptionnelle àcet égard, comme ill'a toujours étédans d'autres. Aucun ami,cependant, n'ajoué unrôle aussi vitalpour l'écriture decelivre quenel'ont fait Louis etAnka Begley.

Ceserait uneuphémisme quededire qu'ils ontpartagé avecmoi beaucoup dechoses trèsimportantes.

Uneinfime partiedecela aconsisté dans la semaine d'hospitalité crucialeaucours delaquelle j'aipumettre unpoint finalàmon travail. Ce travail aété, depuis ledébut, unecollaboration formidablement plaisanteavecmon éditeur, Tim Duggan, etles mérites quecelivre peut avoir luidoivent beaucoup.

Sonenthousiasme initial pourleprojet, sapatience àmesure qu'ilgrandissait enéchelle eten taille (ainsi qu'en durée), sonprofessionnalisme impeccable,letalent aveclequel ila équilibré unesensibilité d'éditeur aiguëetune réceptivité profondeàl'égard demes intentions, ontfaitdel'écriture de ce livre uneexpérience joyeuseet,aubout ducompte, uneexpérience dontj'aibeaucoup appris. En France, cetravail aété aussi joyeux qu'aux États-Unis ;je suis suprêmement reconnaissantà l'égard del'équipe Flammarion :à mes excellents etgentils éditeurs, HélèneFiamma etletrès patient Mathieu Romain;et àl'inlassable attachéedepresse Francine Brobeil.Quantàla réussite sidérante demon traducteur, PierreGuglielmina, jepréfère emprunter iciles mots prononcés parHélène lorsque nousnous sommes rencontrés pourlapremière foisàParis :« Je pense quecelivre pourrait êtreencore meilleur enfrançais qu'ill'estenanglais ! » Une foisencore, jevais finir làoù j'avais commencé.

Jevenais determiner mesétudes de deuxième cyclelorsque LydiaWillsm'aplus oumoins ramassé pourmemettre danslabonne direction etnotre collaboration professionnelle m'a,depuis lors,apporté beaucoup defierté et de nombreuses satisfactions – toutcomme notreamitié.

C'est elle quiasu, tout dulong, que ce livre était celui quejedevais écrire;c'est elleaussi quil'arendu possible ;pour cette raison, comme biendeschoses quej'aiaccomplies, celivre estautant lesien quelemien. Ces lecteurs quisont parvenus àce point dulivre sesont familiarisés avecunedeses dédicataires, MmeFrances Begley,néeFranciszka Hauser;mes sentiments enverselleontété clairement exposésdanscespages.

L'autre dédicataire mérited'êtrecommémorée autrement que parlasimple mention deson nom.

Sarah Pettitétaitmonrédacteur enchef quand j'ai commencé àécrire ;mais elleestdevenue rapidement uneamie chérie, toutencontinuant à être unecollègue enthousiaste.

Sesnombreuses qualitésextraordinaires – sonbriointellectuel, son courage éditorial etson jugement professionnel, ungoût superbe, unhumour férocequi cachait àpeine uncœur sentimental, presquepoétique, sabeauté etses passions – ontété dûment commémorées ailleurs,commeilse doit pour unepersonne quiatant accompli dansle monde ensipeu detemps.

(Etilyen aune autre, jelesais, qu'elle aimerait quejecommémore dans cette édition enfrançais :sa parfaite connaissance decette langue.) Samort provoquée par unlymphome enjanvier 2003,àl'âge detrente-six ans,aété etcontinue d'êtreune. »

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