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Définition et usage: LARIGOT, substantif masculin.

Publié le 27/10/2015

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Définition et usage: LARIGOT, substantif masculin. À TIRE-LARIGOT, locution adverbiale. I. — Substantif masculin. Ancienne petite flûte rustique. (Dictionnaires du XIXe. siècle et du XXe. siècle). — Par analogie. Jeu d'orgue, appelé aussi petit nasard, imitant le son de cette flûte (d'après Sciences de la musique (SOUS LA DIRECTION DE MARC HONEGGER) 1976). II. — Locution adverbiale, familière. À tire-larigot. A. — Beaucoup et à longs traits. Boire à tire-larigot. Le vin des pierrailles régionales écumait dans les verres, et parmi toute cette population rurale buvant à tire-larigot il n'était question que du sans-pareil (LÉON CLADEL, Ompdrailles, le tombeau des lutteurs, 1879, page 247) : Ø 1. Il le fit venir et lui dit : « Vieux dégoûtant! va, je connais ton vice. Vends-moi ton corps (pour quand tu seras mort, s'entend) service pour service. » Vous devez bien penser que notre saligaud accepta tout de suite. Ayant de l'or, il but à tire-larigot un jus moins insolite. RAOUL PONCHON, La Muse au cabaret, 1920, page 57. B. — Par extension. En grande quantité, en abondance. Elle est merveilleuse, la vie! Elle fabrique, à tire larigot, des clématites et des paquebots, des squelettes et des chevelures (JACQUES AUDIBERTI, Quoat-Quoat, 1946, 2e. tableau, page 72) : Ø 2. ... il faut vous marier convenablement, et vous ne vous marierez convenablement que si vous faites défiler devant vous des messieurs convenables, à tire-larigot, comme on fait défiler devant soi des étalons au Tattersallemand HENRI DE MONTHERLANT, Les Jeunes filles, 1936, page 955. — Expression. S'en donner à tire-larigot. Nos auteurs dramatiques et nos romanciers sont uniques. Ils vivent la plupart comme de gais et spirituels chenapans, avec des filles, avec des cocottes, avec des femmes mariées; ils ne se gênent en rien et s'en donnent à tire larigo. Mais dès qu'il s'agit, dans leurs inventions littéraires, d'un adultère, cela devient une affaire de tous les diables (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Les Cahiers, 1869, page 133 ).

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