Définition: ÉVANGILE, substantif masculin.
Publié le 03/02/2016
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«
page 249 ).
— Locutions diverses.
· Jurer, prêter serment sur l'Évangile, la main sur
l'Évangile.
Prêter serment en posant la main sur l'Évangile ou
en invoquant l'Évangile.
Urbain Grandier, tragédie non pas en
cinq actes, comme je le prétendais, mais en trois seulement,
ainsi que me l'a juré sur l'Évangile l'illustre
prestidigitateur, M.
Comte (ALFRED DE MUSSET, dans la Revue
des Deux-Mondes, 1833, page 735 ).
Il présente l'évangile à
Gilbert, qui y pose la main.
Gilbert.
— Je jure, la main sur
l'évangile, et avec ma mort prochaine devant les yeux, que cet
homme est un assassin; que ce poignard, qui est le sien, a
servi au crime (VICTOR HUGO, Marie Tudor, 1833, journée 2, 8,
page 131 ).
· Vrai comme l'Évangile.
Une affirmation catégorique,
absolument certaine.
— Vous voyez donc combien c'est faux! —
Je ne dis pas que cela soit vrai comme l'Évangile (LÉON
GOZLAN, Le Notaire de Chantilly, 1836, page 257 ).
· Au figuré, familier.
Parole d'évangile.
Chose sûre, fiable, digne de foi.
Voyez,
dit-il, quelle exactitude! Ces gens-là comptent jusqu'aux
fractions.
Et votre chiffre est désormais parole d'évangile
(LOUIS REYBAUD, Jérôme Paturot à la recherche d'une position
sociale, 1842, page 274 ).
Croire quelque chose comme l'évangile/comme parole d'évangile.
Le croire fermement, y adhérer sans restriction.
Testevel
avalait ces billevesées comme paroles d'évangile (GEORGES
DUHAMEL, Le Désert de Bièvres, 1937, page 244 ).
Tout ce qu'il dit n'est pas mot/parole d'évangile.
Il ne faut
pas croire aveuglément tout ce qu'il dit, certaines de ses
assertions sont sujettes à caution.
— Autrement dit, vous
doutez de la parole de George? dit Scriassine.
— Je ne la
prends pas pour un évangile (SIMONE DE BEAUVOIR, Les
Mandarins, 1954, page 298 ).
2.
Au singulier ou au pluriel.
Chacun des quatre livres
canoniques rédigés respectivement par saint Matthieu, saint
Marc, saint Luc et saint Jean, contenant la vie et la doctrine
du Christ.
Évangiles canoniques*, synoptiques*; les Évangiles
(= les quatre); le quatrième Évangile ou Évangile de (saint)
Jean, selon (St) Jean.
Les Évangiles ont été rédigés entre les
années 65 et 100 après Jésus-Christ (ROGER MARTIN DU GARD,
Jean Barois, 1913, page 235 ).
Le royaume de Dieu nous est
intérieur.
C'est dans l'Évangile de Luc (HENRI PETIOT, DIT
DANIEL-ROPS, Mort, où est ta victoire?, 1934, page 151) :
Ø 3.
L'Évangile de Jésus-Christ suivant S.
Matthieu est
l'Évangile écrit ou rédigé par un Saducéen converti et
transformé.
Celui de S.
Marc est d'un Essénien.
Celui de S.
Luc est d'un Pharisien.
Celui de S.
Jean est d'un Juif
Platonicien.
Ces différences n'empêchent pas une certaine unité de
régner dans ces quatre Évangiles.
PIERRE LEROUX, De l'Humanité, de son principe et de son
avenir, tome 2, 1840, page 786.
— En particulier.
a) Évangile (apocryphe*).
Livre non canonique rapportant
certains traits de la vie et de la doctrine du Christ.
Évangile d'Ève; Évangile de l'enfance :
2.
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