Définition: EXAGÉRÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.
Publié le 03/02/2016
Extrait du document
«
vipères, 1932, page 33 ).
Un chauvinisme qui me semble
subsister dans une certaine presse exagérément anti-allemande
(VALÉRY LARBAUD, Journal, 1935, page 346 ).
Forme dérivée du verbe "exagérer"
exagérer
EXAGÉRER, verbe transitif.
A.— [Le complément direct désigne une réalité concrète ou
abstraite sur laquelle la personne désignée par le sujet émet
une opinion ou un jugement]
1.
[Avec un complément spécifiant l'aspect sur lequel porte
l'exagération] Présenter (à quelqu'un) un aspect de quelque
chose comme plus important qu'il n'est réellement.
Exagérer
l'étendue des dégâts.
(Quasi-)synonymes : amplifier,
surestimer; antonyme : minimiser.
Exagérer l'importance d'une
action (Dictionnaire de l'Académie Française).
Avec une
hardiesse abominable, il exagérait certains aspects de la
nature (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Le Rouge et le Noir, 1830,
page 408 ).
— Emploi pronominal réfléchi indirect.
Il s'exagère
l'importance de ce contrat.
Leconte de Lisle s'exagère
l'éminente dignité du rôle de la volonté dans l'art (MAURICE
BARRÈS, Le Voyage de Sparte, 1906, page 132 ).
Nul ne peut
s'exagérer la valeur scientifique de telles considérations
(ÉTIENNE GILSON, L'Esprit de la philosophie médiévale, 1932,
page 4 ).
· [Le sujet désigne un attribut de la personne] La
sensibilité détruite par les distractions n'a le temps de
s'exagérer le prix de rien (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Vie de
Rossini, 1823, page 258 ).
Leur candeur s'exagère sans doute
les mérites de plusieurs de leurs amis (ABBÉ HENRI BREMOND,
Histoire littéraire du sentiment religieux en France, tome 4,
1920, page 279 ).
2.
[Sans complément spécifiant l'aspect sur lequel porte
l'exagération] Présenter (une chose) (à quelqu'un) en lui
donnant une importance ou des proportions plus grandes
qu'elles n'en a réellement.
Exagérer une victoire; il exagère
les vertus, le mérite de son ami (Dictionnaire de l'Académie
Française).
(Quasi-)synonymes : amplifier, surestimer;
antonymes : minimiser, sous-estimer.
Tout le détail que l'on
vient de lire, nous ne le connaissons que par M.
Olier, qui,
tout ensemble, l'exagère et l'atténue (ABBÉ HENRI BREMOND,
Histoire littéraire du sentiment religieux en France, tome 3,
1921, page 441 ).
Peut-être, pour se vanter, la doucheuse
exagérait-elle le pourboire (MARCEL PROUST, La Fugitive,
1922, page 520) :
Ø 1....
voici un fait...
un fait réel...
un fait
horrible...
un fait révélateur...
celui-là, je ne l'invente
pas...
je ne l'exagère pas...
je ne l'ai pas rêvé...
il est
bien tel qu'il est...
OCTAVE MIRBEAU, Le Journal d'une femme de chambre, 1900,
page 180.
— Emploi pronominal réfléchi indirect.
Il s'exagère les torts
de cet enfant — Je veux croire, dit-elle, que vous vous
exagérez le danger.
Sinon, c'est en effet très fâcheux.
Mais
qu'y puis-je? (EUGÈNE MELCHIOR, VICOMTE DE VOGÜÉ, Les Morts
qui parlent, 1899, page 316 ).
— Mais non, Auguste voyons,
2.
»
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