Famille afro-asiatique Groupes et emprunts Groupe berbère le chleuh, le kabyle, le tachelhit, le tamachek, le tamazirt, etc.
Publié le 17/04/2014
Extrait du document
«
écrits : l’ égyptien , l’ akkadien (incluant son dialecte babylonien ), l’ araméen
ancien (parlé aujourd’hui sous forme dialectale), le phénicien , etc.
Mais cette
famille inclut aussi des langues de grande antiquité toujours parlées aujourd’hui,
comme l’ arabe ou l’ hébreu , ainsi que des langues de moindre diffusion.
Les
langues afro-asiatiques, appelées auparavant chamito-sémitiques , s’étendent sur
tout le nord de l’Afrique, sur la région éthiopienne ainsi que sur la péninsule
arabique et la région nord qui lui est contigüe.
La famille afro-asiatique se caractérise entre autres par une morphologie se
manifestant souvent par des changements vocaliques à l’intérieur du radical ainsi
que par la présence de consonnes emphatiques.
L’amharique, le tigrigna et le tigré sont issus du guèze, une langue littéraire écrite
avec un alphabet particulier ne notant à l’origine que les consonnes, auxquelles on
a ajouté à partir du Ve siècle apr.
J.-C.
des signes diacritiques représentant les
voyelles.
L’amharique est la langue officielle de l’Éthiopie ; le tigrigna est celle de
l’Érythrée mais le tigré y est parlé par près du quart de la population.
Le groupe berbère comprend plusieurs langues qui ne possèdent aucun statut
officiel, et qui subissent la domination de l’arabe.
Le groupe égyptien, aujourd’hui éteint, ne comprend qu’une seule langue, mais de
grande renommée : l’ égyptien .
Son écriture hiéroglyphique, qui est une des plus
anciennes du monde (utilisée de l’an -3200 à l’an 300), combinait des
idéogrammes et des phonogrammes.
Au cours des âges, l’égyptien a évolué en
diverses variantes, dont le démotique et le copte, qui ont subi l’influence
grandissante du grec .
Le copte était noté à l’aide d’un alphabet grec modifié et est
demeuré la langue liturgique de l’Église copte orthodoxe, malgré sa disparition en
tant que langue maternelle au XVII e siècle.
Le groupe tchadique comprend notamment le haoussa , langue véhiculaire d’une
cinquantaine de millions d’individus dans une bonne partie de l’Afrique de l’Ouest
(Nigéria, Niger, Ghana, Cameroun, Tchad et Soudan). Cette langue tonale possède
en outre le statut de langue nationale dans le nord du Nigéria.
Le groupe omotique comprend des langues de faible diffusion parlées dans la
région du fleuve Omo en Éthiopie.
Seul le wolaytta dépasse le million de locuteurs.
Aperçu linguistique
Groupe sémitique.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Famille sino-tibétaine Groupes et emprunts Groupe chinois les langues chinoises feng-shui, ginseng, qumquat, kung-fu, litchi, sharpeï, taoïsme, wok, etc.
- Famille nigéro-congolaise Groupes et emprunts Groupe adamawa-oubanguien le sango Groupe méridional le temné cola Groupe mandingue le bambara, le malinké, le soninké, etc.
- Famille altaïque Groupes et emprunts Groupe mongol le mongol Groupe toungouze le manchou l'évenki Groupe turcique Groupe des langues turques Groupe méridional le turc, le turkmène, l'azéri babouche, bakchich, baklava, café, divan, pacha, tulipe, yaourt, etc.
- Famille ouralienne Groupes et emprunts Groupe finno-ougrien l'estonien sent (« unité monétaire ») le finnois sauna, suomi (« langue finnoise »), etc.
- Famille austronésienne Groupe malayo-polynésien et emprunts Groupe central le tetum Groupe occidental le batak le javanais batik (« technique de teinture »), gamelan (« orchestre indonésien »), kawi (« ancien javanais »), saron (« métallophone »), etc.