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Il aimait considérer les textes des Pères de l'Église les uns après les autres pour en faire éclater les contradictions.

Publié le 06/01/2014

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Il aimait considérer les textes des Pères de l'Église les uns après les autres pour en faire éclater les contradictions. Non pour montrer qu'ils disaient n'importe quoi, mais pour chercher à mieux faire ressortir l'intention de Dieu dans sa complexité. En bref, il aimait réfléchir et apprendre à ses élèves à penser. C'était audacieux. Surtout quand on croise sur sa route un ennemi aussi redoutable et haineux que Bernard de Clairvaux, le futur grand saint dont nous avons parlé plus haut. On peut être grand aux yeux de Rome et petit quand il s'agit de faire appliquer ses lois. Bernard qui, à Vézelay, a prêché la deuxième croisade avec un immense succès, Bernard qui fait la morale par ses lettres à tous les rois d'Europe est aussi, à ses heures, une diva jalouse. Il s'agace d'un clerc dont il lui revient aux oreilles qu'il développe des thèses bien hardies. Abélard, de façon loyale, demande à pouvoir s'expliquer en réunion publique pour discuter avec le futur saint, et montrer à tous que les positions qu'il défend ne sont pas les brûlots que l'on dit. Le 3 juin 1140 est réuni le concile de Sens qui doit examiner cette question. Mais le perfide Bernard, craignant d'être dépassé par le trop brillant esprit d'Abélard, a préparé le terrain. Il s'est entendu dès la veille avec tous les grands personnages présents et les évêques pour sceller le sort de l'accusé avant même le procès. Le jour dit, Abélard se retrouve interdit de stupeur en découvrant une telle ignominie et ses thèses sont condamnées sans qu'il ait pu ouvrir la bouche. Le grand Michelet et derrière lui les historiens républicains du xixe révèrent la mémoire de celui qu'ils voyaient comme un martyr de l'obscurantisme, et le célèbrent d'autant plus que cela leur permet, au passage, de tacler saint Bernard, le héros du camp adverse. Il ne faudrait pas pour autant faire de notre théologien un héraut de l'anticléricalisme. Il est homme d'Église et le reste. Après Sens, que fait-il ? Il décide de partir à Rome pour plaider sa cause car il sait que le pape, lui, l'entendra. En chemin, il est recueilli chez le vieil ennemi de Bernard et des Cisterciens, Pierre le Vénérable, patron de l'abbaye de Cluny. Épuisé par tant d'infortune, il y mourra sans achever son périple. Quoi qu'il en soit, le premier il aura prouvé que l'on pouvait tenter d'introduire de la logique et de la raison dans l'étude théologique. Ce faisant, il a ouvert une brèche qui conduit à notre deuxième exemple. La scolastique Aïe ! Voilà encore un mot qui a terriblement mal vieilli. Nous autres, lecteurs du xxie siècle, le connaissons parfois pour l'avoir croisé dans des textes de la Renaissance, qui ne l'aime guère. Pour les gens de l'époque de Rabelais ou de Montaigne, la scolastique, c'est l'art de couper en douze des points de théologie dont on ne comprend même pas la formulation, c'est le symbole même du savoir sclérosé des universités qui n'ont pas voulu changer depuis le Moyen Âge. Comme n'importe quel concept, il reprend toute sa splendeur quand on le replace dans le contexte de sa naissance. La scolastique est liée au xiiie siècle, et va de pair alors avec cet incroyable vent d'ouverture qui souffle sur tous les beaux esprits de l'Europe, féconde tous les savoirs et résulte d'un immense choc culturel. À ce moment-là, pleine période d'expansion urbaine, l'étude sort enfin des cloîtres et des univers fermés des monastères où elle avait été préservée depuis des siècles pour arriver en ville à travers une institution nouvelle : l'université. On en ouvre à Toulouse, à Oxford, à Paris. Bien évidemment, les universités médiévales ne sont pas tout à fait semblables à celles que nous connaissons aujourd'hui. Elles dépendent de l'Église ; les étudiants et les maîtres y sont tonsurés car ils sont clercs. Par d'autres côtés, elles les préfigurent : les chahuts y sont fréquents, on y voit de véritables mouvements de protestation étudiante, on y sent une joie de vivre et d'apprendre plus proche d'une de nos facs que de l'austère bibliothèque d'un monastère. On y développe l'esprit, aussi, en pratiquant la disputatio, sorte de débat organisé pour confronter des thèses. Surtout, ces établissements nouveaux sont en première ligne face au grand choc culturel de l'époque : la redécouverte de la philosophie antique et en particulier d'Aristote. On ne connaissait en Occident que des bribes de l'oeuvre du philosophe grec. Ailleurs, et un peu avant, d'autres grands savants l'avaient étudiée, décortiquée, notamment les deux grands philosophes musulmans, le Perse Avicenne (980-1037) et surtout l'Espagnol de Cordoue, Averroès (1126-1198). Grâce à la « Reconquista » progressive que les catholiques font de l'Espagne, grâce aussi à un point de passage comme la Sicile, les textes de ces grands esprits, de ces grands passeurs, arrivent en Occident. L'averroïsme devient une des grandes disciplines universitaires. On se met à marcher sur les chemins que les musulmans ont défrichés, en traduisant, en étudiant Aristote et les Grecs. C'est ainsi que l'on découvre cette réalité impensable jusqu'alors : ainsi donc il y eut dans le passé des esprits assez forts pour penser le monde sans avoir besoin de Dieu, ainsi donc il peut exister une philosophie autonome de la théologie. Aujourd'hui, cela semble banal. C'était alors vertigineux et les esprits ne s'y sont pas fait sans peine. En 1215, par exemple, l'étude d'Aristote est interdite à Paris - mais cela fera la fortune de l'université de Toulouse où l'on avait toujours le droit de l'enseigner. Au milieu de ce même xiiie siècle, Thomas d'Aquin (1225-1274), un brillant dominicain italien venu étudier à Paris, va réussir le tour de force qui aidera l'Église à sortir de ces contradictions : il réussit à repenser Aristote et à l'intégrer à la pensée chrétienne, il le digère en quelque sorte. La philosophie était rejetée comme païenne. Il en fait la « servante de la théologie », une des marches qui conduisent à Dieu. On dira de lui qu'il a célébré le « mariage d'Athènes et de Jérusalem ». Il faudra un petit moment pour que l'Église le comprenne. Dans un premier temps, les oppositions entre théologiens sont fortes et ses thèses sont condamnées. Puis il est canonisé (en 1323) et au xviiie est fait docteur de l'Église, le tour de force méritait cela. On l'a compris, la scolastique n'avait donc rien d'une sclérose de l'esprit et elle aurait pu aller bien plus loin encore dans le sens de la liberté. On le sait aujourd'hui d'une façon assez paradoxale. En 1277, Étienne Tempier, évêque de Paris, siffle la fin de ce qui peut nous apparaître comme une longue et joyeuse partie. Il édicte un texte qui condamne solennellement, une par une, 219 thèses. Désormais, plus aucun chrétien n'aura le droit de professer ces horreurs forcément inspirées par le diable. Ce texte est très connu, et très souvent cité, on y voit un exemple patent de l'intolérance du catholicisme médiéval. Elle est indiscutable. Pourquoi, pour une fois, ne pas renverser le propos ? L'historien Didier Foucault dans son excellente Histoire du libertinage2 nous met sur cette piste. Si l'évêque condamne des pensées à ses yeux abominables, c'est bien que certains les professaient. Quelles sont-elles donc ? Citons quelques-unes des horreurs qu'il dénonce : « La religion chrétienne empêche de s'instruire », « Seuls les philosophes sont les sages du monde », « Il n'y a aucune question disputable par la raison que le philosophe ne doive disputer ». Incroyable ! On croirait des phrases sorties de la plume de Voltaire ou Diderot. Grâce à celui qui les a interdites en 1277, on tient donc la preuve irréfutable que déjà, dans ce xiiie siècle passionnant, certains osaient les penser. Le grand schisme d'Occident Projetons-nous d'un siècle encore pour mentionner un dernier point que l'on aborde rarement sous cet angle : l'affaire du grand schisme d'Occident. Nous voilà loin de la théologie. D'ailleurs, le vent de liberté que l'on vient d'évoquer pour le xiiie siècle est bien mort au xive. Ce siècle est celui de la guerre de Cent Ans, de la Grande Peste, ce fléau monstrueux qui a emporté, estime-t-on, le quart de la population d'Europe. On n'a plus que faire d'Aristote et des philosophes. L'époque est au dolorisme, aux processions de flagellants qui veulent revivre dans le sang la passion du Christ, aux statues macabres rongées de vermine qu'on place sur les tombeaux. Et le temps est pris à d'autres vieilles occupations plus terrestres, la rivalité entre les papes et les rois. On s'en souvient, l'affaire se noue sous Philippe le Bel. Après avoir réglé son compte à un pontife, mort traumatisé après la rencontre musclée avec son ambassadeur à Agnani, le roi de France, devenu le plus grand monarque d'Occident, trouve commode d'avoir la papauté sous la main. En 1309, un premier pape, évêque de Bordeaux, s'installe de façon temporaire aux portes du royaume de France, à Avignon. Le temporaire durera longtemps. Je vous épargne les détails des alliances, contre-alliances, magouilles financières et assassinats qui représentaient l'idéal évangélique de ces temps-là. Rappelons simplement que la pièce vire à la tragi-comédie en 1377-1378. Le pape décide de rentrer à Rome. Il meurt. Un nouveau pape est élu dans la Ville Éternelle ; manque de chance, un autre a déjà été élu qui s'est installé à Avignon. Deux tiares pour un seul trône, cela fait une de trop : c'est le « grand schisme d'Occident ». Là encore les péripéties sont nombreuses, à un moment on verra même trois papes, c'est-à-dire deux « antipapes » et un vrai. Qui peut dire lequel ? C'est là où se glisse une innovation théologique peu connue et assez passionnante, pourtant : le conciliarisme. Elle est simple à résumer. En 1414, lassés par le schisme, certains puissants (en l'occurrence un des papes et l'empereur) ont l'idée de réunir à Constance un grand concile, c'est-à-dire une réunion de tous les évêques, pour sortir de la crise. Effectivement, l'assemblée met fin au schisme et désigne un pape. Elle émet aussi une doctrine : c'est de la réunion de tous les évêques que doit désormais sortir la vérité de la foi, et cette réunion a une autorité supérieure au pape lui-même. Tout cela sera peaufiné, codifié lors des conciles suivants, à Bâle et dans d'autres villes (1431-1449). Par des astuces diverses, les papes auront raison des décisions qui y ont été prises. Ils continueront à dominer l'histoire du catholicisme. Son cours aurait-il été changé si la tentative d'instaurer une forme de pluralisme dans cet univers autocratique avait réussi ? Risquons-nous à le penser. 1 « Où est la très sage Hélois, / Pour qui chastré fut et puis moyne / Pierre Esbaillart à Saint Denis ? / Pour son amour eut ceste essoyne. » 2 Perrin, 2007. 12 La guerre de Cent Ans Philippe le Bel meurt en 1314. Après lui règnent successivement ses trois fils, et tout d'abord. Louis X dit le Hutin - c'est-à-dire le querelleur - de 1314 à 1316. Le propre fils de celui-là vient au monde après sa mort, c'est pour cela qu'on l'appelle Jean Ier le Posthume, mais il meurt bébé, quelques mois après son père. On fait donc appel au frère de Louis : Philippe V le Long (qui règne de 1316 à 1322), puis encore à l'autre frère : Charles IV le Bel (règne de 1322 à 1328). Et c'est tout. Aucun n'a d'héritier mâle. La belle mécanique de transmission du père au fils qui avait permis aux Capétiens de se maintenir sur le trône depuis 987 s'est enrayée. Les grands du royaume choisissent pour succéder à Charles IV un de ses cousins. Il sera couronné sous le nom de Philippe VI (règne de 1328 à 1350), il inaugure une nouvelle branche dynastique de la famille capétienne : les Valois. Repères - 1337 : Édouard III se proclame roi de France - 1356 : bataille de Poitiers, défaite du camp valois, Jean le Bon prisonnier - 1364 : mort de Jean le Bon, Charles V roi de France - 1380-1422 : règne de Charles VI, le roi fou - 1429 (juillet) : Charles VII sacré à Reims - 1453 : victoire de Charles VII à Castillon, bataille qui met fin à la guerre de Cent Ans Un autre candidat au trône était possible. Philippe le Bel, outre ses trois fils, avait une fille, Isabelle, mariée au roi d'Angleterre Édouard II. Étant femme, elle ne peut prétendre régner1 : bientôt leur fils Édouard III estimera que lui le peut, et que sa filiation lui donne, à lui aussi, des droits sur le trône de son grand-père. À dire vrai, l'Anglais se décidera bien tard, et il faudra, pour qu'il arrive à faire valoir cette prétention, des années de querelles avec son parent Valois. Les sujets de discorde ne manquent pas. Il y a l'alliance que les Français ont tissée avec l'Écosse, avec laquelle il est lui-même en guerre. Il y a surtout une succession de brouilles qui ne cessent de s'envenimer à propos de la Guyenne - toute cette large partie du Sud-Ouest de la France d'aujourd'hui, dont la capitale est Bordeaux. Les Plantagenêts la possèdent depuis le mariage d'Aliénor d'Aquitaine et d'Henri II, en 1152, mais, selon les lois du monde féodal, ils n'y sont qu'au titre de vassaux du roi de France et cela crée d'interminables conflits de préséance. Un vassal, on s'en souvient, est tenu de s'incliner devant son suzerain et de mettre ses mains dans les siennes, en signe de soumission, lors de la cérémonie d'hommage. Est-il si convenable qu'un roi ait ainsi à se soumettre à un autre roi ? L'Anglais le supporte de plus en plus mal. De son côté, le Valois ne fait rien pour adoucir la situation, bien au contraire. En 1337, sous de sombres prétextes, il confisque la Guyenne. Exaspéré, Édouard III joue son va-tout : il se déclare lui-même roi de France et débarque bientôt sur le continent avec son armée pour faire valoir concrètement cette prétention. Nous voici donc avec deux monarques pour un seul trône : c'est le début d'un conflit qui verra se succéder d'innombrables batailles, des successions de traités plus ou moins appliqués, des trêves plus ou moins longues, et durera en tout plus d'un siècle. Il a commencé vers 1340. La dernière bataille - la victoire des Français de

« l’Église lecomprenne.

Dansunpremier temps,lesoppositions entrethéologiens sontfortes etses thèses sont condamnées.

Puisilest canonisé (en1323) etau xviii e est fait docteur del’Église, letour deforce méritait cela. On l’acompris, lascolastique n’avaitdoncriend’une sclérose del’esprit etelle aurait pualler bienplusloinencore dans lesens delaliberté.

Onlesait aujourd’hui d’unefaçonassezparadoxale. En 1277, Étienne Tempier, évêquedeParis, sifflelafin decequi peut nous apparaître commeunelongue et joyeuse partie.Ilédicte untexte quicondamne solennellement, uneparune, 219thèses.

Désormais, plusaucun chrétien n’auraledroit deprofesser ceshorreurs forcément inspiréesparlediable.

Cetexte esttrès connu, ettrès souvent cité,onyvoit unexemple patentdel’intolérance ducatholicisme médiéval.Elleestindiscutable. Pourquoi, pourunefois, nepas renverser lepropos ? L’historien DidierFoucault danssonexcellente Histoire du libertinage 2 nous metsurcette piste.

Sil’évêque condamne despensées àses yeux abominables, c’estbienque certains lesprofessaient.

Quellessont-elles donc ?Citonsquelques-unes deshorreurs qu’ildénonce : « Lareligion chrétienne empêchedes’instruire », « Seulslesphilosophes sontlessages dumonde », « Iln’y aaucune question disputable parlaraison quelephilosophe nedoive disputer ».

Incroyable ! Oncroirait desphrases sortiesdela plume deVoltaire ouDiderot.

Grâceàcelui quilesainterdites en1277, ontient donc lapreuve irréfutable que déjà, danscexiiie  siècle passionnant, certainsosaientlespenser.

Le grand schisme d’Occident Projetons-nous d’unsiècle encore pourmentionner undernier pointquel’onaborde rarement souscetangle : l’affaire dugrand schisme d’Occident.

Nousvoilàloindelathéologie.

D’ailleurs,levent deliberté quel’onvient d’évoquer pourlexiiie  siècle estbien mort auxive .

Ce siècle estcelui delaguerre deCent Ans,delaGrande Peste, cefléau monstrueux quiaemporté, estime-t-on, lequart delapopulation d’Europe.Onn’a plus quefaire d’Aristote etdes philosophes.

L’époqueestaudolorisme, auxprocessions deflagellants quiveulent revivredansle sang lapassion duChrist, auxstatues macabres rongéesdevermine qu’onplacesurlestombeaux.

Etletemps est pris àd’autres vieillesoccupations plusterrestres, larivalité entrelespapes etles rois. On s’en souvient, l’affairesenoue sousPhilippe leBel.

Après avoirréglé soncompte àun pontife, morttraumatisé après larencontre muscléeavecsonambassadeur àAgnani, leroi deFrance, devenu leplus grand monarque d’Occident, trouvecommode d’avoirlapapauté souslamain.

En1309, unpremier pape,évêque deBordeaux, s’installe defaçon temporaire auxportes duroyaume deFrance, àAvignon.

Letemporaire dureralongtemps.

Je vous épargne lesdétails desalliances, contre-alliances, magouillesfinancières etassassinats quireprésentaient l’idéal évangélique deces temps-là.

Rappelons simplement quelapièce vireàla tragi-comédie en1377-1378.

Le pape décide derentrer àRome.

Ilmeurt.

Unnouveau papeestélu dans laVille Éternelle ; manquedechance, un autre adéjà étééluqui s’est installé àAvignon.

Deuxtiares pourunseul trône, celafaitune detrop : c’estle « grand schisme d’Occident ».

Làencore lespéripéties sontnombreuses, àun moment onverra même troispapes, c’est-à-dire deux« antipapes » etun vrai.

Quipeut direlequel ? C’estlàoù seglisse uneinnovation théologique peu connue etassez passionnante, pourtant :leconciliarisme. Elle estsimple àrésumer.

En1414, lassés parleschisme, certainspuissants (enl’occurrence undes papes et l’empereur) ontl’idée deréunir àConstance ungrand concile, c’est-à-dire uneréunion detous lesévêques, pour sortir delacrise.

Effectivement, l’assembléemetfinauschisme etdésigne unpape.

Elleémet aussiunedoctrine : c’est delaréunion detous lesévêques quedoit désormais sortirlavérité delafoi, etcette réunion aune autorité supérieure aupape lui-même.

Toutcelasera peaufiné, codifiélorsdesconciles suivants, àBâle etdans d’autres villes (1431-1449).

Pardes astuces diverses, lespapes auront raisondesdécisions quiyont étéprises.

Ils continueront àdominer l’histoire ducatholicisme.

Soncours aurait-il étéchangé sila tentative d’instaurer une forme depluralisme danscetunivers autocratique avaitréussi ? Risquons-nous àle penser.

1 « Où estlatrès sage Hélois, /Pour quichastré futetpuis moyne /Pierre Esbaillart àSaint Denis ? /Pour sonamour eutceste essoyne. » 2 Perrin, 2007.. »

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