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Dictionnaire en ligne: EFFLANQUÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 23/01/2016

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Dictionnaire en ligne: EFFLANQUÉ, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de efflanquer* II.— Emploi adjectival. Maigre des flancs. A.— [En parlant d'un animal, en particulier d'un cheval] Une longue haridelle, courte-queue, bien efflanquée, qu'il appelait un cheval de race (VICTOR-JOSEPH ÉTIENNE, DIT DE JOUY, L'Hermite de la Chaussée-d'Antin, tome 4, 1813, page 96 ). On reconnut le chat, tout efflanqué, sans poil, la queue pareille à un cordon (GUSTAVE FLAUBERT, Bouvard et Pécuchet, tome 2, , 1880, page 170) : Ø 1.... sur une route qui fuyait dans la direction du Maroc, on voyait cheminer des silhouettes efflanquées de chameaux... JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, Fleurs d'ennui, 1882, page 308. B.— Par extension. [En parlant d'un être humain] Maigre et longiligne. Trois gamins efflanqués le regardaient en rigolant (ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRY, Courrier Sud, 1928, page 39 ). C'était une femme entre deux âges, nerveuse et efflanquée, qui fabriquait en chambre « l'article de Paris » (EUGÈNE DABIT, L'Hôtel du Nord, 1929, page 125) : Ø 2. C'était un individu d'environ cinquante ans (...) efflanqué plutôt que mince et respirant sur toute sa médiocre personne, un air matois et mal en point qui n'attirait en rien la sympathie. FRANCIS CARCO, Rien qu'une femme, 1924, page 223. — Emploi comme substantif. Personne efflanquée. Sortant des Invalides, je fis route avec un Canadien, un grand efflanqué qui faisait des enjambées de coureur de bois (BLAISE CENDRARS, La Main coupée, 1946, page 104 ). Le courtaud gras et fleuri, l'efflanqué blême, n'avaient pas quitté leur poste d'observation (ALEXANDRE ARNOUX, Roi d'un jour, 1956, page 322 ). C.— Par analogie. [En parlant d'une chose] On m'introduisit dans un grand salon que j'eus bien vite inventorié (...) le divan efflanqué, des fauteuils vides de crin, la cheminée plus froide que son marbre (ALPHONSE DAUDET, Les Rois en exil, 1879, page 336 ). À un angle de rue, dans un quartier de maisons à peine hautes, il [un gratte-ciel] se dresse tout seul, grêle, efflanqué, paradoxal (JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, Quelques aspects du vertige mondial, 1917, page 194 ). Remarque : On rencontre dans la documentation un emploi au sens d'« inconsistant ». Prendre une goutte de café dans un océan de lait; — breuvage efflanqué (JULES BARBEY D'AUREVILLY, Memorandum 1, 1838, page 211). Fréquence absolue littéraire : 92. Forme dérivée du verbe "efflanquer" efflanquer EFFLANQUER, verbe transitif. A.— [En parlant d'un animal, d'une personne] Rendre maigre des flancs, par la fatigue, la mauvaise nourriture ou la maladie. Efflanquer son cheval, un chien; la mauvaise nourriture l'a efflanqué. Chacun de ces huit ouvrages aurait efflanqué et fourbu pour un an le plus fort des autres écrivains français qui ne font pas un demi-volume par an (HONORÉ DE BALZAC, Lettres à l'Étrangère, tome 1, 1824-30, page 495 ). Afin de produire de l'effet à Paris, il diminuait chaque jour sa ration, et il était efflanqué de jeûne plus qu'un lévrier après les chasses (THÉOPHILE GAUTIER, Le Capitaine Fracasse, 1863, page 147 ). — Par métaphore : Ø Mon intention n'est pas de narrer, par le menu, l'histoire de Bernadette et de Lourdes (...), elle est, on peut le dire, rabâchée par les écrivains de tous les camps, efflanquée par les redites. GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Les Foules de Lourdes, 1906, page I. — Emploi pronominal à sens passif. Voici de quoi engraisser les équipages qui s'efflanquent (JEAN-BALTHASAR MALLARD, COMTE DE LA VARENDE, Le Maréchal de Tourville et son temps, 1943, page 40 ). B.— Par extension. 1. Faire ressortir l'ossature d'un cheval. Dans l'étau de ses genoux, il efflanqua son cheval (GEORGES D'ESPARBÈS, La Folie de l'épée, 1927, page 247 ). 2. Par métaphore, emploi pronominal. Perdre sa forme arrondie. Les vallons se creusent les collines s'efflanquent et prennent par moments un faux air de montagnes (VICTOR HUGO, Le Rhin, 1842, page 351 ). 3. TECHNOLOGIE (HORLOGERIE). Passer une lime entre les ailes d'un pignon pour leur donner la forme voulue (d'après Dictionnaire de technologie (DE CHESNEL) 1857). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 4.

« efflanqué et fourbu pour un an le plus fort des autres écrivains français qui ne font pas un demi-volume par an (HONORÉ DE BALZAC, Lettres à l'Étrangère, tome 1, 1824-30, page 495 ).

Afin de produire de l'effet à Paris, il diminuait chaque jour sa ration, et il était efflanqué de jeûne plus qu'un lévrier après les chasses (THÉOPHILE GAUTIER, Le Capitaine Fracasse, 1863, page 147 ). — Par métaphore : Ø Mon intention n'est pas de narrer, par le menu, l'histoire de Bernadette et de Lourdes (...), elle est, on peut le dire, rabâchée par les écrivains de tous les camps, efflanquée par les redites. GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Les Foules de Lourdes, 1906, page I. — Emploi pronominal à sens passif.

Voici de quoi engraisser les équipages qui s'efflanquent (JEAN-BALTHASAR MALLARD, COMTE DE LA VARENDE, Le Maréchal de Tourville et son temps, 1943, page 40 ). B.— Par extension. 1.

Faire ressortir l'ossature d'un cheval.

Dans l'étau de ses genoux, il efflanqua son cheval (GEORGES D'ESPARBÈS, La Folie de l'épée, 1927, page 247 ). 2.

Par métaphore, emploi pronominal.

Perdre sa forme arrondie.

Les vallons se creusent les collines s'efflanquent et prennent par moments un faux air de montagnes (VICTOR HUGO, Le Rhin, 1842, page 351 ). 3.

TECHNOLOGIE (HORLOGERIE).

Passer une lime entre les ailes d'un pignon pour leur donner la forme voulue (d'après Dictionnaire de technologie (DE CHESNEL) 1857). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 4. 2. »

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