Définition: ÉTOILÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.
Publié le 03/02/2016
Extrait du document
«
la momie, 1858, page 318 ).
· Bannière, drapeau étoilé.
Drapeau des États-Unis
d'Amérique.
Les soldats qui arrivent en trombe, brandissant
magnifiquement la bannière étoilée (LOUIS HÉMON, Maria
Chapdelaine, 1916, page 179 ).
L'aide américaine, engagée
sous le drapeau étoilé (MARÉCHAL FERDINAND FOCH, Mémoires pour
servir à l'histoire de la guerre de 1914-1918, tome 2, 1929,
page 246 ).
c) Spécialement.
domaine militaire [En parlant de l'uniforme
d'un officier général] Qui est pourvu d'étoiles.
Cette main
au bout de la manche étoilée (PAUL CLAUDEL, Poésies diverses,
1952, page 855 ).
Ces militaires étoilés qui, en octobre 1941,
parlent gaillardement de « remettre ça » au printemps prochain
(L' Œuvre.
3 octobre 1941).
— Substantif.
Officier général.
C'est un ordre, colonel,
qu'il avait dit l'étoilé à la moustache noire en brosse (PAUL
VIALAR, Les Morts vivants, 1947, page 365 ).
d) Par extension.
Qui est déchiré, fêlé en étoile.
Au-dessus
d'une lanterne aux vitres étoilées (ÉMILE ZOLA, L'Assommoir,
1877, page 376 ).
Le lorgnon était déjà par terre, étoilé
comme une grosse larme (BLAISE CENDRARS, Bourlinguer, 1948,
page 116 ).
2.
[Par référence à l'éclat d'une étoile]
a) Qui est ponctué de lumières.
En haut, au-dessus de cet
incendie, au-dessus des quais étoilés (ÉMILE ZOLA, L' Œuvre,
1886, page 371) :
Ø 2.
Je m'arrêtai sous l'Arc de Triomphe pour regarder
l'avenue, la longue et admirable avenue étoilée, allant vers
Paris entre deux lignes de feux, et les astres! les astres là-
haut, les astres inconnus jetés au hasard dans l'immensité où
ils dessinent ces figures bizarres, qui font tant rêver, qui
font tant songer.
GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 2, La Nuit,
1887, page 1140.
b) Par métaphore.
Brillant comme une étoile.
Les âges à
venir, pour nos regards voilés, Pensifs, se reflétaient dans
ses yeux étoilés (THÉODORE DE BANVILLE, Les Exilés, 1874,
page 17 ).
Je cherchai les yeux de Vanessa.
Ils brillaient
maintenant sur moi, étoilés et fixes (JULIEN GRACQ, Le Rivage
des Syrtes, 1951, page 155 ).
Fréquence absolue littéraire : 529.
Fréquence relative
littéraire : XIXe.
siècle : a) 612, b) 1 397; XXe.
siècle :
a) 805, b) 493.
Forme dérivée du verbe "étoiler"
étoiler
ÉTOILER, verbe transitif.
I.— Emploi transitif.
A.— Littéraire.
[Correspond à étoile I] Parsemer (le ciel)
d'étoiles (dans le Dictionnaire des dictionnaires (SOUS LA
DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, Nouveau Larousse illustré-
Larousse de la langue française en six volumes, Dictionnaire
alphabétique et analogique de la langue française (Paul
Robert)).
B.— Par analogie.
1.
[Par référence à la disposition des étoiles dans le ciel;
le sujet désigne des végétaux] Parsemer à la façon des
2.
»
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