Définition: ÉTOUFFEMENT, substantif masculin.
Publié le 03/02/2016
Extrait du document
«
intellectuelle ou morale provoquée par l'action du milieu de
vie.
Ma mère n'était point heureuse à Nohant, elle y
souffrait, elle y subissait un étouffement moral, une
contrainte, une irritation comprimée de tous les instants
(AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Histoire de
ma vie, tome 2, 1855, page 421) :
Ø 6.
Toute l'oppression de Plaute ou de Samson tournant la
meule, de Sisyphe roulant le rocher; tout l'étouffement d'un
peuple en esclavage — entre autres peines, celles-là, toutes,
je les ai toutes connues.
ANDRÉ GIDE, Paludes, 1895, page 143.
4.
[En parlant d'un pays, d'une ville] Arrêt plus ou moins
total de certaines activités sous l'effet de facteurs
extérieurs.
C'était pourtant dans ce Paris déjà menacé
d'étouffement que la circulation atteignait alors la plus
grande rapidité qu'on lui ait connue (LOUIS FARIGOULE, DIT
JULES ROMAINS, Les Hommes de bonne volonté, 1932, page 203) :
Ø 7.
L'Autriche n'était plus dangereuse, la Prusse ne
l'était pas encore, tandis que l'Angleterre, victorieuse sur
les mers, nous menaçait d'étouffement.
JACQUES BAINVILLE, Histoire de France, tome 1, 1924, page
260.
STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 288.
Fréquence
relative littéraire : XIXe.
siècle : a) 79, b) 468; XXe.
siècle : a) 629, b) 527.
2.
»
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