Définition: ÉTOLE, substantif féminin.
Publié le 03/02/2016
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Définition: ÉTOLE, substantif féminin. A.— LITURGIE. Ornement liturgique en forme de bande d'étoffe, longue et étroite, que le prêtre et l'évêque portent par devant, suspendue au cou et que le diacre porte en écharpe sur l'épaule gauche. Étole au cou, étole et surplis, étole blanche, broder une étole. L'étole au flanc comme un prêtre qui va être consacré (PAUL CLAUDEL, Corona Benignitatis, 1915, page 417) : Ø Le vieux prêtre apparut (...) l'étole violette croisée sur sa poitrine, ayant à ses côtés le chantre vêtu d'un long surplis blanc. ÉMILE MOSELLY, Terres lorraines, 1907, page 286. — Par métaphore. La flexible étole de ces proses latines qu'édifièrent les moines (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, En route, tome 1, 1895, page 14 ). B.— [Par analogie de forme] Longue écharpe de fourrure couvrant les épaules, portée par les femmes. Des morceaux nus de femmes luisaient dans le repos, des étoles glissaient sur des reins qui n'étaient pas faits pour le grand air, des épaules s'alanguissaient (LOUIS ARAGON, Les Beaux quartiers, 1936, page 273 ). Ludmilla Tchérina portait à un récent gala (...) une étole de vison blanc et une petite tiare de diamants (Jardin des modes. janvier 1951, page 15 ). — Par extension, rare. Appuie-tête pour fauteuil de salon. Ces petites étoles ajourées au crochet qui jetaient sur le dos des fauteuils un manteau de roses blanches (MARCEL PROUST, Pastiches et mélanges. 1919, page 232 ). Remarque : On rencontre dans la documentation a) Étolé, ée, adjectif, rare. Revêtu d'une étole. Le paysage est joli; l'enfant qui tend les bras, le saint étolé et mitré, sont presque décidément campés (JORIS-KARL HUYSMANS, Art moderne, 1883, page 29). Attesté dans Grand Larousse de la Langue française en six volumes b) Étolier, substantif masculin, rare. Fabricant d'ornements liturgiques. Les chasubles n'ont pas ces formes de tablier de sapeur et elles n'arborent point sur les épaules du prêtre ce renflement, cette sorte de soufflet pareil à une oreille couchée d'ânon, qu'à Paris les étoliers fabriquent (IDEM, En route, tome 2, 1895, page 220). Non attesté dans les dictionnaires généraux du XIXe. et du XXe. siècle. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 11
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