Eddy regarda derrière lui.
Publié le 06/01/2014
Extrait du document
«
— Ben,
yavait bienl’autre collègue, maisila perdu lecontact trèsvite.
Enfait, ila rien vu.Sinon,
qui ? Jecrois mesouvenir d’uncouple présent surleslieux, maiscetype afilé comme l’éclair,alorspour
vous direqui…
— Soit, allonsvoircemassif oùvous l’avez aperçu lapremière fois.
— Vous pensezqueçapeut êtreunéchappé del’asile ?
— On estentrain devérifier.
Maisçam’étonnerait.
Savoiture l’attendait.
De son côté, l’autre policier n’avaitpasobtenu derenseignements plusprécis surlaphysionomie de
l’agresseur.
Legardien blessésesouvenait surtoutdelavélocité dubonhomme etde sapuissance
physique dansl’impact.
Laprésence detraces depas ainsi quedebranches casséessurleslieux avait
été consignée dansuncarnet.
Ilpouvait s’agird’unrôdeur malintentionné, d’unvoyeur oudel’un deces
paumés quitraînaient danslesparcs, lesaurait-on jamais ?Saufàretrouver ceclient dansuneautre
affaire, celle-ci n’aurait probablement pasdesuite.
Àdix kilomètres duchâteau, auvolant desavoiture, Eddymassait sonépaule endolorie.
Lechoc
avait étérude.
Ils’en voulait d’avoir perdulapiste aussi bêtement.
Ildevait prévenir lepatron.
Ille savait
à cran surcette mission.
Pourtant, ilne l’engueulait jamais,lehouspillait quandçaleprenait, maispas
plus.
Ilsavait yfaire avec lui,etc’était bienleseul.
Eddy s’arrêta surlebord delaroute etl’appela.
— J’ai faillimefaire pincer, impossible deles suivre davantage aujourd’hui.
— Qu’est-il arrivé ?
— Un jardinier afait sachochotte parcequej’allais surses plates-bandes.
Ila sonné letocsin etj’ai
été obligé dedéguerpir.
Lamalchance, quoi.
— Ce quisignifie quetune sais plus cequ’ils font,oùilsvont.
Ilspeuvent doncdébarquer àtout
moment.
— Vous avezencore delamarge d’iciàleur retour àParis.
— Qu’en sais-tu ?Tules alaissés filer,nosoiseaux.
Maisassez perdudetemps, ilfaut que je
remette del’ordre.
Jereviendrai unautre jour.
— La filleaussi prend beaucoup denotes.
Jepeux melesprocurer…
On avait raccroché.
Eddy redémarra.
Illui tardait d’êtreplusoffensif aveccesdeux-là.
Sonpatron leurlâchait labride et
le faisait courirderrière.
Àla fin, çadevenait exaspérant.
Ilconsulta sonGPS.
Lesplans desajournée
venaient d’êtrechamboulés.
Autantchanger decasquette.
Uneautre besogne l’attendait.
Ilavait un
cadavre surlesbras.
Lavisite extérieure duchâteau deFontainebleau allaits’achever quandMarion semit àfixer l’une
des quatre statues delafaçade donnant surlejardin deDiane.
Suivant lessuggestions d’Yvan,elle
chercha desdétails quin’apparaissaient pasàpremière vue.Lastatue représentait unefemme
s’apprêtant àquitter sonpéplum.
— L’agrafe quinoue lepéplum decette statue représente unS.La lettre delasymétrie, leSde
« secret » etde « salamandre », ditMarion aprèss’êtrecontorsionnée pourmieux voirceque cachait la
main delastatue.
— Et sonregard ainsiquelepoignard disposéàses pieds indiquent ladirection exacteduchâteau
de Chambord ! s’exclamaYvan.
Marion claquasamain dans lasienne comme s’ilvenait demarquer unpanier.
Yvanretintcette
main etl’emprisonna avecdouceur.
— Prise aupiège.
— Le piège dusecret del’histoire.
Quelle histoire ? Celleavecungrand Hou celle qu’ils écrivaient ensemble, àchacun deleurs pas ?
Yvan libéra sapartenaire.
Cecontact luiavait faitl’effet d’uncoup dechaleur.
Lecourant passait, deplus
en plus fort.
— À mon avis, reprit Marion, lagalerie François I er
nous réserve lemeilleur.
Arpentant lessalles d’unpasdécidé, ilsse consacrèrent enpriorité auxpièces duchâteau qu’ils
avaient prévud’inspecter.
Plongésdansleursobservations, partantsurune piste puissurune autre
tellement ily avait àvoir etdeviner, ilsmanquèrent plusieursfoiss’égarer.
Etsans doute n’étaient-ils pas
les premiers, tantlemoindre signepouvait orienter leparcours dansunsens oudans unautre.
Au détour d’unvestibule, tousdeux ressentirent lamême impression.
Bienqu’ils aientétudié de
près cette fameuse galerieFrançois I er
avant des’y rendre, saperspective etson décor fastueux
laissaient levisiteur sansvoix.L’aile formée parcette galerie reliaitdepuis 1528lesappartements royaux
à la chapelle delaTrinité.
— S’il voulait épaterseshôtes, François I er
aréussi soncoup.
L’endroit vousenmet plein lavue,
dit Marion.
— Ce monarque avaittoutcompris delapolitique del’image etfaisait appelauxplus grandes stars
de l’époque pourcommuniquer sursamarque.
— Avec unesalamandre pourlogo ?.
»
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