Dictionnaire en ligne: DÉVALER, verbe.
Publié le 08/01/2016
Extrait du document
«
confirmation de quelque chose]
a) [Le sujet désigne une partie de terrain, un chemin, etc.]
Aller en pente, s'abaisser.
Le terrain dévale, en cet endroit,
par une pente abrupte (GUSTAVE FLAUBERT, L'Éducation
sentimentale, tome 2, 1869, page 231 ).
— Par extension.
S'étendre.
Derrière (...) la plaine de
Ségovie dévalait sans doute à l'infini comme la mer derrière
une falaise (ANDRÉ MALRAUX, L'Espoir, 1937, page 729 ).
b) [Le sujet désigne un élément du corps humain] Pendre,
s'affaisser.
Michon avait une face socratique au bas de
laquelle dévalait une barbe rousse (ÉDOUARD ESTAUNIÉ,
L'Ascension de Monsieur Baslèvre, 1919, page 22) :
Ø 3.
M.
Henriot avait étonnamment vieilli depuis quelques
mois (...) La chair dévalait de chaque côté du nez et pendait
en bajoues.
MARCEL ARLAND, L'Ordre, 1929, page 356.
II.— Emploi transitif.
[Le sujet désigne un animé]
A.— Vieilli.
[L'objet désigne une chose concrète,
quelconque] (Faire) descendre quelque chose, le porter en bas.
On dévalait le poids précisément sur l'ouverture qu'on voulait
masquer (JULES MICHELET, L'Insecte, 1857, page 252 ).
B.— [Le complément d'objet désigne une chose, généralement
une partie de terrain, sur lequel s'effectue un déplacement du
haut vers le bas]
1.
Vieilli.
Descendre (rapidement), se laisser glisser le
long de, traverser.
En dévalant le tronc, je m'écorchai les
mains, je m'éraillai les jambes et la poitrine (FRANÇOIS-RENÉ
DE CHATEAUBRIAND,Mémoires d'Outre-Tombe, tome 1, 1848, page
81 ).
« Dévalle le pré, et tu le verras [Sylvinet] au rivet de
l'eau.
(AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, La
Petite Fadette, 1849, page 121) :
Ø 4.
J'arrivai doucement à Ostende par les canaux : j'y
trouvai quelques Bretons, mes compagnons d'armes.
Nous
nolisâmes une barque pontée et nous dévalâmes la Manche.
FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe,
tome 1, 1848, page 427.
2.
Courant.
[Dans des formules quelque peu figées] Dévaler
les marches d'un escalier, dévaler une pente.
Descendre très
rapidement.
Quand Lambert était entré dans le studio, elle
avait dévalé quatre à quatre le petit escalier (SIMONE DE
BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 32 ).
— Par métaphore.
Un aimable soleil dévalait les pentes des
collines (MAURICE GENEVOIX, Les Routes de l'aventure, 1958,
page 182 ).
Remarque : On rencontre dans la documentation a) Dévalé, ée,
participe passé adjectivé [En parlant d'une partie ou d'un
élément du corps humain] Affaissé.
Le visage hâve et dévalé
(François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, tome
2, 1848, page 454).
Les fesses molles, fluentes, dévalées de
Mme.
Besnard (Edmond et Jules de Goncourt, Journal, 1893,
page 346).
Ses yeux étaient vagues, sa bouche entr'ouverte,
ses traits dévalés (Henri de Montherlant, Bestiaires, 1926,
page 545).
b) Dévalade, substantif féminin, familier Action de
dévaler.
Cette dévalade dans l'escalier [des élèves] se hâtant
pour être présents à l'appel (Gaston Claris, Notre École
polytechnique, 1895, page 45).
c) Dévalée, substantif féminin,
vieux.
Pente douce; descente.
La dévalée des prés (Henri
2.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Dictionnaire en ligne: ESCARPER1, verbe transitif.
- Dictionnaire en ligne: Escarmoucher, verbe intransitif.
- Dictionnaire en ligne: ESCAMOTER, verbe transitif.
- Dictionnaire en ligne: ESCALADER, verbe transitif.
- Dictionnaire en ligne: ESCAGASSER, verbe transitif.