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Famille indo-européenne La famille indo-européenne est la famille de langues la plus répandue.

Publié le 17/04/2014

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Famille indo-européenne La famille indo-européenne est la famille de langues la plus répandue. Près de la moitié de la population du globe parle une langue indo-européenne. Non seulement les langues indo-européennes sont utilisées dans une écrasante majorité en tant que langues maternelles et officielles en Europe, en Amérique, dans la partie orientale du Moyen-Orient et du nord de l'Inde ainsi que dans la plupart des grandes iles de l'Océanie, mais aussi elles occupent souvent une place non négligeable en tant que langues officielles ou langues de culture (mais non maternelles) dans le reste du monde. Les langues indo-européennes qui ont le plus participé à cette diffusion internationale sont l'anglais, le français, l'espagnol et le portugais. Les langues indo-européennes proviennent d'une protolangue appelée indoeuropéen (ou plus précisément proto-indo-européen). Cette protolangue aurait été parlée aux environs du IIIe millénaire av. J.-C., probablement dans le sud de l'actuelle Russie, par un peuple hypothétique appelé aussi Indo-Européens. Les Indo-Européens auraient quitté leur foyer d'origine au cours du IIe millénaire av. J.C. pour coloniser le Moyen-Orient jusqu'en Inde, ainsi que l'Europe, d'où leur nom. À partir de cette époque, l'indo-européen s'est différencié pour donner naissance à des langues diverses. L'indo-européen a engendré un millier de langues, dont quelque deux-cents langues sont encore parlées de nos jours. Les langues indo-européennes peuvent être classées en groupes, dont les principaux sont énumérés ci-dessous. Groupes de l'indo-européen groupe italique groupe germanique groupe slave groupe celtique groupe balte groupe indo-iranien autres langues indo-européennes Caractéristiques Malgré sa parenté incontestable avec le français, sa « petite-fille », l'indoeuropéen présenterait maints traits exotiques pour un francophone. Phonologiquement, elle était dotée de consonnes voisées aspirées (bh, dh, gh) et labialisées (kw, gw, gwh) ainsi que de laryngales (notées h1, h2 et h3). L'indoeuropéen possédait une flexion très riche exprimant des notions grammaticales souvent inconnues en français : flexions en nombre : singulier, pluriel, duel et collectif ; flexions en genre (remplacées ultérieurement par masculin, féminin et neutre) : animé et inanimé ; les déclinaisons : nominatif, vocatif, accusatif, génitif, datif, ablatif, locatif, instrumental ; les modes des verbes (lesquels pouvaient appartenir à deux catégories : causatif-transitif et statif-intransitif) : indicatif, subjonctif, conditionnel et impératif. La flexion était souvent accompagnée d'un changement de la voyelle de la racine. Aperçu linguistique sens indo-européen « un » oinos/sem « deux » dwóh « trois » treyes « quatre » kwetwores « cinq » pénkwe « six » swéks « sept » septm « huit » okto: « neuf » newn « dix » dékmt « coeur » kerd- « mère » mehtér- « parler » bha:- « soleil » sehwol-
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« souvent inconnues en français : flexions en nombre : singulier, pluriel, duel et collectif ; flexions en genre (remplacées ultérieurement par masculin, féminin et neutre) : animé et inanimé ; les déclinaisons : nominatif, vocatif, accusatif, génitif, datif, ablatif, locatif, instrumental ; les modes des verbes (lesquels pouvaient appartenir à deux catégories : causatif-transitif et statif-intransitif) : indicatif, subjonctif, conditionnel et impératif. La flexion était souvent accompagnée d’un changement de la voyelle de la racine. Aperçu linguistique sens indo-européen « un » oinos/sem « deux » dwóh « trois » treyes « quatre » kwetwores « cinq » pénkwe « six » swéks « sept » septm « huit » okto: « neuf » newn « dix » dékmt « cœur » kerd ‑ « mère » mehtér- « parler » bha: ‑ « soleil » sehwol ‑. »

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