Dictionnaire en ligne: DÉBORD, substantif masculin.

Dictionnaire en ligne: DÉBORD, substantif masculin. A.— Vieux. Action de déborder, résultat de cette action. — En particulier. 1. MÉDECINE. vieilli. Écoulement considérable. Débord de bile, débord d'humeurs (Dictionnaire de l'Académie française. 1798-1932). Remarque : Attesté encore dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. et du XX-20e. siècle (Pierre Larousse), Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, ARSÈNE DARMESTETER), DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT. 2. Régionalisme. Crue subite d'un cours d'eau (confer Giono, Grand troupeau, 1931, page 128) : Ø 1. Malgré l'air vif il [Angélo] se serait volontiers baigné dans le ruisseau d'où le débord faisait rouler sur un lit d'herbe épaisse une eau claire à reflets d'argent. JEAN GIONO, Le Hussard sur le toit, 1951, page 236. 3. Au figuré. S'ils me voient comme ça, à la mort, ils auront le débord de la pitié (JEAN GIONO, Solitude de la pitié, 1932, page 138: Ø 2.... il [Richard] la souleva [sa mère] la prit contre son coeur, et dans un débord de tendresse assez rare chez ce concentré : — C'est fini, maintenant Tu as raison... ALPHONSE DAUDET, La Petite paroisse, 1895, page 64. Remarque : Attesté dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Nouveau Larousse illustré-Grand Larousse encyclopédique en dix volumes, Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, Arsène Darmesteter), Dictionnaire de l'Académie Française 1932, DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT), DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965. Sens figuré attesté dans Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, Arsène Darmesteter), Grand Larousse de la Langue française. B.— Par métonymie. 1. Partie de l'accotement de la route en contact avec la chaussée, bas-côté : Ø 3. En voyant cette femme qui ne se dérangeait pas, le conducteur se dressa par-dessus la capote, et le postillon criait aussi, pendant que ses quatre chevaux qu'il ne pouvait retenir accéléraient leur train; (...) d'une secousse de ses guides, il les jeta dans le débord,... GUSTAVE FLAUBERT, Trois contes, Un Coeur simple, 1877, page 59. Remarque : Attesté dans la plupart des dictionnaires généraux du XIXe. et du XXe. siècle, sauf Dictionnaire de l'Académie Française 1835, 1878, DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Grand Larousse de la Langue française. 2. CHEMIN DE FER. Voie établie dans une cour de marchandises à l'écart des voies principales pour le chargement et le déchargement des wagons. Voie de débord (Larousse du XXe. siècle, Grand Larousse encyclopédique en dix volumes; confer aussi Bricka, Cours sur les chemins de fer, tome 2, 1894, page 286, 295 ). Remarque : Dictionnaire de l'Académie Française 1932 et l'ensemble des dictionnaires mentionnent encore des sens vieillis : " Cout. Liseré formé par la doublure d'un vêtement dépassant le bord ". " Numismatique. Partie d'une médaille ou d'une pièce formant le bord entre la légende et la circonférence. " STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 5