Définition et usage: FENESTRÉ, -ÉE, FENÊTRE, -ÉE, participe passé et adjectif.
Publié le 13/02/2016
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Définition et usage:
FENESTRÉ, -ÉE, FENÊTRE, -ÉE, participe passé et adjectif.
I.— Participe passé de fenestrer, fenêtrer*
II.— Emploi adjectival. Qui est percé à jour. Celui-ci tenait par les deux manches et présentait à la lumière une chemise fenestrée comme la rose d'une cathédrale (THÉOPHILE GAUTIER, Le Capitaine Fracasse, 1863, page 96 ).
— Spécialement.
• ANATOMIE. [En parlant des lamelles de tissu élastique] Cellules fenêtrées (ALBERT CALMETTE, L'infection bacillaire et la tuberculose chez l'homme et chez les animaux, 1920, page 96 ).
• HISTOIRE DU COSTUME. [En parlant d'une sandale] Dont le dessus était fermé par des courroies lacées à jour (d'après Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845).
• BOTANIQUE. [En parlant de feuilles] Qui sont percées à jour. (Dans Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Dictionnaire de la langue française (Émile Littré), Dictionnaire des dictionnaires (sous la direction de Paul Guérin) 1892, Larousse du XXe. siècle en six volumes, Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française (Paul Robert)).
• CHIRURGIE. [En parlant d'un pansement] Dans lequel on a pratiqué des ouvertures. Sur un autre plateau on range toutes les pièces nécessaires au pansement : des ligatures, des bandelettes agglutinatives, une compresse fenêtrée (AUGUSTE NÉLATON, Élémens de pathologie chirurgicale, tome 1, 1844, page 6 ).
• ENTOMOLOGIE. Qui présente des taches ressemblant à des trous. (Dans Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Dictionnaire de la langue française (Émile Littré), Nouveau Larousse illustré).
Fréquence absolue littéraire : 4.
Forme dérivée du verbe \"fenêtrer\" fenêtrer
FENESTRER, FENÊTRER, verbe transitif.
I.— Vieux. Courtiser une femme sous ses fenêtres. (Dans Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842, Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Dictionnaire des dictionnaires (sous la direction de Paul Guérin) 1892).
II.— A.— Percer des fenêtres et les équiper de châssis et de vitres. Fenestrez-moi ce château gothique, obscur, où l'on ne voit pas clair. Il n'y a pas de bel édifice sans un fenestrage bien distribué (LOUIS-SÉBASTIEN MERCIER, Néologie ou Vocabulaire des mots nouveaux, tome 1, 1801, page 265 ).
B.— Par analogie. Faire des trous dans différentes matières.
— Spécialement. CHIRURGIE. \" Faire des trous à jour \" (Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRE), au mot fenêtrer; dans le Dictionnaire des dictionnaires (sous la direction de Paul Guérin) 1892).
— Par métaphore. Si l'on pouvait fenestrer le coeur de l'homme pour y voir ce qui s'y passe, l'on ne ferait pas de si mauvais choix (LOUIS-SÉBASTIEN MERCIER, Néologie ou Vocabulaire des mots nouveaux, tome 1, 1801, page 265 ).
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