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Dictionnaire en ligne: DÉNOTER, verbe transitif.

Publié le 20/12/2015

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Dictionnaire en ligne: DÉNOTER, verbe transitif. A.— [Le sujet désigne une chose] Être le signe de quelque chose. Les traces qui dénotent le passage de quelque chose ou de quelqu'un; les frissons qui dénotent la fièvre; un comportement qui dénote un sentiment ou une aptitude. Quasi-synonymes : désigner, indiquer, marquer : Ø 1. Armand était un homme d'une taille élevée; l'allure naturelle de son corps dénotait la force, et l'expression habituelle de ses traits annonçait la résolution. FRÉDÉRIC SOULIÉ. Les Mémoires du diable, tome 1, 1837, page 11. 1. Rare. a) Dénoter quelqu'un. Les connaissances qui dénotent un savant; les qualités qui dénotent un homme de bien : Ø 2. L'asiatique le [Aulus] contemplait, cette faculté d'engloutissement dénotant un être prodigieux et d'une race supérieure. GUSTAVE FLAUBERT, Trois contes, Hérodias, 1877, page 190. b) [Le sujet désigne une personne] Dès son plus bas âge, il [Blaise Pascal] avait dénoté un esprit extraordinaire, moins encore par les reparties heureuses qui frappent dans les enfants, que par ses questions singulières sur la nature des choses (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Port-Royal, tome 2, 1842, page 455 ). 2. [Construction grammaticale particulière] a) Dénoter que + indicatif. La répugnance que j'ai pour la viande doit dénoter que c'est un aliment hostile à mon estomac (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1894, page 591 ). Ses cheveux courts, son chemisier bien coupé, sa large jupe à plis creux, son allure sportive, sa voix hardie dénotaient qu'elle avait grandi très loin de Saint-Thomas-d'Aquin (SIMONE DE BEAUVOIR, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958, page 152 ). b) Se dénoter par quelque chose; se dénoter en quelqu'un. Les grands coeurs se dénotent par ces délicatesses (GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1866, page 79 ). Il ne faudrait pourtant pas s'imaginer... que le grand guerrier ne se dénote point déjà en Frédéric (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Causeries du lundi, tome 7, 1851-62, page 484 ). B.— Spécialement. 1. LOGIQUE. Dénoter un concept, un terme. Renvoyer à son extension : Ø 3. Dans une formulation traditionnelle, on dit qu'un terme descriptif dénote un ensemble d'entités et qu'il connote ou désigne une certaine propriété ou une certaine condition qu'une entité doit posséder ou remplir pour que le terme en question puisse lui être appliqué. Ainsi le terme vertébré réfère aux vertébrés (dénote, est vrai des) et connote la propriété d'avoir une épine dorsale ou quelque chose d'approchant Cette propriété définissante connotée s'appelle le sens du terme. NOAM CHOMSKY, Un Compte rendu du " Comportement verbal " de B. F. Skinner dans Langages, Paris, décembre 1969, no. 16, pages 39-40. 2. LINGUISTIQUE (par opposition à connoter). Renvoyer aux traits objectifs habituels et communément distinctifs que le sujet parlant d'un énoncé quelconque discerne dans un " objet " désigné (Confer pour référence R. Martin, Inférence, antonymie et paraphrase. Paris, Klincksieck, 1976, pages 88-102). 3. Par extension. Désigner. Cortex peut soit recouvrir un grand nombre de léxèmes (aires, noyaux, etc.), soit simplement dénoter le léxème Cortex (MAURICE COYAUD, Introduction à l'étude des langages documentaires, 1966, page 46 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 17

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LINGUISTIQUE (par opposition à connoter).

Renvoyer aux traits objectifs habituels et communément distinctifs que le sujet parlant d'un énoncé quelconque discerne dans un " objet " désigné (Confer pour référence R.

Martin, Inférence, antonymie et paraphrase.

Paris, Klincksieck, 1976, pages 88-102). 3.

Par extension.

Désigner.

Cortex peut soit recouvrir un grand nombre de léxèmes (aires, noyaux, etc.), soit simplement dénoter le léxème Cortex (MAURICE COYAUD, Introduction à l'étude des langages documentaires, 1966, page 46 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 17 2. »

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