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Définition: ÉTIRER, verbe transitif.

Publié le 03/02/2016

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Définition: ÉTIRER, verbe transitif. A.— Allonger, étendre en exerçant une traction, une pression. Il fallait parachever la cuisson, et, une fois la pâte prête, l'étirer longuement pendant qu'elle durcissait (LOUIS HÉMON, Maria Chapdelaine, 1916, page 136 ). Elle étirait son mouchoir serré de sa main gauche, comme elle faisait dans les moments où elle voulait se contenir (HENRI POURRAT, Gaspard des Montagnes, 1931, page 249) : Ø Ses cheveux repoussaient avec la sève forte et touffue des plantes marines sous les vagues tièdes du printemps. Je m'amusais souvent à en mesurer la croissance en les étirant roulés autour de mon doigt sur la taille galonnée de sa soubreveste verte. ALPHONSE DE LAMARTINE, Graziella, 1849, page 263. · Étirer du linge. Confer détirer. Le drap, qu'ils étiraient de leurs bras solides, battait comme une voile (ÉMILE ZOLA, Le Rêve, 1888, page 76 ). 1. Spécialement. a) MÉTALLURGIE. Faire passer, à froid, une barre ou un tube à travers une filière pour augmenter sa longueur et diminuer sa section. Étirer du fer, du cuivre. Banc à étirer (confer René Champly, Nouvelle encyclopédie pratique, tome 13, 1927, page 106 ). b) PEAUSSERIE. Étirer les cuirs, les peaux. Ratisser avec l'étire (confer ce mot infra remarque 2) pour donner une épaisseur uniforme (confer Bérard, Gobillard, Cuirs et peaux, 1947, page 111). c) TEXTILES. Faire passer les fibres textiles, cardées et peignées, à l'étireuse (confer ce mot infra dérivés 2) de manière à obtenir un ruban homogène. Étirer du lin, du coton, du chanvre (confer Raymond Thiébaut, La Fabrication des tissus, 1961, page 88 ). 2. Emploi pronominal passif. S'allonger, s'étendre. C'était un grand désert sauvage, tout hérissé de plantes bizarres (...). Sous le jour discret des étoiles, leur ombre agrandie s'étirait par terre en tous sens (ALPHONSE DAUDET, Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, 1872, page 69 ). Quelque chose de vieillot était venu sur le visage. (...) deux rides s'étiraient jusqu'à la bouche (HENRI DE MONTHERLANT, Le Songe, 1922, page 157 ). a) Spécialement. [En parlant d'une étoffe, d'un tricot] Présenter une certaine élasticité. " Le jersey, tissu qui s'étire " (Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française (PAUL ROBERT)). b) Au figuré, péjoratif. [En parlant de choses abstraites] S'allonger de façon excessive. Le temps, l'après-midi s'étire. Mieux vaut rompre; nos relations s'étireraient, se termineraient dans les amertumes et les redites (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Là-bas, tome 2, 1891, page 172 ). J'ai compris que je faisais fausse route. Le récit s'étirait de dialogue en dialogue, avec une impardonnable complaisance (ROGER MARTIN DU GARD, Souvenirs autobiographiques, 1955, page LII. ). B.— Par analogie. [En parlant des membres engourdis] Déployer. Étirer ses bras, ses doigts. Toby-Chien se lève et étire longuement ses pattes de devant les coudes en dehors (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Sept Dialogues de bêtes, 1905, page 56 ). Les bras ballants, il étire par deux fois son grand corps que le travail à la bèche à plié (JEAN GIONO, Colline, 1929, page 20 ). — Emploi pronominal réfléchi indirect. [Le complément d'objet direct désigne une partie du corps] S'étirer les bras ou absolument, en construction réfléchie directe s'étirer. Déployer ses membres pour chasser le sommeil ou l'engourdissement. Il bâille, s'étire les membres, soupire. Ah! Qu'on est bien couché (GUSTAVE FLAUBERT, La Tentation de Saint Antoine, 1849, page 423 ). Après les heures de couture, Paula Lescure s'étirait (GEORGES DUHAMEL, Vue de la Terre promise, 1934, page 9 ). Remarque : 1. DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT), Grand Larousse de la Langue française en six volumes enregistrent étirable, adjectif [En parlant d'un métal] Qui peut être étiré. Les produits fondus étirables, aciers et fers (CIZANCOURT, Académie des sciences Comptes rendus, tome LVII, page 317 dans DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ ) Supplément 1877). 2. DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, Arsène Darmesteter), Grand Larousse de la Langue française en six volumes enregistrent étire, substantif féminin, peausserie. Outil qui sert à étirer les peaux (confer JACQUES BÉRARD, JACQUES GOBILLIARD, Cuirs et peaux, 1947, page 100). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 491. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 18, b) 571; XXe. siècle : a) 1 024, b) 1 147. DÉRIVÉS : 1. Étirage, substantif masculin. TECHNOLOGIE. Action d'étirer. a) MÉTALLURGIE. Étirage des métaux; étirage à la filière, au laminoir (confer Histoire générale des sciences (SOUS LA DIRECTION DE RENÉ TATON), tome 3, volume 2, 1964, page 190). b) PEAUSSERIE. L'odeur musquée des ateliers d'écorchement, d'écharnement et d'étirage des peaux se mêlait aux relents du poisson séché et battu (PAUL MORAND, La Folle amoureuse, 1956, page 22 ). c) TEXTILES. Étirage des textiles dans les filatures (DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT) confer BOUILLET. 1859). d) VERRERIE. Procédé de fabrication continue du verre à vitre à partir du verre fondu. Pour amorcer l'étirage, on fait adhérer le verre qui vient de jaillir à une sorte de herse en fer (CLÉMENT DUVAL, Le Verre, 1966, page 66 ). 2. Étireur, -euse, adjectif et substantif, TECHNOLOGIE. a) Emploi adjectival. Qui sert à étirer. Cylindre étireur. b) Emploi comme substantif. Personne qui étire des métaux, des peaux, des matières textiles, à la main ou par l'intermédiaire d'une machine. Étireur ou tireur d'or (Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ)); étireur de peaux, de coton (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)). Machine à étirer les métaux, les matières textiles, le verre. Confer filière, laminoir, tréfileuse; banc à étirer (Confer banc II C 2). Cyrus Smith n'ayant à sa disposition ni cardeuses, ni peigneuses, ni lisseuses, ni étireuses, ni retordeuses, ni « mule-jenny », ni « self-acting », pour filer la laine, ni métier pour la tisser, dut procéder d'une façon plus simple (JULES VERNE, L'Île mystérieuse, 1874, page 311 ).

« Déployer.

Étirer ses bras, ses doigts.

Toby-Chien se lève et étire longuement ses pattes de devant les coudes en dehors (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Sept Dialogues de bêtes, 1905, page 56 ).

Les bras ballants, il étire par deux fois son grand corps que le travail à la bèche à plié (JEAN GIONO, Colline, 1929, page 20 ). — Emploi pronominal réfléchi indirect.

[Le complément d'objet direct désigne une partie du corps] S'étirer les bras ou absolument, en construction réfléchie directe s'étirer. Déployer ses membres pour chasser le sommeil ou l'engourdissement.

Il bâille, s'étire les membres, soupire. Ah! Qu'on est bien couché (GUSTAVE FLAUBERT, La Tentation de Saint Antoine, 1849, page 423 ).

Après les heures de couture, Paula Lescure s'étirait (GEORGES DUHAMEL, Vue de la Terre promise, 1934, page 9 ). Remarque : 1.

DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT), Grand Larousse de la Langue française en six volumes enregistrent étirable, adjectif [En parlant d'un métal] Qui peut être étiré.

Les produits fondus étirables, aciers et fers (CIZANCOURT, Académie des sciences Comptes rendus, tome LVII, page 317 dans DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ ) Supplément 1877).

2.

DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, Arsène Darmesteter), Grand Larousse de la Langue française en six volumes enregistrent étire, substantif féminin, peausserie.

Outil qui sert à étirer les peaux (confer JACQUES BÉRARD, JACQUES GOBILLIARD, Cuirs et peaux, 1947, page 100). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 491.

Fréquence relative littéraire : XIXe.

siècle : a) 18, b) 571; XXe. siècle : a) 1 024, b) 1 147. DÉRIVÉS : 1.

Étirage, substantif masculin.

TECHNOLOGIE. Action d'étirer.

a) MÉTALLURGIE.

Étirage des métaux; étirage à la filière, au laminoir (confer Histoire générale des sciences (SOUS LA DIRECTION DE RENÉ TATON), tome 3, volume 2, 1964, page 190).

b) PEAUSSERIE.

L'odeur musquée des ateliers d'écorchement, d'écharnement et d'étirage des peaux se mêlait aux relents du poisson séché et battu (PAUL MORAND, La Folle amoureuse, 1956, page 22 ).

c) TEXTILES.

Étirage des textiles dans les filatures (DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT) confer BOUILLET.

1859).

d) VERRERIE.

Procédé de fabrication continue du verre à vitre à partir du verre fondu.

Pour amorcer l'étirage, on fait adhérer le verre qui vient de jaillir à une sorte de herse en fer (CLÉMENT DUVAL, Le Verre, 1966, page 66 ).

2.

Étireur, -euse, adjectif et substantif, TECHNOLOGIE.

a) Emploi adjectival.

Qui sert à étirer. Cylindre étireur.

b) Emploi comme substantif.

Personne qui étire des métaux, des peaux, des matières textiles, à la main ou par l'intermédiaire d'une machine.

Étireur ou tireur d'or (Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ)); étireur de peaux, de coton (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)).

Machine à étirer les métaux, les 2. »

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