Dimanche, le 9 ?
Publié le 06/01/2014
Extrait du document
«
Hello,
adit Shlomo surson portable.
Ilétait assis àcôté deDyzia, m'a-t-il dit.Elle était prête.
Un
léger échoenveloppait savoix.
Vous voulez luiparler ?a-t-il demandé.
Euh, jene peux pas,ai-je répondu, elleneparle pasmalangue.
Maisvousnevoulez pas
enregistrer savoix ?a-t-il dit.Shlomo comprenait désormaismapassion pourleschoses
concrètes.
Euh, jene peux paslefaire maintenant, ai-jedit,peut-être lemois prochain quandjeviendrai.
J'ai demandé àShlomo dedire àDyzia, enguise d'introduction, qu'unedesraisons pour
lesquelles jevoulais luiparler defaçon aussiurgente étaitceque m'avait ditMeg Grossbard :
Dyzia faisait partiedugroupe desfilles quiavaient connulessœurs Jäger.
Oui, arépliqué Shlomo,jelui aidit tout çaetelle acommencé àme raconter qu'elleconnaissait
toutes lesfilles, lesfilles Jäger, etelle saitque Lorka étaitl'aînée, etFrydka lacadette, etelle
connaît l'autre– Fania ?Elle ditqu'elle nesesouvient quedetrois sœurs.
J'ai fait une grimace etj'ai dit, Elles étaient quatre.
Lorka,Frydka, Ruchele etBronia.
Bronia,ai-
je répété – même si,ai-je pensé, quisuis-je pourcorriger cedont sesouvient cettefemme, moi
qui aitoujours unmorceau depapier surlequel j'avaisinscrit, danslesannées 1970,uneliste
de prénoms quiétaient :lorca friedka ruchatz bronia? Bronia,
niyeFania, entendais-je
ShlomodireàDyzia, dontj'essayais d'imaginer levisage
pendant quej'attendais quechaque chosequejedisais etd'autres quejen'avais pasdites
fussent traduites enpolonais, àun continent entierdelà.
Elle ditpeut-être, peut-êtrequeoui,disait Shlomo surson portable.
J'ai ribruyamment.
Shlomosavaitdésormais pourquoi.
Et demandez-lui quielle connaissait lemieux, ai-jedit.
Un murmure enpolonais etpuis, Frydka.
Je
lui aidemandé dedemander sielle avait dessouvenirs desparents, sielle sesouvenait d'une
façon oud'une autre.
Non, adit Shlomo aprèsavoirparlé unmoment enpolonais.
Ellenesesouvient pasdutout
d'eux.
J'ai dit, sic'est Frydka qu'elle connaissait lemieux, quelsouvenir enparticulier garde-t-elle de
sa personnalité ?Comment était-elle?
Nous avons entendu direquec'était unefilletrès vivante, qu'elleaimaitlesgarçons...
c'estvrai
?
Il aéchangé quelques motsavecDyzia.
Elle était trèsbelle, a-t-ildit.Detrès beaux yeux.Elleadit que Meg Grossbard connaîtsesyeux,
les yeux deFrydka, qu'elleavaitdesyeux magnifiques.
Elleadit que Frydka n'étaitpas,
comment dire,unefillefacile.
Elleétait belle, jeune, touslesjeunes gensétaient fousd'elle.
Encore dupolonais..
»
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