Définition et usage du mot: BLESSER, verbe transitif.
Publié le 04/11/2015
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314267 ALFRED DE MUSSET, Lettres de Dupuis et Cotonet, 1837, page 748. — Emploi absolu :Ø 11....
non seulement elles [les vieilles filles] blessent, mais elles éprouvent du plaisir à blesser, et à faire voir à leur victime qu'elles l'ontblessée. HONORÉ DE BALZAC, Le Curé de Tours, 1832, page 180. Ø 12.
Certains jours, il ne voulait pas parler; ou il avait des accès de malice diabolique, il cherchait à blesser. ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe, Dans la maison, 1909, page 1011. 2.
Blesser quelque chose.— Blesser la vue, les regards de quelqu'un.
Importuner, déplaire :Ø 13.
Ainsi il a été convenu que l'empereur pourrait aller désormais dans l'île; que l'officier que les instructions attachaient à sa personnen'exercerait qu'une surveillance lointaine, qui ne pourrait blesser les regardsde l'empereur;... EMMANUEL DIEUDONNÉ, COMTE DE LAS CASES, Le Mémorial de Sainte-Hélène, tome 1, 1823, page 288.— [En parlant de sentiment, de tout ce qui peut correspondre à des normes :pudeur, vraisemblance, bon goût, etc.] Aller contre.
Honoré avait déjà oubliéles paroles coupables qui blessaient la pudeur de son frère (MARCEL AYMÉ, LaJument verte, 1933, page 143) :Ø 14.
Son style [de Victor Hugo] pourtant ne blesse jamais la grammaire ni le vocabulaire de la langue, et ne présente ni mots, ni tours inusités. CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Premiers lundis, tome 1, 1869, page 186. · Blesser l'amour-propre de quelqu'un.— Blesser les intérêts.
Léser, porter préjudice :Ø 15.
L'abolition de la servitude faite de manière à ne blesser les droits de personne, est tellement difficile, qu'il y a un siècle que le Danemarck ytravaille sans avoir achevé ce bel ouvrage. CHARLES-VICTOR BONSTETTEN, L'Homme du Midi et l'homme du Nord, 1824, page 38.Ø 16.
La loi est uniforme, les moeurs, les terres, les intelligences ne le sont pas; or, l'administration est l'art d'appliquer les lois sans blesser lesintérêts, tout y est donc local. HONORÉ DE BALZAC, Le Médecin de campagne, 1833, page 59. C.— Emploi pronominal.
Se faire une blessure, se faire du mal.
Mais Gustave semeurt, madame : il s'est blessé, En tombant de cheval (ALEXANDRE DUMAS PÈRE,Christineou Stockolm, Fontainebleau ou Rome.
1830, IV, 3, page 259 ).— Par métaphore :Ø 17....
ces malheureux personnages de Racine...
même quand ils ne sont pas ennemis, même quand ils ne se battent pas, ils se blessent toujours.
Ilssont naturellement blessants.
Ils blessent par métier, par office, par nature. CHARLES PÉGUY, Victor-Marie, Comte Hugo, 1910, page 778. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1 886.
Fréquence relativelittéraire : XIXe.
siècle : a) 3 388, b) 2 961; XXe.
siècle : a) 2 480, b) 2050.
Pge p.
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