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Dictionnaire en ligne: DESSERT, substantif masculin.

Publié le 08/01/2016

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Dictionnaire en ligne: DESSERT, substantif masculin. A.— Mets ou ensemble de mets que l'on sert à la fin d'un repas : fromage, pâtisserie, fruit, entremets sucré, etc. Assiettes à/de dessert, friandises de dessert; apporter le dessert, avoir du, prendre un, priver de dessert. Un dessert sans fromage est une belle à qui il manque un oeil (JEAN-ANTELME BRILLAT-SAVARIN, Physiologie du goût ou Méditations de gastronomie transcendante, 1825, page 10 ). Le dessert parut, des fraises cueillies à l'instant, un fromage (ÉMILE ZOLA, L'Œuvre, 1886, page 173) : Ø 1. J'étalai mes vivres sur la banquette, je découpai le poulet, je disposai élégamment les tranches de jambon sur un papier, puis j'arrangeai avec soin tout près de la jeune femme notre dessert : fraises, prunes, cerises, gâteaux et sucreries. GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, Les Soeurs Rondoli, 1884, page 1263. Ø 2. Une servante étalait le dessert sur la table, les quiches aux « quetsches » dont le jus coulait parfumé, les gâteaux à la croûte dorée et craquante, les tartes aux pommes, larges comme des fonds de tonneau et dont la pâte avait un goût fin de cannelle. ÉMILE MOSELLY, Terres lorraines, 1907, page 42. — Par métonymie. · Vieilli, rare. Corbeille artistement travaillée dans laquelle sont servis les fruits du dessert. On lui propose [à un sculpteur] d'entreprendre (...) un dessert pour le duc d'Hérouville (HONORÉ DE BALZAC, La Cousine Bette, 1846, page 203 ). · Usuel. Le moment du repas où est servi le dessert. Chanter au dessert : Ø 3. Le soir, nous dînâmes chez le pharmacien en compagnie du notaire et du médecin. Le curé arriva au dessert. JEAN-GEORGES SOULÈS, DIT RAYMOND ABELLIO, Heureux les pacifiques, 1946, page 220. B.— Au figuré. Morceau de choix, complément agréable ou superflu. Quasi-synonyme : régal. Le dessert est la lecture (...) du voyage pornographique de Gautier (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1857, page 427 ). Le visage [d'une belle fille] , c'est le dessert; le reste, c'est... le rôti (GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, Nuit de Noël, 1882, page 387 ). — Par extension et par antiphrase. Une paire de gifles en sus et un crachat comme dessert! (GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1864, page 154 ). Remarque : Comme le montrent plusieurs exemple supra, le fromage et les entremets sucrés qui autrefois constituaient des services distincts sont souvent servis comme partie intégrante ou même exclusive du dessert (confer aussi Dictionnaire de l'Académie Française 1932 : Manger une poire, du fromage à son dessert, pour dessert). On rencontre cependant couramment, notamment dans les menus de restaurant, l'opposition fromage ou dessert, ce dernier terme désignant alors les mets servis en fin de repas, à l'exclusion du fromage. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 734. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 697, b) 1 809; XXe. siècle : a) 1 625, b) 578. Forme dérivée du verbe "desservir" desservir DESSERVIR1, verbe transitif. A.— [Le sujet désigne une personne] 1. Vieilli. Assurer un service en un lieu fixe. Les saintes filles qui desservoient cet hospice (CHARLES NODIER, Jean Sbogar, 1818, page 217 ). La plupart des cuisiniers furent massacrés dans les palais qu'ils desservaient (JEAN-ANTELME BRILLAT-SAVARIN, Physiologie du goût ou Méditations de gastronomie transcendante, 1825, page 272 ). 2. En particulier, usuel. Assurer le service religieux d'un lieu. Neuf vierges qui desservoient votre sanctuaire! (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Les Martyrs ou le Triomphe de la religion chrétienne, 1810, page 74 ). La paroisse de Fairières était desservie par trois prêtres (ANDRÉ BILLY, Introïbo, 1939, page 22) : Ø J'étais prêtre à Rome, sous le principat de l'empereur Gordien. Sans me recommander comme vous par des mérites singuliers, j'exerçais le sacerdoce avec piété. J'ai desservi pendant quarante ans l'église de Sainte-Modeste-hors-les-Murs. ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, L'Île des pingouins, 1908, page 45. B.— [Le sujet désigne une voie de communication, un dégagement, un moyen de transport] Assurer un service de communication, servir de dégagement. La route desservait uniquement les carrières de Bécourt (ÉMILE ZOLA, La Bête humaine, 1890, page 35 ). Trois ascenseurs desservent les étages (LÉON-PAUL FARGUE, Le Piéton de Paris, 1939, page 232 ). Le petit couloir qui desservait la salle de douches, les toilettes et la cuisine (ALBERT CAMUS, L'Exil et le Royaume, 1957, page 1648 ). La ligne de chemin de fer qui desservait Uzerche (SIMONE DE BEAUVOIR, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958, page 130 ). — Par extension. [Le sujet désigne un inanimé concret ou une personne] Assurer un service de distribution. Ce bureau de poste dessert plusieurs communes (Dictionnaire de l'Académie française. 1932). Le puits commun (...) desservant quatre ménages (ÉMILE ZOLA, Germinal, 1885, page 1217 ). Le facteur Eusèbe qui ne desservait plus notre endroit (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 589 ). — Au participe passé avec valeur d'adjectif. Accessible par des moyens de communication; équipé en moyens de communication. Ce quartier [le Jardin des Plantes] mal desservi, souvent désert (MARCEL ARLAND, L'Ordre, 1929, page 316 ).

« fromage. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 734.

Fréquence relative littéraire : XIXe.

siècle : a) 697, b) 1 809; XXe. siècle : a) 1 625, b) 578. Forme dérivée du verbe "desservir" desservir DESSERVIR1, verbe transitif. A.— [Le sujet désigne une personne] 1.

Vieilli.

Assurer un service en un lieu fixe.

Les saintes filles qui desservoient cet hospice (CHARLES NODIER, Jean Sbogar, 1818, page 217 ).

La plupart des cuisiniers furent massacrés dans les palais qu'ils desservaient (JEAN-ANTELME BRILLAT-SAVARIN, Physiologie du goût ou Méditations de gastronomie transcendante, 1825, page 272 ). 2.

En particulier, usuel.

Assurer le service religieux d'un lieu.

Neuf vierges qui desservoient votre sanctuaire! (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Les Martyrs ou le Triomphe de la religion chrétienne, 1810, page 74 ).

La paroisse de Fairières était desservie par trois prêtres (ANDRÉ BILLY, Introïbo, 1939, page 22) : Ø J'étais prêtre à Rome, sous le principat de l'empereur Gordien.

Sans me recommander comme vous par des mérites singuliers, j'exerçais le sacerdoce avec piété.

J'ai desservi pendant quarante ans l'église de Sainte-Modeste-hors-les-Murs. ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, L'Île des pingouins, 1908, page 45. B.— [Le sujet désigne une voie de communication, un dégagement, un moyen de transport] Assurer un service de communication, servir de dégagement.

La route desservait uniquement les carrières de Bécourt (ÉMILE ZOLA, La Bête humaine, 1890, page 35 ).

Trois ascenseurs desservent les étages (LÉON-PAUL FARGUE, Le Piéton de Paris, 1939, page 232 ).

Le petit couloir qui desservait la salle de douches, les toilettes et la cuisine (ALBERT CAMUS, L'Exil et le Royaume, 1957, page 1648 ).

La ligne de chemin de fer qui desservait Uzerche (SIMONE DE BEAUVOIR, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958, page 130 ). — Par extension.

[Le sujet désigne un inanimé concret ou une personne] Assurer un service de distribution.

Ce bureau de poste dessert plusieurs communes (Dictionnaire de l'Académie française.

1932).

Le puits commun (...) desservant quatre ménages (ÉMILE ZOLA, Germinal, 1885, page 1217 ).

Le facteur Eusèbe qui ne desservait plus notre endroit (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 589 ). — Au participe passé avec valeur d'adjectif.

Accessible par des moyens de communication; équipé en moyens de communication.

Ce quartier [le Jardin des Plantes] mal desservi, souvent désert (MARCEL ARLAND, L'Ordre, 1929, page 316 ). 2. »

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