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FERMEMENT, adverbe.

Publié le 16/02/2016

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FERMEMENT, adverbe.  

D'une manière ferme. 

A.—  Avec force, vigueur. Fermement posée [la voix] dès la première note, sans une ombre de trouble, sans effort, elle donnait à la phrase musicale une grandeur émouvante et pure (ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe, Le Buisson ardent, 1911, page 1357 ). Conan restait fermement planté sur ses jambes (ROGER CRÉTIN, DIT ROGER VERCEL, Capitaine Conan,  1934, page 69) : 

Ø 1.... cette main, qui avait si fermement tenu le poignard, trembla en prenant la plume, et, dans ses yeux éteints, on vit briller deux grosses larmes.

PIERRE-ALEXIS, VICOMTE PONSON DU TERRAIL, Rocambole, les drames de Paris, tome 5, 1859, page 470. 

B.—  Au figuré.  Avec assurance, autorité, constance. Ma résolution fut bientôt prise; je me promis de ne pas me déshonorer; je renonçai fermement et pour jamais à la poupée aux joues rouges (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Le crime de Sylvestre Bonnard,  1881, page 289) : 

Ø 2. —  Écoute, Gisèle : je crois fermement qu'il y a beaucoup de femmes capables; qu'il y a beaucoup plus de valeur qu'on ne croit parmi les femmes; et que toute cette valeur reste inemployée, parce qu'on ne la connaît pas, parce qu'elle-même ne se connaît pas, parce que jusqu'à présent on ne l'a jamais appelée à se manifester, à se produire.

ANDRÉ GIDE, Geneviève, ou la Confidence inachevée,  1936, page 1398. 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 472. Fréquence relative littéraire : XIXe.  siècle : a) 677, b) 523; XXe.  siècle : a) 657, b) 753. 

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