Définition et usage: extrait de l'article "FENDILLER, "

Définition et usage:

extrait de l'article \"FENDILLER, \"

Fendillé, -ée, en emploi adjectival. Dans le grand salon du rez-de-chaussée, je vis les planchers bombés, les plinthes pourries, les boiseries fendillées, les peintures des trumeaux tournées au noir (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Le crime de Sylvestre Bonnard, 1881, page 348 ). 3. Fendillé, en emploi substantival masculin à valeur de neutre, rare. Fait d'être fendillé. Le gondolage du plaqué, le fendillé du vernis, et la patine (LOUIS FARIGOULE, DIT JULES ROMAINS, Les Hommes de bonne volonté, 1932, page 290 ).

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 6

Forme dérivée du verbe \"fendiller\" fendiller

FENDILLER, verbe transitif.

Provoquer de petites fentes superficielles. Synonymes : fêler, fissurer. Sous les averses, des gerçures fendillaient le sol (EMILE ZOLA, La Débâcle, 1892, page 426 ). Le gel avait fendillé la boue; on aurait cru qu'elle était semée de milliers d'aiguilles (HENRI POURRAT, Gaspard des Montagnes, 1931, page 31 ). L'extrémité des doigts, toute fendillée de petites rides que la poussière incrustée rendait grisâtres (HENRI DE MONTHERLANT, Les Célibataires, 1934, page 741 ).

— Emploi pronominal. Synonymes : se craqueler, se crevasser. La peau se fendillait en minces lamelles (THEOPHILE GAUTIER, Le Capitaine Fracasse, 1863, page 64 ). Ses ongles [de Florentine] où le vernis se fendillait et se détachait par plaques (GABRIELLE ROY, Bonheur d'occasion, 1945, page 97 ).

REMARQUE : 1. Fendille, substantif féminin. Très petite fente qui se produit dans le bois qui travaille, dans le fer qu'on forge, dans l'émail. La gerçure (...) des faïences (...) couvre les poêles d'une multitude de fendilles qui (...) altèrent l'éclat de l'émail (ADOLPHE BRONGNIART, Traité des arts céramiques ou des poteries considérées dans leur histoire, leur pratique et leur théorie, tome 2, 1844, page 73 ). On inspectait le grand coffre de bois [de l'orgue] pour en boucher la moindre fendille (FERDINAND FABRE, Julien Savignac, 1863, page 129 ). 2. Fendillé, -ée, en emploi adjectival. Dans le grand salon du rez-de-chaussée, je vis les planchers bombés, les plinthes pourries, les boiseries fendillées, les peintures des trumeaux tournées au noir (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Le crime de Sylvestre Bonnard, 1881, page 348 ). 3. Fendillé, en emploi substantival masculin à valeur de neutre, rare. Fait d'être fendillé. Le gondolage du plaqué, le fendillé du vernis, et la patine (LOUIS FARIGOULE, DIT JULES ROMAINS, Les Hommes de bonne volonté, 1932, page 290 ).

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 6