ÊTRE, v.
Publié le 09/07/2014
Extrait du document
«
de vous, je ne le ferais pas davantage.
Si j'étais que de vous, je saurais, etc.
♦ Impers. Il est, il y a, on trouve.
Il est des hommes que la résistance anime.
♦ Un coquin s'il en est, un coquin s'il en fut, se dit pour exprimer qu'un homme est aussi coquin qu'il est
possible.
♦ Il en est de,… il est au pouvoir de…
♦ Est-il, signifiant il est certain, ne s'emploie que dans des phrases construites ainsi : Toujours est-il ; or
est-il.
♦ Il est midi, trois heures, c'est-à-dire l'heure actuelle est midi, trois heures.
Il est jour.
Il est nuit.
Il n'est
que de…, c'est-à-dire le mieux est de…
♦ Il n'est pas que… avec ne et le verbe suivant au subjonctif.
« Il n'est pas que vous ne sachiez quelques
nouvelles de cette affaire », Molière .
♦ Être, construit avec ce antécédent, Voy.
CE.
♦ C'est… que, avec un substantif.
C'est une plate composition que cette comédie.
♦ Est-ce que se dit pour interroger.
♦ C'est à vous de…, il vous appartient de.
♦ Ce n'est pas que… avec l'indicatif ou avec le subjonctif précédé de ne, c-à-d.
après tout.
♦ Ce que c'est que de…, c-à-d.
à quoi abouti…, voilà le sort.
♦ Voilà ce que c'est, voilà en quoi consiste la chose.
♦ C'est-à-dire, Voy.
DIRE .
♦ Soit ! expression elliptique d'assentiment.
Vous le voulez ; soit !
♦ Ainsi soit-il, formule qui termine certaines prières.
♦ Expression de souhait.
« Sois-je du ciel écrasé, si je mens ! », Molière .
♦ SOIT , conj.
♦ Voy.
SOIT .
♦ Ellipt. N'était, n'eût été, si ce n'était, si ce n'eût été.
♦ Fût-il… quand même il serait…
♦ Ne fut-ce… que, quand ce ne serait même il serait…
♦ Ne fût-ce… que, quand ce ne serait que…
♦ Cela étant, vu que la chose est ainsi.
♦ Étant ou en étant, dans une construction absolue, c'est-à-dire ne se rapportant ni au sujet ni au régime de
la phrase.
« Vous ne pouvez différer, étant important de ne vous pas arrêter davantage », Bossuet .
♦ Être s'emploie comme auxiliaire des verbes passifs, d'un grand nombre de verbes neutres et de tous les
verbes réfléchis.
♦ Être aux temps passés se dit pour aller, quand on est allé dans un lieu et qu'on en est revenu.
Il a été à
Rome exprime qu'il est revenu.
C'est abusivement qu'on l'emploie en d'autres circonstances ; cependant,
dans l'usage vulgaire, on se sert souvent de je fus et j'ai été au sens d' aller avec un infinitif suivant.
« À
peine ai-je été les voir trois ou quatre fois », Molière .
« Je fus retrouver mon janséniste », Pascal .
« Elle
fut au-devant d'elle les bras ouverts », Mme de Sévigné .
♦ Prov.
On ne peut pas être et avoir été, on ne peut être vieux et jeune tout ensemble.
♦ Rem.
1 : Propos à connotation raciste mis par Racine dans la bouche d'Aman, personnage de sa pièce Esther (1689)..
»
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